L’alter « Darwinisme cauchemardesque» se résume de façon très simple : à chaque fois que le corps de l’utilisateur est blessé, l’alter le fait évoluer contre ce qui l’a endommagé. Un os cassé ? Il deviendra plus dur ou plus flexible. Une brûlure ? La résistance de la peau à la chaleur augmente. Une maladie ? Le système immunitaire deviendra plus agressif.
La sélection naturelle permet aux individus les mieux adaptés d’un groupe de prospérer dans un environnement donné.
Le darwinisme cauchemardesque adapte l’individu pour qu’il prospère par rapport à son environnement et à son groupe.

Le corps de l’utilisateur génère et tolère les modifications plus ou moins extrêmes provoquées par l’alter. Lesdites modifications ont un caractère quasi-permanent (elles peuvent elles-mêmes être modifiées plus avant par la suite), mais contre toute attente, elles ne sont pas retranscrites sur l’ADN de l’utilisateur, ce qui signifie qu’il est impossible de « juste » reproduire son physique de l’utilisateur à l’instant T en prélevant des échantillons.

Non liées à l’alter ? Absentes.

Bien que l’alter ait fini par conférer une capacité de régénération des blessures supérieure à la moyenne, il ne permet pas d’accélérer ce processus au point de guérir d’une blessure grave en plein combat. Bien qu’il ait également ralenti le vieillissement à l’extrême, il ne rend pas « immortel » et n’empêche pas certaines blessures d’être théoriquement mortelles.
Il rend juste affreusement difficile de provoquer ces blessures.
Il n’est pas possible de contrôler mentalement les modifications physiques entraînées par l’alter. L’utilisateur ne peut par exemple pas sauter dans le vide et simplement « vouloir » une paire d’ailes.

Bien que l’alter puisse en théorie se déclencher suite à n’importe quel type de trauma, il demande tout de même une gravité minimum pour se déclencher, ainsi qu’un temps afin d’entrer en action : le corps ne se modifie pas en un clin d’œil. De plus, les modifications sont définitives.
Ces deux dernier points seraient sujets à débat cependant : il semblerait que certaines modifications puissent apparaître rapidement … Puis disparaître lorsque le combat est terminé et qu’elles ne sont plus adaptées.

Cet alter est passif et n’est pas contrôlé. Il est donc actif en permanence, en théorie. Cependant, il serait peut-être possible de le « bloquer » afin d’éviter que le corps ne se modifie trop, ou d’une façon indésirée. Les technologies anti-alter semblent permettre d’éviter l’apparition de nouvelles modifications, sans pourtant « annuler » celles qui ont déjà été finies, en particulier si elles sont présentes depuis longtemps.

Citation :

Dans un premier temps, l’utilisateur fut lâché d’une hauteur de 6 mètres. Elle se brisa une jambe et un bras à l’impact, et souffrit de contusions, d’entorses et d’une commotion légère. Temps de convalescence avant un retour à 100% : 2 mois et demi.
Les radios mirent en évidence une modification de la structure osseuse afin de la rendre plus résistante aux efforts de torsion. La boite crânienne s’épaissit, et le liquide dans lequel baignait le cerveau du sujet changea de composition pour devenir plus visqueux.
Le second lâcher fut fait de 9 mètres de haut. L’utilisateur ne souffrit d’aucune fracture nette, mais plusieurs os furent fragilisés. Un troisième lâcher fut effectué une semaine plus tard, de 12 mètres. Il provoqua la fracture d’un os déjà fragilisé, ainsi que de nouvelles blessures notables, bien que moindres en comparaison aux deux premiers lâchers.
Après le 20ème lâcher, l’utilisateur était capable de résister (pas de fracture ou de lésion notable) à un impact avec une surface en béton, et ce après avoir atteint sa vélocité terminale.

Les parents de l’utilisateur faisaient partie d’une génération pour laquelle les alters n’existaient pas encore.

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