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Une affaire de temps [PV Kat]
Apprentie du paternel
I'm a Cat
Dispo pour RP
Une affaire de temps [PV Kat] EFgp2Wt
19 ans
Phoenix
Héroïne
500
E
305
53
Mordred - Fate
Mwa
Capitaine Jones
Nancy Ridley
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Awards : Une affaire de temps [PV Kat] EFgp2Wt
Âge Âge : 19 ans
Alter Alter : Phoenix
Occupation Occupation : Héroïne
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Disparu
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C’était une belle journée pour Paul. Fredonnant dans le tram, le garçon se dirigeait vers l’hôpital du côté de Starway. Il était vêtu d’un costume gris clair, d’une chemise blanche et d’une cravate bleu marine. Le choix de cette cravate lui avait bien pris dix minutes. Devant son armoire à glace, il avait longuement hésité avec une unie de couleur bordeaux et une à bande marronné. Bien qu’il estimait que la bordeaux lui allait mieux au teint, il se ravisa et prit la bleue marine qu’il portait actuellement. Tiré à quatre épingles, il se sentait parfaitement à l’aise dans ses vêtements cousus sur mesure. Ses pieds, venaient tel des percussions taper en rythme la chanson qu’il fredonnait. Pour eux, il avait choisi des richelieus de couleur marron, assortis à sa ceinture. La pointure était parfaite, lui tenant la cheville pile comme il faut et lui laissant suffisamment de place à l’intérieur pour qu’il ne se sente pas étouffé.

A côté de lui, une femme lisait le journal. Perturbée par son chantonnement, elle n’arrêtait pas de lui lancer des regards insistants. Paul n’avait que faire de ces regards. Souvent, il ne les remarquait plus et lorsqu’il les voyait, il les ignorait, pensant qu’il s’agissait encore d’une personne éblouie par sa beauté. A près de quarante ans, on pouvait dire de lui, qu’il était encore bel homme. Il le savait, mais ne s’en vantait pas pour autant. Sa montre affichait dix-huit heures. Une rolex en or gris au cadran bleu marine, elle aussi choisie pour être assortie à sa cravate. Tout était millimétré, comme les aiguilles qui faisaient défiler le temps. A cette heure-ci, se dit-il qu’il aurait dû se trouver à l’Hydranneau pour observer les poissons en attendant le coucher de soleil.

« Arrêt Starway. Prenez garde au marche-pied en sortant du tram. »

Les portes du tram s’ouvrirent sur une pluie torrentielle. L’odeur était celle de la fin de l’été et de ses violents orages. Paul attendit que plusieurs personnes sortent, puis il ajusta ses lunettes de soleil, des Ray-Ban Aviator, et sortit en se couvrant d’un parapluie. Celui-ci, avait été acheté cinq minutes plus tôt dans une supérette de quartier. La distance le séparant de l’hôpital était précisément de huit-cents mètres. Pour la parcourir, à une cadence normale qui ne lui donnerait aucune crampe ou ne brusquerait son cœur, il lui fallait dix minutes. Ce trajet l’amenait à passer devant une marchande de fleurs. S’y arrêter augmenterait le temps de trajet de cinq minutes, pour un total de quinze minutes. Il continua son chemin et entra chez une autre marchande de fleurs. La fleuriste était une femme jeune, dans la vingtaine, extrêmement souriante et réactive. S’y arrêter prendrait trois minutes.

A sa sortie, il était accompagné dans une main, d’un parapluie, dans l’autre main, d’un bouquet d’une valeur de cinquante euros. Les fleurs le composant lui étaient inconnues. Tout ce qu’il savait, c’est que c’était joli et que ça sentait bon. A ses yeux, c’était suffisant. Il parcourut les derniers mètres jusqu’à l’édifice et entra par la porte de service. Une infirmière qui passait par là le salua, ce à quoi il répondit gentiment. L’hôpital comportait six étages. Pour monter au quatrième étage, il dû prendre la première à gauche, saluer un médecin urgentiste, discuter trente secondes avec Maria la patiente de la cantine et prendre un ascenseur. A la sortie de celui-ci, un long couloir aseptisé autour duquel des numéros de chambres s’enchaînait l’accueillit. Il le traversa d’un pas et rejoignit cent mètres plus loin, la deuxième partie de l’étage. Derrière les battants de la porte, l’animation reprit. Chaque médecin, infirmier ou patient qu’il croisa, échangea trois mots avec lui. Il arriva finalement auprès d’une femme brune, à peine moins âgée que lui, aux cheveux longs attachés, une paire de lunettes de vue sur le bout du nez, des talons et une blouse blanche, penchée sur un registre. Paul retira ses écouteurs.

- Bonjour Naïla. Dit-il en s’appuyant sur le comptoir contre lequel était adossée la femme.

Elle lui lança à peine un regard avant de poursuivre sa lecture.

- Bonjour Paul. Dis donc, tu es tout beau aujourd’hui.

Il sourit. Elle retira ses lunettes, qu’elle rangea dans une poche de sa blouse et commença une marche rapide dans le couloir. Paul, d’un pas moins énergique, lui emboîta le sien.

- Tu m’excuseras, je n’ai pas le temps de discuter avec toi maintenant. J’ai une opération à réaliser et des patients à voir.

- Tu ne viens donc pas au mariage de Sergio ?

La femme s’arrêta net dans sa course. Lorsqu’elle se retourna, l’expression sérieuse qu’elle arborait continuellement s’était évanouie pour de la surprise.

- Je dois en déduire que tu avais oublié ?

Mais elle se reprit.

- Il se pourrait. Oui, j’ai oublié. Le mariage est à quelle heure ?

- Je me doutais que tu serais trop occupée pour y penser, alors…

- Quelle heure ?! Réaffirma-t-elle.

- Vingt heures. Je t’ai prévu une heure trente pour terminer ce que tu as à faire et une demi-heure de battement pour te changer et nous y rendre.

- Bien. Très bien.

Elle reprit sa route vers la chambre du patient n°469, Monsieur Bettany.

- Comme je te l’ai dit, tu ne peux rester avec moi. Un de mes internes s’occupera de toi.

Évidemment, elle parlait des trois étudiants qui les suivaient depuis tout à l’heure et auxquels Paul effectua un petit coucou de la main.

- Parfait, j’adore passer du temps avec la jeunesse.

En arrivant devant la porte de la chambre, elle fit volte-face et observa ses étudiants. Son regard était clair, net et précis. Sans faille, ils n’avaient pas à la décevoir.

- Choisissez rapidement lequel d’entre vous va s’occuper de Paul. Les deux autres entrez quand ce sera fait.

Elle pénétra dans la chambre, fermant la porte derrière elle. Se retournant vers les étudiants en plantant son parapluie dans le sol, Paul leur sourit.

- Eh bah, j’espère qu’elle n’est pas toujours aussi sèche avec vous. Bien, lequel d’entre vous à envie de faire une partie carte avec moi dans la salle de repos ?
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