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Aymeric D. Lindwell - Civil.
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Played by LyraSushi
Je tiens à dire que j'aime énormément le travail qui a été fait sur ce forum, c'est si chouette. A vrai dire j'hésitai un peu à m'inscrire par peur de manquer de temps mais je ferai ce qui est en mon possible pour garder une activité correcte <3
Aymeric D. Lindwell
Fiche d'identité
Nom
Lindwell
Prénom
Aymeric Dimitri
Surnom
Amy.
Pseudo
Aucun.
Âge
31 ans.
Origine
Franco-Américain.
Alter
Il ne possède pas d'alter.
Groupe
Civil.
Occupation
Psychologue.
Feat
Romani Archaman - FGO
this is me
description

Sourire.

C'était ce qu'il avait toujours su faire de mieux.

C'est vrai, il rayonnait. Son visage était sans cesse brillant de sérénité, un calme tranquille qu'il dégageait en permanence, témoignant d'une douceur sincère et sans égal. Les gens lui faisaient facilement confiance. Ils n'avaient pas peur de lui parler de leurs problèmes, parce qu'ils étaient certains, en voyant son sourire, qu'il était là pour les aider. C'est ce qu'il s'était promis.

Si seulement ils savaient que ce n'était qu'une façade.

C'était une vocation pour lui, d'aider les autres. Quelque chose qu'il faisait à travers son métier, à travers la psychologie. Mais à y réfléchir, avait-il eu vraiment le choix ?

« Ai-je fait ça parce que je voulais vraiment aider les gens, être utile ? Ou... est-ce que j'ai fait ça par pur égoïsme, juste parce que je voulais prouver à mes parents que j'étais capable de quelque chose ? »

Cette question hantait son esprit. Elle ne le lâchait jamais. Comme une culpabilité muette qu'il était incapable de taire, peu importe les efforts qu'il fournissait. Vivre dans l'ombre d'une famille qu'il décevait juste par sa différence, ce n'était pas un poids dont on arrivait à se débarrasser facilement. Il était courageux, travailleur, et pour sa vocation il se devait de toujours rester fort. D'être à l'écoute, de comprendre, de ne jamais cesser d'apprendre pour se relever de ses erreurs. Il avait toujours su faire preuve d'énormément de gentillesse, d'empathie, de compassion. Il comprenait si bien les autres, si bien leurs soucis, leurs humeurs. C'était sa douceur qui donnait confiance. Et jamais il ne s'était autorisé à flancher. Comment pourrait-il s'en sortir, autrement ?

Il ne mentait pas souvent. Il n'avait pas grand chose à cacher, et il avait toujours estimé qu'il valait mieux laisser les mots s'exprimer, quitte à se montrer blessant. Mais son honnêteté et sa franchise ne l'empêchaient pas d'être délicat, parce qu'il savait faire la part des choses. Il reconnaissait ceux qui méritaient son attention, et ceux qui ne la méritaient pas. Parfois, il pouvait beaucoup discuter avec ses patients, pendant des minutes, des heures peut-être. C'était comme s'il cherchait à sentir quelque chose dans son cœur, cette chaleur qu'on appelle l'affection, et qu'il voulait retrouver depuis qu'il n'avait plus son frère.

C'était le genre de personne dont la gentillesse le poussait souvent à proposer du thé à ceux qu'il avait l'habitude de voir. Mais jamais de biscuits, jamais de sucreries, il était bien trop radin pour ça. Aux yeux des autres, c'était quelqu'un qui semblait voir les choses avec beaucoup de légèreté, une personne nonchalante sans pour autant être inattentive. On le disait têtu, à la limite d'être borné, parce qu'il avait toujours des arguments à donner et s'il estimait avoir raison, c'était difficile de l'en détourner. Il faisait constamment preuve d'un calme olympien, et dégageait parfois même une impression de froideur involontaire qu'il ne savait pas comment contrôler. Un peu trop perfectionniste, aussi. Toujours à vouloir que les choses soient en ordre, et à s'assurer que personne ne dérange jamais rien durant une consultation. « Il est un peu trop prudent et rigide, il faudrait qu'il se détende un peu ! ». Il entendait souvent les autres le dire. Ça lui arrachait toujours un rire, d'entendre ça. Un rire un peu gêné, un peu amusé. Il répliquait même qu'on était encore trop gentil avec lui, et prenait un malin plaisir à énumérer le reste des défauts qu'il se pensait. Dès qu'il exprimait qu'il était trop pessimiste, on refusait de le croire. Et on se contentait de continuer à lui dire qu'il faisait un travail extraordinaire, qu'il aidait tant de gens que cela était dommage qu'il ne soit pas un héros. Et ça devenait trop, pour lui.

Ces mots, il les avait entendus si souvent.

Qu'est-ce que ça voulait dire ? Que s'il ne possédait pas de pouvoirs, il ne valait rien ? Il n'était rien ? Que l'héroïsme se limitait à une simple question d'alter, de puissance ? Où passait la vertu, les qualités, les bonnes intentions ?

Et il se sentait soudainement lassé. Avec l'envie de se couper de tout, de souffler.

Il aimait la compagnie des autres, la présence de vie autour de lui. Mais à ses yeux, la solitude était une douce délivrance. Il était fatigué. Fatigué d'écouter ces problèmes qui lui pesaient sur la conscience, sans jamais pouvoir confier les siens. Parce qu'il n'avait pas le droit. Il ne savait pas comment faire. C'était tout ce qu'il demandait.Qu'on l'écoute. Qu'on soit là pour lui. Il avait même du mal à comprendre ce que le mot « ami » signifiait réellement. En doux rêveur qui était souvent dans son monde, dans sa jeunesse, il n'avait été approché que de peu d'enfants. Des proches qui étaient devenus sincèrement chers à son cœur, et avec qui tout contact s'était rompu depuis qu'il avait obtenu son diplôme. Il se sentait seul, et le tord allait à ceux qui pensaient que les problèmes des autres ne l'atteignaient jamais, qu'il était capable de tout recevoir sans jamais chuter. Mais il tombait, souvent. Il tremblait, quand il n'y avait personne pour le voir, personne pour le juger. Il avait toujours tout fait passer avant lui, sans prendre le temps de s'occuper de lui-même, et maintenant qu'il en avait vraiment besoin, il estimait que c'était trop tard.

Alors beaucoup s'inquiétaient.

Ils s'inquiétaient de le voir arriver devant eux avec des cernes énormes ou des yeux rougis, alors qu'il coiffait mal ses cheveux roux et prenait à peine le temps de les attacher. Avec le temps, ils semblaient avoir perdu de leur vigueur, cette vivacité qui donnait une impression de lumière rosée. Et ses yeux verts avaient perdu leur éclat d'émeraude, pour paraître plus ternes que jamais. « Vous ne devriez pas vous négliger, vous devriez faire attention à vous ! », entendait-il souvent. Et lui, il souriait. Sans perdre contenance, faisant comme si de rien n'était. Et il répétait ce même discours, ce discours qu'il entendait si souvent qu'il n'arrivait même plus à se persuadé de sa vérité.

« Tout va bien. »

Et il aurait tant voulu crier à la face du monde qu'il avait simplement besoin de quelqu'un pour l'épauler et pour l'écouter, quelqu'un qui pourrait partager ses peines quand la peinture ou la lecture n'arrivaient plus à les atténuer. Même confier sa vie à un journal ne suffisait pas, et il avait fini par l'enfermer à double tour dans un tiroir cadenassé, ne le sortant de sa cachette que lorsqu'il en sentait réellement le besoin. Il ne rêvait plus autant qu'avant, et dormait la plupart du temps parce que la fatigue l'accablait. Il ne pouvait pas compter sur le sport, ça ne lui servait à rien. Il grimpait souvent sur le toit de son immeuble, lorsqu'il voulait s'effacer de l'existence, ne serait-ce que pour un instant. Alors il s'asseyait, il s'accoudait à la rambarde, et il observait les étoiles, se prenant à rêver d'autres mondes, d'autres vies où les alters n'existeraient pas, et où personne n'aurait pitié de lui parce qu'il n'en possédait pas.

Aymeric ne croyait pas aux héros.

Il n'arrivait plus à croire que tout ceux qui se prétendaient héros l'étaient véritablement. Il avait vu tant de monde que la corruption poussait à obtenir ce statut simplement pour l'argent et la gloire, pour le simple mérite d'être appelé « héros ». Mais ce n'était pas un titre. Ce n'était pas quelque chose qu'on obtenait par sa simple volonté. Un héros, c'était quelqu'un qui se souciait des autres, qui ne réfléchissait pas à l'importance de sa propre vie avant d'en sauver une. C'était quelqu'un qui était capable d'apporter son aide au quotidien et qui ne cherchait même pas à être rémunéré, qui n'attendait même pas d'argent. Pourquoi former des héros ? Ça n'avait plus aucun sens. Il avait l'impression qu'il ne comprenait plus rien, que tout volait en éclat. Au fond de lui, il admirait secrètement les héros tout autant qu'il leur en voulait. Il était certain que, parmi ceux qui se faisaient appeler comme tels, peu en avaient les qualités. Ils éclipsaient ceux qui n'avaient pas d'alters, aussi rares soient-ils, alors que certains valaient sans doute bien mieux qu'eux.

Son seul véritable héros, ça avait toujours été son frère. Qu'est-ce qu'il devait faire, maintenant qu'il n'était plus là ? Il ne pouvait pas reprendre son titre. Il ne faisait que pleurer son impuissance devant toutes ces choses qui le dépassaient. Mais il devait continuer à s'accrocher.

« Je ne peux pas abandonner les autres, peu importe à quel point j'ai mal ou je n'arrive pas à tenir. Sinon... qui sera là pour écouter leurs problèmes, pour les réconforter ? Qui le fera à ma place ? Je ne suis pas un héros. Mais je dois continuer. »

My story
histoire

En cours de rédaction      
   

Now
début

Jusqu'à maintenant, qu'est ce que ton personnage a accompli ?
Qu'est-ce qu'il a accompli ? Rien. Rien de bien notable. Il se contente juste de faire son travail et d'aider autant de personnes qu'il le peut, parce qu'il se fiche bien de la renommée qu'il peut avoir. Ce qu'il a fait jusqu'à présent, c'est d'aider simplement les autres avec leurs soucis.
Quelle renommée ton personnage a-t-il ?
Ce n'est pas un héros. Alors il est normal que dans le domaine de l'héroïsme, il n'ai jamais rien accompli de bien, ou rien accompli tout court. Mais il a réussi à se faire un petit nom en tant que psychologue, et beaucoup le recommandent. Pourtant, s'il  clamait haut et fort que ce n'est pas réellement ce qu'il souhaite, personne ne le comprendrait.
A quel point ton personnage maitrise-t-il son alter ?
Il fait partie de ces quelques civils à être aussi banal que rare, aujourd'hui. Il est né sans pouvoir, sans capacité spéciale ; il n'a pas besoin d'apprendre à maîtriser son alter, il n'en possède aucun.
Quel équipement possède-t-il ?
Ses gants, ses lunettes, ses notes et son stylo.
Quelles expériences marquantes a-t-il vécu ?  
Il a vu un groupe de personnes manquer d'y passer à cause d'un membre de sa famille, qui a ignoré un appel à l'aide sous prétexte que ça ne lui rapporterait rien.
Quelles sont les aspirations de ton personnage ?
Aider les gens, soigner leurs problèmes. Leur rendre le sourire. Se rendre le plus utile possible, et savoir que ses conseils n'ont pas servi à rien. Mais plus que tout, il voudrait qu'on lui rende la pareille et qu'on soit aussi là pour lui. Une vérité qu'il a toujours fait taire.

Situation
positionnement

Que pensait ton personnage de la refonte du système des héros, mis en place il y a 30 ans aux USA ?
-
Quelle a été la réaction de ton personnage lors de l'attentat ?
-
Que pense-t-il de la situation actuelle ?
-
Comment voit-il la Campbell Academy et les nouveaux Héros qu'elle forme ?
Quel intérêt ? Il n'a jamais su quoi en penser. Jamais. Même si les alters font partie du quotidien de la société, à ses yeux un héros a toujours été quelque chose de mystique, qui ne se limitait pas qu'à sa capacité à sauver les gens. C'est pour ça qu'il a tant de mal à adhérer à cette "formation de super-héros". Alors oui, peut-être que ça va marcher. Mais lui, il ne s'y intéresse pas, et il ne veut pas croire que c'est comme ça qu'on forme le cœur des véritables héros.

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