(avant toute chose, cette image pourrait être utile ...)

L’alter « Pistolera infernale » se découpe en 3 parties principales :
- « L’invocation » d’armes à feu. Ces dernières sont au nombre de 4 : 2 pistolets à silex, un fusil à pompe à levier, et un lentille grossissante (elle aussi capable de tirer). Chaque arme est liée à un tatouage sur un des 4 bras de Vermillion. Chaque arme (à l’exception de la lentille) peut être utilisée de la même façon que sa contrepartie traditionnelle, à condition d’avoir des munitions adaptées. Lorsqu’elles sont éloignées de Vermillion de plus de 10 mètres, les armes disparaissent et reviennent dans ses tatouages.
A noter que l’apparence des armes a quelque peu évolué avec l’âge de Vermillion, leur aspect se rapprochant progressivement de celui qu’elles ont désormais.

- L’emploi de ces armes à feu : Les armes de Vermillion peuvent tirer de petites « balles » d’énergie de couleur jaune vif, dont Vermillion peut moduler la puissance. Un tir instantané sera peu puissant (à même de faire autant de dégâts qu’une balle en caoutchouc), tandis qu’un tir plus puissant demandera quelques secondes pour être chargé, et peut égaler la puissance d’impact d’une véritable balle.
Bien entendu, chaque arme tire de façon différente : les pistolets à silex tirent des balles « normales », le fusil à pompe tire des cartouches en spray qui perdent en puissance avec la distance, et la lentille ... Tire un laser, dont le diamètre (la puissance) et la durée d’utilisation sont modulables par Vermillion. A noter que si les balles tirées par les pistolets ont une portée effective d’environ 200 mètres avant de naturellement se désagréger, le tir de la lentille peut aller beaucoup plus loin. Un tir instantané sera cependant bien moins puissant : il devra donc être maintenu sur une zone pour progressivement commencer à la brûler.
Chaque tir énergétique puise dans les réserves physiques de la pistolera, qui peut finir par perdre connaissance si elle abuse de son alter.

- La combinaison de ces armes à feu : Lorsqu’elle invoque ses quatre armes en même temps, Vermillion peut les combiner afin de former un fusil sniper, dont elle doit également « invoquer » les munitions depuis le tatouage sur sa cuisse gauche. Elle ne peut donc tirer que 5 fois à la suite avec cette arme. Chaque balle met un jour à se reformer, et il ne peut se former qu’une balle à la fois. Les balles sont des projectiles balistiques solides similaires à celles que tireraient un fusil sniper de calibre 50. La puissance avec laquelle elles sont éjectées, en revanche ...

Bien que Vermillion se soit entraînée de façon régulière pour être une tireuse confirmée, et ce avec n’importe lequel de ses bras, elle n’a jamais cherché à repousser ses limites. Eventuellement, certaines de ses balles d’énergies pourraient avoir des propriétés différentes (Tir surchauffé ou électrique par exemple), et certaines de ses limites actuelles (puissance maximale d’un tir classique ou de sniper, nombre de tirs chargés qu’elle peut faire / enchaîner) pourraient être revues à la hausse.

- Tirs perce-blindage.
- Munitions incendiaires.
- Munitions à haut voltages.
- Munitions explosives.
- Tirs de barrage.
(Par exemple ...)

Le vieil homme descendit l’escalier en colimaçon qui menait à son stand de tir avec une grimace. Ce truc en ferraille rouillée et à la peinture défraîchie était une antiquité ... Un peu comme tout le reste du bâtiment. Un peu comme lui. En temps normal, il pouvait l’entendre grincer à chaque marche, ou presque ... « en temps normal ». En ce moment, il n’entendait absolument aucun bruit de l’escalier. Et ce n’était pas à cause du casque anti-bruit qu’il portait. La salle de tir, grande, rectiligne, et vide, pouvait avoir un écho du tonnerre lorsque trop de balles étaient tirées à la suite. Et en l’occurrence ...

Lorsqu’il arriva derrière la silhouette dégingandée qui avait deux poings sur les hanches, et deux autres en train de tirer à répétition avec ses pistolets à silex, le vieux tenta de parler. Sans succès. Les bruits des détonations rapprochées et régulières couvrait tout. Avec un soupir, il souleva sa canne, et tapa sur le milieu du crâne de la jeune femme. Cette dernière sursauta, rata totalement sa dernière salve, et pivota en orientant les canons de ses armes vers le ciel, tandis qu’elle tirait sur son casque anti-bruit pour le faire tomber sur son cou.

Ah, salut Chip ! Il est déjà 19 heures ?
Tu rigoles ? ‘Pas encore 17 ... Qu’est-ce que tu fabriques ?
Oh. Ah, oui. Regardant par le côté, la jeune femme à l’aspect démoniaque regarda la lumière de fin d’après-midi par la fenêtre crasseuse et grillagée, puis se tourna vers le vieillard à nouveau. J’ai ... heum ... Je m’entraîne ?
ça j’avais bien compris que tu t’entraînais ma grande, ça fait deux heures que tu fais tellement de bruit qu’on t’entendrait même depuis la rue. A se demander comment ça m’ramène pas plus de clients que ça ! Mais tu t’entraînes à quoi, au juste ? Oh, et tiens.

Il lui balança une serviette au visage, que Kathleen attrapa avec un soupçon de retard. Trop fatiguée pour voir le geste venir. Mais beaucoup trop en sueur pour refuser non plus : il faisait chaud et sec ici, et tirer de cette façon n’arrangeait rien ... Tant à cause de son alter, qui la fatiguait, qu’à cause des détonations, qui pouvaient presque réchauffer l’air environnant. Et comme tout bon stand de tir, l’endroit était sans ouverture, et sans clim. « Résorbant » ses deux pistolets à silex dans les tatouages de ses avant-bras, la jeune femme s’essuyant le visage en prenant soin de ne rien déchirer avec ses dents, puis soupira.

J’essaie de faire des tirs réguliers, rapides, puissants ... En gardant la précision. Mais en moyenne, 2 coups par seconde, c’est presque énorme ...
Avec des flintlocks ? HA ! Avançant un peu pour appuyer sur un des boutons sur la cloison qui aurait, en théorie, séparé la jeune monstre des autres tireurs, le vieil homme observa la cible en papier se rapprocher lentement, et s’arrêter à 30 centimètres d’eux, assez proche pour être décrochée et remplacée. Il faudra que je t’en trouve un pour te faire comprendre la différence entre ton alter et la vraie camelote ... Et bien ... C’est plutôt pas mal, tout ça. Joli, pour du trente mètres. Tout dans l’ventre ! C’est voulu ?
Un peu ... Je pense surtout faire des tirs de barrage comme ça contre des ennemis avec des gilets pare-balle, histoire de pas les tuer ... La jeune femme se massa un peu la nuque, mais ses crocs couvrirent une portion un peu plus large de son visage, indiquant qu’elle souriait en voyant ses résultats.
Mouais. Ça passe. Une ou deux cartouches dans la tête et le problème serait réglé, ceci dit.
Pfff, pourquoi pas y aller au sniper, tant qu’à faire ? Là, gilet pare-balle ou pas, ça traverserait ... Elle marqua une pause, puis regarda Chip, qui l’observait avec un sourire. je crois ?
Chiche.

La jeune femme fronça les sourcils, confuse, mais il se détourna et partit fouiller un des placards à côté de l’escalier. Le regardant avec un air confus, elle patienta deux minutes ... Jusqu’à ce qu’il revienne avec un gilet pare-balle. Un vrai. Usé, mais encore fonctionnel, en théorie. Elle leva aussitôt les mains, méfiantes.

Oh oh, pas de blague hein ... on met personne là-dedans, hein ?
Bien sûr que non, grande andouille. A part Alfred, bien sûr.
Ah, ouais ... Alfred. Bien sûr.

Le vieillard jeta le gilet sur le comptoir du stand, puis se pencha pour ramasser un torse de mannequin, qui avait déjà servi plus d’une fois, lui aussi. Le posant sur le comptoir, il lui passa le gilet, puis l’accrocha à la place de la cible de papier, et le fit reculer à 50 mètres. Puis, d’une main flétrie, il invita la jeune femme à reprendre, et se recula légèrement. La jeune femme à l’aspect monstrueux hocha la tête, et « invoqua » ses quatre armes à feux, qui sortirent chacune des tatouages sur ses avant-bras. En tenant une par main, elle les plaça dans une position particulière. Les armes se mirent subitement à briller d’une intense lumière, leurs formes se mélangeant ... Le fusil à pompe servait de crosse et de corps, la lentille, de lentille, et les deux pistolets à silex fusionnaient pour former un canon allongé et large ... Le tout cessant de briller pour former un fusil sniper. Peu orthodoxe et un peu cartoonesque, mais bon ... Après tout, l’alter était influencé par le mental de son utilisateur. Laissant tomber une main à sa cuisse, la jeune femme en tira une balle du tatouage situé là, et l’observa. Puis, elle épaula l’arme à feu. Tint le canon et la crosse de deux mains. Activa le levier de l’arme de la troisième. Et chargea la balle dans la chambre avec la quatrième. Elle remit le levier en place, aligna son œil au réticule, souffla un grand coup par le nez ... Avant de baisser le canon de son fusil et de se tourner vers Chip.

Tu me donnes le signal ?
Pfffffrt, tu l’as le signal. Vas-y.
Noon, alleeeeez ...
Le vieil homme soupira, s’humectant les lèvres ... Puis hocha la tête, attendant qu’elle n’épaule à nouveau son arme. Lorsqu’elle remit Alfred en joue, il patienta un instant, puis lâcha un Espace de tir dégagé ... Feu ... Feu.

Une détonation autrement plus puissante que toutes les précédentes résonna dans toute la pièce, accompagnée d’un léger flash au niveau du canon du sniper. Alfred fut littéralement arraché du crochet sur lequel il était monté, et parcouru peut-être 5 ou 10 mètres avant de percuter le sol poussiéreux du stand. Mais même à cette distance, Chip avait parfaitement repéré que, encore 40 mètres plus loin, le mur aussi avait pris des dégâts ... Elle lui avait déjà expliqué que, à Seattle, dans le stand de son père, elle n’avait pas le droit de tirer au sniper parce qu’il ne « tenait pas à ce que quelqu’un dans la rue se prenne une balle ». Ici, ils étaient sur les docs, et derrière ce mur, il y avait juste une vieille jetée en béton armé dans laquelle personne ne remarquerait jamais le moindre trou ... Mais tout de même.

Alors ... Je ... J’l’ai percé ?

La voix venait ... D’un peu trop bas. Se tournant, Chip se retint de pouffer. La jeune femme à la peau rouge était étalée sur le dos, son fusil dans un bras, avec l’expression de quelqu’un qui n’avait pas prévu que sa tête percuterait le sol comme ça. Il lui tendit cependant une main, qu’elle saisit sans trop de mal pour se relever.

Aye ... Aye, tu l’as percé, oui. Et l’pauvre Alfred aussi, j’dirais. Il sera bientôt temps qu’il prenne sa retraite. Comme cet endroit ...
Pfff, recommence pas ... Il est très bien, cet endroit. Un p’tit coup de peinture, deux trois bricoles d’électronique à refaire, et il « puera le neuf » à plein nez, comme tu dis !
HA ! Ces jeunes, qui croient qu’avec un peu d’huile de coude on retape le monde ... Et moi ? Deux trois rustines, on me change une hanche, un coup d’pompe à vélo et j’repars à bloc à ton avis ?
La jeune femme se gratta un peu la nuque, désassemblant son fusil, et faisant disparaître le fusil à pompe à levier et la lentille. ... P’têt bien ? Qui sait ?
Bah ... De toute façon, j’vois pas qui trouverait le moyen de se débarrasser de moi d’si tôt, c’est pas d’main la veille que j’ferme boutique.
Je veux, ouais ! Où c’est que j’m’entraîne, moi, sinon ? Ya pas 40 stands comme celui-ci qui me laisseraient passer autant d’heures sans tirer une seule de leurs cartouches ...
Mouais. Sûrement une question de délit de faciès.

La tireuse, qui avait déjà pointé ses deux armes vers les cibles à nouveau, les abaissa pour se tourner vers le vieillard ... Et les deux pouffèrent de concert.

La majeur partie des « anomalies » physiques de Vermillion ne sont pas imputables à son alter, mais à son arbre généalogique, qu’on peut aisément qualifier de « spécial ».
On peut cependant, pour son alter, lister les choses suivantes :
- Les tatouages sur le corps de Vermillion sont apparus au cours de son enfance, chacun lui donnant accès à une nouvelle arme à feu. Les armes semblent « sortir » de ces derniers lorsque Vermillion les invoque : un jet de lumière part du tatouage vers sa main, formant le pistolet ou fusil qu’elle utilise. Tant que l’arme est sortie, le tatouage reste « vide » (il ne reste plus que les contours). Si l’arme est cassée / détruite, le tatouage reste vide, mais se remplit en un voir quelques jours, selon les dégâts.
- Les yeux de Vermillion résistent bien mieux aux flashs que ceux d’un humain normal, et voient mieux la nuit, mais souffrent d’hypermétropie légère.

Le père de Vermillion était un héros de seconde zone portant le pseudonyme « Hellish light » : Infernal en raison de son apparence (peau rouge sombre, beaucoup de dents, oreilles pointues et yeux noirs, caractéristiques dont il avait lui-même hérité de ses parents), et lumière car son alter consistait à produire des globes d’énergie lumineuse qu’il pouvait lancer ou tirer à sa guise. Les mécaniques de fatigue / puissance sont très similaires à celles de « Pistolera infernale », si on met bien sûr de côté les armes à feu.
La mère de Vermillion est une militaire de carrière disposant d’un alter de création et de 4 bras : elle peut produire plus ou moins n’importe quel objet, du moment qu’il sort de ses paumes. En raison de son travail, elle a très vite appris à créer des munitions, des armes à feu de petit calibre, et même un ou deux modèles de fusil spécifiques, qu’elle pouvait fournir à ses camarades durant une opération.

Il ne te reste plus qu'à terminer ta fiche
ou la compléter avec le lien de ce sujet !

GANBATTE !