Un paysage sans signification défilait devant les regards absents de « Samuel ». Les derniers jours du jeune homme, mouvementé et désagréable, n’avait pas été de tout repos, entre son nouveau travail, et ses quelques rencontres gênantes qu’il avait fait jusqu’alors. l’ingestion de quelques somnifères – dont il avait dépassé la dose conseillée -, cette nuit avait été particulièrement éprouvante, à tel point qu’en plein milieux, poursuivis par de vieux fantômes, partagé entre la fatigue, la crainte et l’ennuis, il n’avait pas sus résister à l’attrais des stupéfiants entreposé au fond de sa boite a pharmacie, et bien qu’une petite quantité de ghb l’aida à fermer l’œil, l’anxiété qui le repris quelques heures plus tard le poussa a en prendre à nouveau, dans le simple but d’oublier un moment ses démons.

Une sotte idée qu’eut alors le jeune homme que de partir en ville pour exercer son métier et devoir. Il s’était engagé dans le premier taxi venu après avoir ingurgité une énième tasse de café, et avait demander d’être conduit en centre-ville, toujours incapable qu’il était de monter à bord des bus bondés de Starfish. Rapidement, cela dit, il se rendit compte qu’il serait difficilement en état d’exercer correctement son travail. Défilant à travers les rues à une allure pourtant raisonnable, le blond parvenait difficilement à distinguer les formes. La fatigue et la drogue aidant, chaque bâtiment semblait rester plusieurs secondes devant ses yeux dans une ribambelle floue de couleurs ternes propre aux environnements urbains. Samuel ferma les yeux en fronçant les sourcils, tachant de faire fi des nausées qui bousculait ses entrailles.
Rapidement, le jeune héros, bien que plein de bonne volonté, se rendit à l’évidence. Dans son état, ce n’était pas vraiment une bonne idée de travailler.
Il poussa un long soupir, et, les yeux toujours clos, il avança doucement la tête vers le siège conducteur.

« Bonne nouvelle pour votre compteur. Finalement, il faut que vous me rameni- »
« MERDE ! »
Cria le chauffeur en freinant brusquement, l’élan du véhicule entrainant en avant le blond dont le souffle fus coupé par la ceinture qui lui empêcha de passer sur les sièges de devant. Plus ou moins réveillé par cette brutale interruption, et vexé par la même occasion, Samuel monta d’un ton contre le chauffeur.
« Bordel ‘y vous prend quoi ?! »
Le chauffeur répondit en regardant à gauche de son véhicule.
« Désoler m’sieur, un chauffard qu- » le fait que Samuel avait suivis le regard du conducteur, mais aussi qu’un fracas assourdissant se fis entendre une seconde plus tard lui permis de se faire une idée assez claire de ce qui venait d’arriver. Son regard c’était poser sur le camion à l’origine de leur arrêt brusque au moment ou ce dernier entrait avec un panache quelque peu malvenu dans la vitrine d’un restaurant qui semblait assez pleins. Le jeune homme lâcha un juron avant de tendre trente dollars au taxi.
« Gardez la monnaie. »
Ceci dit, il sortit du taxi d’un air quelque peu pompeux qui le rendis relativement impressionnant jusqu’à ce qu’il titube légèrement sous le poids de son propre corps pourtant plutôt svelte. Pendant un instant, il hésita, et les cris de quelques enfants finirent de lui donner la motivation suffisante pour faire le premier pas en avant. Rapidement, le héros se saisit de son sabre enveloppé dans un épais tissu blanc qui le cachait assez efficacement, avant de s’avancer vers le restaurant à pas rapide. Il approcha en passant une main dans le tissu enveloppant son arme, et fut aussitôt pris d’une vigueur nouvelle. L’homme entra en trombe dans le restaurant, ne manquant pas d’un certain charisme malgré son visage fatigué. Vêtus d’un élégant costards noir, d’une chemise Bordeaux et de gants blancs couvrant bien son corps il aurait pu inspirer au premier regard cette aura imposante et intrigante qu’inspirais les nobles Anglais les plus prestigieux, s’il n’avait pas porté en plus cette immonde cravate verte pâle couvert de pois roses criards irréguliers.
« Il y a des bléss- » il s’interrompit pendant sa question, remarquant la voix qu’il n’avait pas distingué entre les cris et les plaintes.
Il faut crier à s'en niquer les cordes vocales pour être aidé ! Personne ne vous sauvera."
Samuel tourna son regard vers la voix et soupira intérieurement. Ce genre de chose changeait la donne. L’homme était presque dos au jeune héros, et tenait en joue un otage en beuglant quelques absurdités assez classiques que le blond avait déjà entendus. Ce dernier regarda l’homme, bandant les muscles, puis s’interrompis en regardant la main de ce dernier. Il tremblait ?...
Numéro un était fatigué, mais pas au point de ne pas savoir quand il allait faire une bêtise. Et, en l’occurrence, le fait de tenter d’assommer un homme tremblant tenant une arme pointée sur le visage d’une personne lui semblait peu judicieux. Et tuer par-derrière un vilain devant des témoins n’était pas vraiment une bonne idée pour son image. Un élément avec lequel les héros devaient tout le temps jouer… L’image. Tout le monde voulait sans doute que cet homme soit tué, mais une fois cela fait, devant les cameras, ou même devant leur proche, la plupart des gens déclareraient sans doute qu’un tel comportement est inadmissible et inexcusable… Pour tuer, un héros ne doit pas avoir d’autres choix… Même si la situation d’aujourd’hui était plus permissive.

Rapidement, les yeux du grand blond parcoururent la salle. Il y avait quelques blessés, des gens paniqués, dont quelques-uns qui avaient remarqué son arrivé, et qui lui lançait des regards à la fois intrigués et terrifier… Globalement, il ne semblait pas y avoir eu de mort, par chance. Cela dit, il fronça les sourcils lorsqu’il remarqua que parmi les spectateurs et les victimes se trouvaient trois personnes qui ne semblaient nullement paniquée ou inquiète. Au contraire, l’un de ces trois hommes avait même l’air de maîtriser la situation, et l’un d’eux était penché sur une des victimes… Un cours instant permis a Samuel de comprendre que ce dernier individu était en train d’offrir des soins primaires a un blesser, et le jeune Français si cet infirmier était un complice présent pour éviter de plus gros problèmes, ou un médecin qui était au bon endroit au bon moment. Finalement, gardant un œil peu attentif malgré ses efforts sur les trois hommes, Samuel s'interrompit le speech du terroriste.

« Poste ton arme. »
Le camionneur fou se tourna brusquement vers Samuel, dont la posture n’avait rien de provoquant ou d’agressif.

« T’es qui ?! » S’exclama-t-il. Samuel leva sa main libre, ce qui eut pour effet d’affoler le criminel qui poussa son arme contre la tempe de son otage.
« Tente rien d’con ! J’vais la buter et j’buterais les autres si besoins ! »
Samuel s’interrompit dans son geste, et baissa la main. * j’ai… Fait une erreur en attaquant pas le premier, pas vrai ?...*
« Je me présente. J’suis Sam-.. The Storyteller. Hero pro. Comme tu le sais... » Bien que Samuel faisait toujours face au voyou, ses yeux se tournèrent vers les trois hommes qu’il avait repérés. Bien que l’un d’entre eux semblait garder une attention sur la scène, il s’occupait toujours de son patient. Les deux autres cela dit, se lancèrent des regards inquiets que le blond, l’esprit trop embrumé par la drogue, ne pus identifier. Cela dit, il serait évident pour un observateur averti que la simple venue d’un héros leur avait déjà donner l’impression de perdre quelque peu le contrôle de la situation. Samuel repris.

« Comme tu le sais, la loi veut que je te donne une sommation avant d’intervenir. Mais je suis pas la pou- » les beuglements du camionneur, visiblement peu enclins au dialogue, couvrirent la phrase de Samuel qui sera les dents, sans doute trop fatiguer pour faire preuve d’autant de patience qu’en temps normal.
« J’en ai rien à foutre de ta sommation ! Tu crois que tu me fais peur ? T’es un pion et j’me laisserais pas manipuler par un type comme toi ! »
Un voile blanc passa devant le regard de Samuel, et ses yeux cherchèrent pendant un moment celui auquel il faisait face. Le corps du blond était lourd, et malgré le fait que son alter lui permette de garder équilibre et prestance, ses yeux ne trompaient pas sur son état de semi-confusion.
« Je suis pas là pour péter des culs, comme je le disais. Je peux t’aider. Qu’est-ce que tu veux ? »

« Tu peut pas m’aider ! j’m en fous d’ton aide ! j’veux le patron ! J’veux voir ce salaud ! Vous autres les héros, vous pensez que vous pouvez tout vous permettre… » Pendant que l’homme déblatérait à nouveau, ses inepties, Samuel regarda autour de lui. Alors ce type voulait voir le patron ? Il avait un compte à régler ? Probablement, pas une affaire de mafia, ce type avait l’air sous stupéfiant, mais ce restaurant n’avait pas l’air d’un coin douteux…
Pendant un petit moment, le blond tenta de négocier avec le criminel, mais ce dernier ne semblait pas vraiment vouloir céder quoi que ce soit. Contrairement a ce qu’avais penser le jeune héros, cet homme semblait être conscient de sa situation… Finalement, il tenta une dernière approche, et avança d’un pas… Il devait se faire pointer par l’arme, ou tirer dessus. Il fallait que ce type éloigné son otage du canon de l’arme, juste un instant !
« Écoute mon gars. Je peux t’aider. Je connais des gens. J’pourrais t’épargner bien des années de taules si tu laisse juste cette personne en paix… »
Voir Samuel approcher, même doucement, sembla beaucoup stresser le vilain, et bien que le regard du héros était dur, ce dernier ne semblait pas non plus totalement confiant.

Fait attention, Storyteller ! J'ai déjà essayé de parlementer avec ce forcené... Et ses deux complices là-bas n'ont pas flanché non plus en entendant parler de peine à perpétuité !

Le regard du héros se tourna vers l’homme qui venait de parler, l’examinant rapidement malgré sa vue troublée. Il s’agissait d’un des hommes qui le blond avait remarqué en premier, lorsqu’il était entré dans le restaurant. Un de ceux qui n’avaient pas l’air de paniquer un seul instant. Malgré le fait qu’il semblait avoir de bonnes intentions, une voix résonna dans le crâne de Samuel, lui instant de se méfier de cet homme. Bien évidemment, Portemort n’allait pas laisser le héros exercer son métier en paix… Finalement, il hocha la tête.
« Entendu. Merci ! »
Cet homme pouvait être un complice, mais il semblait plus probable qu’il soit un collègue du blond. En tous cas, sur le moment, il s’occupait de soigner un blessé et Samuel l’en remercia aussi, intérieurement cette fois.
Cela dit, et bien que les intentions du médecin semblassent louables, son avertissement ne fit qu’énerver le criminel, qui beugla a ses complices de passer a l’action. Vivement, le héros tira vivement le drap autour de son arme, et sembla se préparer a la dégainer, mais l’attaque qu’il attendait ne vint pas. Les serveurs qu’avaient dénoncer le médecin se mirent pourtant a trembler, et il sembla évident à Samuel qu’ils ne représenteraient pas une menace. Nonobstant cette gène qui n’en fut finalement pas vraiment une, la posture du sabreur redevins plus calme. L’homme, espérant que cet imprévu calmerait les ardeurs du criminel, fut surpris par l’assurance de ce dernier. En effet, quelles que soient ses raisons d’agir, le preneur d’otage n’avait plus rien à perdre.

La porte du fond du restaurant fut enfoncée sans vergogne par un nouveau complice rondouillard, bien plus déterminer que ses deux compères serveurs. Ce dernier perturba un instant Samuel, la faute peut-être, a une semi-nudité que le blond n’apprécia pas. Semblant déjà assez désagréable a l’œil pour le grand blond, le ventre du nouveau venu s’ouvris en une bouche répugnante munie d’une large langue violacée a l’aspect quelque peu tentaculaire. A peine entré, le personnage commença d’ores et déjà à saccager tout sur son passage, son ignoble bedaine avalante n’importe quel obstacle, brisant de sa langue, plus puissante que Samuel ne l’aurais cru, les tables et les chaises qui le séparait des otages.
« Et merde ! » S’exclama le héros, qui avait bien remarqué que la situation lui avait rapidement glissé entre les doigts.

Une voix désagréable commença à résonner dans son crâne déjà douloureux. D’un bond impressionnant soulevant une belle quantité de poussière, il traversa en un rien de temps la distance qui le séparait du lourdaud, lui assenant un coup au visage a l’aide du manche de son arme, envoyant son adversaire valdinguer contre un mur situé à deux ou trois mètres malgré le poids non-négligeable du grossier personnage.
« Hey ! Le médecin ! Tu voulais aider ? Qu’est-ce que tu peux faire ? Et t’es un héros ? »

Samuel obtint sa réponse et grinça des dents… Ce type était un civil. Il ne pouvait pas l’envoyer chasser quelqu’un comme ça ! Pourtant, le blond n’avait clairement pas envie de laisser un danger public s’enfuir. Il tourna la tête vers le fuyard d’un air agacé, quand une langue violacée s’enroula autour de sa cuisse, déclenchant chez lui un frisson de dégoût. Il tenta de donner un coup de fourreau dans la langue, qui ne fis que se tendre légèrement. Probablement vexer, le glouton projeta le héros avec force contre un mur, qu’il heurta de son dos, puis sans avoir le temps de s’abandonner à son haut-le-cœur, fut trainé au sol vers la gueule béante du criminel. Le grand blond poussa un juron avant de finalement, dégainer son arme en fermant les yeux. Une confiance nouvelle s’empara de lui, et une voix que lui seul entendait se mis a déverser en lui quantité d’information qu’il ne pouvait analyser, mais qu’il avait tout de même l’impression d’assimiler comme s’il tout ce qu’il découvrait alors n’étaient que de banales évidences. Animé d’une vivacité nouvelle, il trancha d’un mouvement souple le bout de langue qui le tenait, roula vers l’arrière puis poussa sur ses mains pour se retrouver debout, bien droit devant son adversaire qui poussait un cri de douleur que le blond observa les mains sur les hanches, un rictus moqueur sur le visage. Avec nonchalance, il jeta le fourreau de son katana au médecin.

« Je te donne temporairement l’accès à un peu d’mon pouvoir. Tu Prends ça, et si personne n’a b’soin de ton assistance, tu vas courir après l’autre. Si tu te sens en danger, tu t’enfuis, sinon, tu fais rien d’stupide. J’en aurais pas pour longtemps ! »

Alors que son attention s’était rapidement tournée vers le médecin et les otages, le héros remarqua qu’après -il l’espérais du moins- avoir appeler les secours, un ou deux clients étaient en train de filmer la scène, plutôt que d’aider les autres. Il n’aurait pas aimé cette réaction en temps normal, mais l’assurance mal placée que lui conférais son arme lui fit voir la chose d’un autre œil.
Faisant mine - plutôt bien d’ailleurs -, de n’avoir rien remarqué, le blond trancha sans effort et d’un geste simple une table lancée par le vilain qui avait repris du poil de la bête, puis il pointa son arme vers lui. Briller un peu devant les caméras, ça ne lui ferait pas de mal.

« Quand j’aurais fini de te malmener, t’auras deux histoires à raconter.
La première, c’est comment t’a réussi à être assez con pour croire que tes conneries te mèneraient autre pars qu’en taule ou au cimetière. Et la seconde… »
Marquant une pause, d’un mouvement juste assez théâtral pour paraître impressionnant sans être nanardesque, il plia les genoux, et adopta une posture combative.
« C’est la façon dont t’a découvert que cette ville était sous la protection du storyteller. »
En terme de « punchline », Samuel avait déjà fait mieux, mais ici, il avait plus pour but de se présenter devant les caméras que de réellement blessé l’égos du criminel, qui sembla pourtant plutôt vexer. *La table !* cria la voix dans sa tête.
« Vas y ! » Cria le jeune homme au médecin.
Ci-fait, le héros tira une chaise a lui qu’il envoya d’un coup de pied désinvolte vers le criminel, qui venait effectivement de saisir une autre table qu’il eut juste le temps de projeter. La chaise s’encastra dans le meuble, se brisant tout en l’arrêtant dans sa course, et d’un bond habile et, à nouveau, quelque peu exagérer, le blond bondit au-dessus des obstacles, le sabre levé et prêt à frapper. Il accompagna aussi son petit spectacle d’un « Allons-y ! » En bon français, dernière petite folie qu’il se permit pour le moment.

Si Numero un n’était pas tout à fait certain d’avoir fait le bon choix en laissant le médecin partir seul à la poursuite du vilain, il était cela dit, bien plus sur de sa capacité à battre rapidement celui qui lui faisait face. Son saut au-dessus des meubles lui avait fait prendre une trajectoire très simple, pourtant, son adversaire n’en profita aucunement, et, contrairement a ce que le sabreur avait supposer, le disgracieux personnage recula vivement, évitant le piège du blond qui fis une moue ennuyée. Il posa le côté de sa lame sur son épaule, et son autre main vint s’appuyer contre sa hanche.
« Heinnn ? Vas-y gars, tu pourrais te laisser faire, ça embarrassera moins les gens~ » se plaignis le blond, faussement boudeur.
a nouveau, le vilain poussa un cri partagé entre la rage et la douleur, se saisissant, de ses mains et de sa langue, d’une autre table, et a nouveau, le jeune homme tira une chaise du pied « Tu n’vas pas me lancer tout le mobilier si ? » Demanda Numéro un, faussement excéder.
Cependant, plutôt que de lui envoyer la table au visage, le vilain préféra sprinter vers lui.
*devant toi !*
Murmura le sabre entre deux murmures tentateurs, déclanchant chez le blond un ricanement joueur.
« Je l’ai vus bien sûr ! »
*c’est un piège ! »
« Mais non ! Ce type ne comprendrait même pas le concept de feinte ! »
Sans se mettre particulièrement en garde, le garçon plaça tout de même son bras sur la trajectoire du meuble, qui le heurta de plein fouet et s’ouvris en deux.
Visiblement peu enclin à se méfier de son adversaire, le bras du blond tremblait, pourtant, lui se mis à rire au éclat, moquant une fois de plus les muscles « faiblards » selon ses propres mots, du vilain. Pourtant, une sensation de brûlure stoppa net ses rires. S’examinant rapidement, le jeune homme, aux nerfs endormis par le sabre constata que son corps était couvert d’un liquide visqueux qui dissolvait à vitesse grand V son costume, mais qui attaquait aussi sévèrement sa peau. Pendant une fraction de seconde, il observa le sourire malsain du vilain qui se préparais à déglutir de nouveau sur le blond. L’instant d’après, son visage jusqu’alors moqueur et son attitude taquine changea du tout au tout. Les voix qu’il entendait réclamaient vengeance, et la sensation ressentie malgré l’effet inhibiteur de douleur de Portemort énerva très rapidement son esprit affaibli par la volonté de l’arme. Le blond sauta brusquement quand les vomissures blanchâtres du vilain lui furent une fois de plus lancées. Il sentit la salive et les sucs glisser sur sa peau en la rongeant lentement, et poussa à son tour un cri de rage en atterrissant, et tourna brusquement sur lui-même, projetant dans la pièce une partie des liquides le recouvrant.
* à nouveau, tu te retrouves en position de faiblesse. On va finir par croire que tu aimes ça. Des liquides louches qui te coulent le long de la peau, ton corps qui tremble malgré ma force ébranler par la douleur et tes vieux démons. Tu es sûr que ta rage sera suffisante pour éviter de retourner là où est ta place ?
Ou peut-être que la sensation de ses liquides coulant entre tes cuisses te manque-t-elle ?*

Malgré le fait qu’il lutta de toutes ses forces contre les volontés de l’arme, ce fut un cri qui sortit Nathanaël de sa transe. Il ne savait pas exactement combien de temps, il était resté dans cet état d’euphorie, mais une chose était sûre, il avait perdu le contrôle de ses émotions un moment. Ses sens lui revinrent et des goûtes rouge vif qui volaient devant son regard attirèrent son attention. Il cligna des yeux, et les écarquilla d’un coup en réalisant ce qui se passait. Chacune des dents sur le ventre du « monstre » étaient tranchée, et son bras volait devant le visage de Samuel. Un frisson le parcourut lorsqu’il aperçut le visage de son adversaire. Ta tête rondouillarde était déformée par une expression oscillante entre la douleur et une terreur désespérée. Le nez en sang, le visage couvert d’hématomes, et le corps mutiler par de nombreuses coupures peu profondes trop précise pour donner l’impression que le but du blond était de se contenter de frapper son adversaire
Il lui semblait assez clair qu’il avait perdu le contrôle. Le cri provenait d’un otage, visiblement horrifié, et elle n’était pas la seule à regarder le ‘héros’ avec un dégoût terrifié. D’autres clients beuglaient des encouragements rageurs à l’adresse du jeune homme, qui fus encore plus dégoûte par le fait que certain cautionnais, et appréciais la violence dont il avait fait preuve. Rapidement, il lança un regard coupable vers le vilain qui tremblait et gémissait a ses pieds.
Lentement, il leva une main tremblante pour attraper la cheville du blond, et dressa légèrement la tête vers lui.
« pitié… Arrête...»

Le jeune homme dégagea son pied, et recula, le visage partager entre le regret et la colère. Lentement, il déglutit. Cet homme allait sans doute survivre, mais il était assez probable qu’il porterait pour le reste de sa vie les traces de ce combat… s’il n’y succombait pas. Une intention agrécive attira vaguement l’attention du héros, qui tourna son regard vers le médecin qui s’approchait de lui. Le blond le fixa un cours instant sans rien dire. Il était probable que voir le vilain dans cet état n’avait pas plus au médecin, et Samuel secoua la tête en soupirant. Il hocha la tête quand il reprit le fourreau, fixant durement le médecin ou les otages. Pourtant, son attitude changea du tout au tout quand il rangea l’arme dans son fourreau. Jusqu’alors droit et dans une posture fière, son dos se voûta et ses jambes se mirent a trembler légèrement quand la lame fut complétement couverte par le fourreau. De plus, il se mit à haleter un peu et ferma les yeux un instant, tachant d’ignorer la douleur des brûlures de l’acide. Un peu de soin lui serait sans doute nécessaire.
Samuel sera les dents, et enveloppa son arme dans le grand tissu blanc. Aussitôt cela fait, il se sentit pris de vertige. Les voix dans son crâne continuaient de le harceler, pourtant, il avait l’impression que toutes ses forces l’avaient abandonnée. Seul lui restait alors ses compétences d’humain, et son esprit affaiblit par la tentation.
Le héros présenta un sourire fatigué au médecin.
« Compris. » Commença-t-il.
« Merci pour le coup d’main. J’suis désolé de t’avoir impliqué là-dedans. Je peux peut-être t’offrir un verre ou quelque chose du genre, pour te remercier ? »
Les sirènes de véhicule de police ou d’ambulance se firent entendre au loin, et le blond tourna la tête.
« Pas trop tôt. » Marmonna-t-il pour lui-même, avant de jeter un œil au restaurant.
« Ce n’est pas impossible qu’ils nous offrent quelque chose, mais vu l’état du mobilier, ils doivent avoir autre chose à penser. Sur le moment.
Quant au sabre… »
Le blond fut interrompu par ses propres pensées. Il n’avait pas encore vu les otages ! Il leur jeta un œil, mais pour l’instant, tout semblait aller bien. Dans la rue, quelques voitures de police ou d’ambulances s’arrêtèrent, ainsi que, plus loin, un petit véhicule de télévision. Samuel se tourna vers le médecin.
« Je vais vite fait faire un rapport à la police, et on parle de tout ça juste après, déso’. »
Il sortit du restaurant à pas prudents, et, cédant aux désirs des voix, passa à nouveau la main dans son tissu. L’effet fut immédiat. Un frisson de soulagement parcourut tout son corps quand la sensation de sécurité et d’assurance se saisis à nouveau de lui. Son pas devint plus sûr, et son regard plus vif, bien qu’il ne semblât pas non plus au mieux de sa forme. Il se dirigea vers un gradé de la police avec lequel il discuta quelques minutes, puis un reporter suivis d’un homme plutôt imposant armé d’une caméra lui posa quelques questions auxquelles il répondit rapidement avant de s’excuser et de retourner voir le médecin.

« C’est pas impossible que les flics te demandent un rapport aussi, même si je leur ai résumé ce que tu a fait. Et je ne sais pas si ça t’intéresse, mais si tu veux passer à la télé, je peux t’amener devant la caméra, je suppose. »
Le blond se gratta l’arrière du crane, la main toujours dans le tissu de son arme, l’air plus détendu. Il souleva avec précaution le vilain qui poussa un gémissement de douleur, tachant de ne pas trop lui faire mal, et l’emmena vers une ambulance.
« Mon Alter, c’est l’arme du conteur. Je peux donner du pouvoir a des objets, et confier temporairement ces objets à des gens. Pour le coup, ce que tu as eu, c’est le rangemal. Une de mes armes fétiche… » Il avait menti. Un peu du moins. Donner trop de détail exact à propos de son alter n’était pas une bonne idée, aussi avait-il préparer depuis longtemps une explication biaisée de son alter, pour éviter de prendre trop de risque.
« La voix que tu as entendue est celle du sabre. Chacun de mes objets vient avec un malus, et celle-ci en fait partie. Je ne sais pas exactement ce qu’elle est ou ce qu’elle fait. Elle est omnipotente, je crois, et connais tout de l’utilisateur de l’arme. Son but est de te faire faire des conneries… Elle ne te gêne pas trop, j’espère ? Tu n’as pas utilisé l’arme longtemps, elle disparaîtra bientôt. »
Il déposa le vilain dans l’ambulance avant de décrire rapidement son état a l’infirmier qui regardait la gueule béante du ventre du criminel avec un certain dégoût.

Numero un se trouvait intrigué par son compère. Ce garçon a la coupe improbable, maniéré et réfléchis était un original. À peine le héros avait-il eut le temps de répondre à quelques questions, tant de la police que des journalistes, que rangeant quelques choses sous sa veste, il prenait déjà un air pensif, une lueur passionnée dans le regard. Il fut à son tour appelé pour témoigner rapidement auprès d’un agent qui le laissa vite tranquille, et Samuel ne put s’empêcher de remarquer l’habileté avec laquelle cette personne évitait les caméras. Le héros ne s’en inquiéta pas cela dit. Que ce soit par peur, méfiance ou d’autres raisons, nombreux étaient les gens qui refusaient de se mettre en avant. Numéro un comprenait cette démarche. Lui, pourtant, aimait se faire remarquer. Sans vraiment se l’avouer, son esprit cherchait toujours à attirer à lui l’attention ou l’affection qu’il pouvait. Peut-être par peur de se sentir oublié ou ignorer… Où peut-être pousser par ses ambitions stupides.

Rapidement, la conversation entre le médecin et le policier pris fin, et le premier revint auprès de Samuel, le regard plein de question. Il fit cela dit semblant de faire preuve de retenue en invitant le héros à prendre un thé. Samuel aurait apprécié hésiter. Il était mal en points et fatigué. Et bien qu’il eût trouvé un moyen de régler ce problème, ses vêtements se trouvaient dans un piteux état. Pourtant, le jeune homme trop impatient tenta de saisir le bras de Samuel pour le tirer littéralement avec lui. Naturellement, il n’obtient qu’une réaction violente du héros. Ce dernier repoussa avec bien plus de force qu’il ne lui aurait fallu le médecin d’un grand mouvement du bras, le jetant presque littéralement plus loin. Le héros eut pendant un court instant un regard plein de colère diriger vers Cyril, et il aurait sans doute eut l’air inquiétant si son corps n’avait pas tremblé doucement. Se redressant de la position défensive qu’il avait instinctivement adopté, il se dirigea à pas rapide vers le médecin.
« Et M-mince, bredouilla-t-il. « Je suis navré… Écoute. Je… Je vais venir, mais s’il te plaît. Evite de me toucher. J’ai de mauvais réflexes. » s’excusa-t-il alors que quelques personnes les regardaient avec suspicion.

Un agent de la paix vint rapidement voir s’il y avait eu un problème, et après s’être assuré que tout allait bien, repartit tandis qu’un autre donnait au héro un pantalon en bon état. On devinait à l’échange qu’il eut avec le héro qu’ils avaient probablement abordé le sujet lorsque ce dernier avait fait son rapport, et après un passage rapide mais nécessaire dans les toilettes miraculeusement en un seul morceau, du magasin, Numéro Un fut de nouveau prêt à partir. Un pantalon de police, sa veste de costar retirée, pas grand-chose, mais bien assez.
Le blond suivit l’impatient médecin, qui avait déjà été probablement bien contrarié à devoir tant attendre. Samuel semblait d’ailleurs assez mal à l’aise à cette idée d’ailleurs. Pourtant le scientifique ne sembla pas lui en tenir rigueur trop longtemps. De fait après quelques excuses, et une fois la situation réglée, sans pour autant que numéro un ne donne d’explication supplémentaire pour expliquer son agissement, tout deux se mirent en route vers le salon de thé dont avait parler le médecin. En chemin, le jeune docteur s’étala sur une passion que le héro trouvait compréhensible, bien qu’il ne la partage pas. D’autant plus que ça ressemblait un peu plus à une obsession qu’a une passion, chez l’intriguant personnage. Cela dit, l’avantage de cette situation fut que le trajet fut plutôt animé, et passa plutôt vite. Le jeune blond haussa un sourcil lorsqu’il entendit parler de thèse. Malgré le fait que son interlocuteur était jeune, il en avait probablement dans le crâne. Ce type devait être incollable sur le sujet, et Nathanaël sentait bien qu’il ne pourrait pas apprendre grand-chose à cette personne, sur ce sujet du moins.
« Oh ! j’ignorais tout ça. » S’exclama le jeune héro, curieux.
« En fait, c’est même un problème qui ne me viendrait pas en tête avant de le rencontrer. Par contre... » Le jeune homme fut interrompu par l’arrivée au salon. Le médecin poussa sans hésitation la porte de l’établissement, suivis par Numéro Un qui lança quelques regards intrigués autour de lui. Ce lieu, plutôt singulier, faisait office d’anomalie dans le paysage habituel des grandes villes américaine. Calme, insonorisé et jurant totalement avec les autres entreprises dans le même genre… Numéro un appréciait cet endroit.

Sa contemplation fut momentanément interrompue par un petit moustachu à l’allure distingué qui s’adressait au docteur. Apparemment, le garçon était ici un habitué, mais la surprise dans la voix de l’homme indiquait assez clairement que le « docteur Jenner » était habitué à se présenter ici seul, et probablement en compagnie de ses livres. Peut-être que cet homme préférait simplement apprendre seul plutôt qu’avec d’autres. C’était compréhensible, même si le blond aurait sans doute préféré travailler avec d’autres gens, s’il n’avait pas occupé cette fonction. En tout cas l’atmosphère agréable de ce lieu n’était pas sans effet sur le garçon dont les épaules se délièrent un peu.
Ils servent le meilleur thé de la ville si je puis me permettre, j'espère que tu sais en apprécier les nobles bienfaits. Annonça le Jenner alors qu’ils s’installaient.
« Je tourne plutôt au café en général. » Plaisanta Samuel. « Mais je n’ai jamais rien contre un bon thé. »
Peu après ils s’installèrent. Malgré sa sérénité, le héro se trimbalais depuis un moment avec un petit air je-m’en-foutiste quelque peu agaçant.
Pour le moment, sa main était toujours dans les tissus de son arme et les cernes sur son visage étaient toujours évidents, mais son sabre lui donnait probablement l’énergie suffisante pour ne laisser paraître aucune trace de fatigue dans ses gestes, tous fluide et joliment méthodique. Le docteur assaillis de questions le blondinet qui eut un sourire semblant attendris un peu désagréable.
« Pour commencer, je pense que tu t’en doutes, mais je ne vais pas tout te dire maintenant. Un alter, c’est un peu comme une arme secrète. Moins il y a de gens au courant, moins on a de chance de trouver mes points faibles, si j’en ais. »
Il se racla la gorge et croisa les jambes, toujours avec ce petit on-ne-sait-quoi décelable dans ses mouvements, devenant de plus en plus évident au fil du temps, qui lui donnait un petit air, il fallait le dire à défaut d’avoir d’autres mots, de connards pédants.

« Mais pour faire simple, mon alter me permet de donner des capacités spécifiques a des objets suivant certaines conditions. Les capacités doivent être cohérentes entre elles, mais j’ai pas encore vu de limites à ces « cohérences » hormis les conditions à suivre.
Et pi pour c’qui est de la voix… » Il marqua une pause un instant. La question n’était pas difficile, mais elle demandait réflexion. Il n’avait jamais dans l’enceinte confinée du laboratoire, causer de gros dégâts à cause de son arme. Son visage désagréable, c’était quelque peu estompé, pendant un petit instant.
Finalement, le garçon répondit, plus concentré. Il ouvrit la bouche, mais sembla se raviser. Après tout, qui était ce type pour lui poser ce genre de questions ? Certes, il avait été utile plus tôt, mais numéro un aurais très bien pu faire ça tout seul ! Et puis ces voix qui ne cessaient de lui chuchoter des idioties…
*Taisez-vous ! Je sais parfaitement ce que je fais ! Je suis bien trop résistant a vos âneries pour céder à vos conneries !*
*Ohhh ? Tu me défis ? Tu te crois plus fort que tout le monde ?*
*Que toi ? Bien sûr. Ton influence sur moi est médiocre, tout au plus. *
*Contrairement a celle que tu a sur les vieux répugnant ?*
*Ahhh ? Tu essayes de m’avoir avec ces provocations idiotes. Des barres, tu m’fais pitié !*
Cette ennuyeuse conversation interne avait commencé, en réalité, depuis quelques minutes.
Il fronça un peu les sourcils.
« Céder à ces trucs ? Naaan. C’est pas mon style. Je me connais. J’ai pas vraiment de limites. Le sabre sait que je peux le remplacer par ce que je veux, et quand je le veux. Disons que dans notre relation, je suis clairement en position de force. »

Le serveur de plus tôt vint à leur table, sans doute pour prendre leurs commandes. Il commença par numéro Un, déjà une idée de ce que voudrait le docteur. Il haussa un sourcil devant la tenue de Numéro Un, peut-être un peu trop a son aise, et jeta un bref regard au médecin avant de reprendre une tenue parfaitement professionnelle.
« Avez-vous choisi ce que vous prendrez monsieur ? »
« Attendez… » Commença le héro en saisissant rapidement la carte qu’il parcourut brièvement.
« Mhh.. J’aime bien le Earl gray, mais je connais déjà. Surprenez-moi. Un truc qui réveille si possible. »
L’homme hocha la tête, avant de se tourner vers le docteur.
« J’imagine que vous ne changez pas les bonnes habitudes docteurs Jenner ? »

Plus le temps passait, plus l’attitude du grand blond contrastait avec l’ambiance calme et distinguée du salon de thé. Le jeune homme écoutait d’une oreille distraite les mots du docteur, et bien qu’il répondît à ses questions avec lassitude, le blond n’avait pas l’air de pouvoir suivre une conversation intelligente bien longtemps. La tête renversée a l’arrière du siège dans lequel il s’était affalé, son regard parcourait la pièce comme s’il y cherchait quelque chose de distrayant. Plus que las, le comportement du blond était surtout plutôt insolent.
Évoquant non sans orgueil sa position de force face au sabre, qui n’était clairement pas aussi flagrante qu’il aurait aimé le croire, le médecin lui répondis avec un calme et une patience que Numéro Un aurais admirer en d’autres circonstances, mais qui l’agaçaient un peu sur le moment. Ce type semblait être un autre de ces intello chiant aux conversations sans intérêt. Lui, était un homme d’action ! Il avait du mal à comprendre pourquoi il avait accepté cette invitation au premier abord ! Au moins, le médecin n’avait pas tordu sur certaines choses. Numéro un était indubitablement, quelqu’un d’exceptionnel ! Ce dernier eut un rire discret.
« Ouais. J’suppose qu’avoir du bol avec son alter, c’est pas donné a tout l’monde. Y'a des taaat d’gens qu’on pas un alter qui leur est adapté, commencez pas à vous prendre pour un élu quand vous êtes juste un chateux ! Nan, en vrais, les élus c’est plus ceux qui sont capable de tout. Tenez. Prenez-moi par exemple, et bah… »
D’un mouvement de tête, il remercia le serveur, et fixa sa tasse un moment. Pour commencer, il s’en saisit a une main, avant de la poser sans toucher à sa boisson, semblant pris dans un questionnement existentiel, portant une attention particulière a la tasse comme si elle venait de le provoquer.
En réalité, le jeune homme se battait simplement contre ses habitudes. Prendre la tasse a une main lui semblait si contre-nature pour lui qu’il voulait lâcher son arme pour se saisir correctement du récipient. D’un autre côté, il avait l’impression que lâcher l’arme donnerais raison aux voix, et ça l’agaçait au plus haut point. Après près de trente secondes durant lesquelles in fixa bêtement sa boisson sans rien dire, a tel point que le bon Jenkins commença à s’approcher, inquiet du fait la boisson puisse ne pas être du goût de son client. Finalement, le blond soupira. « Bah. J’t’apprendrais plus tard. » dit-il distraitement à l'adresse de son arme avant de sortir la main du tissu qui entourais son arme.

Au moment ou ses doigts perdirent une bonne fois pour toute le contact du fourreau, le jeune homme fut parcourus d’un frisson, et il laissa échapper un gémissement d’inconfort. Une fatigue désagréable sembla remonter le long de son corps, son esprit s’embruma légèrement, et il fut soudainement pris de courbatures. Après être rester raide et droit sur sa chaise durant quelques secondes, le corps du jeune héros se détendis lentement, et il laissa échapper un long soupir soulagé, débarrassé qu’il était d’un poids trop lourd a porter.
Il leva les yeux de nouveaux, et bien que son visage sembla bien plus las et fatigué qu’avant il avait aussi l’air plus attentif à son environnement. Ses poches sous les yeux avec lesquelles il avait commencé la journée étaient de retour comme si elles n’avaient jamais disparu, et son regard, bien que moins vague que quelques heures plus tôt, témoignait d’un état de fatigue anormal. Son comportement juste avant lui revint en mémoire, et il saisit sa tasse à deux mains d’un geste élégant et visiblement travaillé.

« Je suis navré pour mon attitude de tantôt. » déclara-t-il simplement avant de porter la tasse a ses lèvres. Il recula vivement. Trop chaud pour le moment.
« Pardonnez-moi, j’étais ailleurs. Ça ne vous gênerait pas de répéter ? » Le garçon parvint à obtenir ça du médecin, et l’écouta avec une attention plus visible. Un sourire en coins apparus sur le visage fatigué du jeune homme.
« Docteur Jenner donc. Ravis. Samuel Dubois, pour vous servir. » Pendant un instant, Numéro Un pensa à revenir sur son mensonge de plus tôt, mais il se ravisa.
« La ville manque de Héro, c’est vrai, mais je n’suis un exemple que grâce au fait que je sois plutôt fort, et relativement droit dans mes bottes. Je crois que le plus gros effort vient des citoyens. » Le jeune homme marqua une pause durant laquelle il souffla délicatement dans sa tasse. « Je n’ai rien contre le travail en équipe, mais je préfère éviter de mettre en danger n’importe qui. Avec mon alter, je suis plutôt du genre a participer aux missions dangereuses ou au sauvetage risqué. Cela dit… Si vous souhaitez aider, je ne m’en plaindrai pas. C’est vrai qu’avoir une connaissance dans votre genre est toujours utile, d’autant plus que par ces temps, toute aide est appréciée. Mais tant que j’y pense. Etes-vous un vrai docteur, ou est-ce simplement un surnom ? »

La question était légitime. Des vigilant pouvait se prétendre héro, et même l’être aux yeux de la population sans que ce soit officiel, et il en valait de même pour toute profession. D’autant plus que Numéro Un connaissais peu de gens appelant une personne en commençant par le métier. Mais Numéro Un connaissais peu de gens, peut-être, était-ce normal ? à la remarque qui suivis, il prit une gorgée de thé, a bonne température cette fois. Ses mains tremblaient toujours et il peina à boire sans en renverser, mais s’exprima tout de même, sur un ton hésitant.

« Et bien. Il est assez fort, mais c’est ce que j’avais demandé. J’ai bien peur de ne pas avoir assez de connaissance en la matière pour dire pourquoi j’aime ce thé. Enfin. Ce qui est sûr, c’est qu’il est bon… Question bête, comment vous avez trouvé cet endroit ? Ce n’est pas vraiment une enseigne qui attire l’attention, je crois… »

La conversation allait lentement, mais de bon train. Numéro Un, désormais plus lui-même qu’auparavant prenaient progressivement ses marques dans son nouvel environnement, gagnant en sérénité ce qu’il avait perdus en assurance en lâchant son arme. Cyril de son coté, affichait une contenance tranquille et très constante que le jeune héros jalousais quelque peu. Le médecin semblait réfléchir beaucoup, plus en tout cas, que ne le faisait Numéro Un, et probablement plus largement que ce dernier n’en était simplement capable. Maniérer et réfléchis, le médecin guidait la conversation, et Numéro Un se laissais guider pour le moment, son esprit trop flou et son corps trop las pour qu’il veille y résister tant que ce ne serait nécessaire. Bien sûr, se laisser porter par la conversation ne signifiait pas qu’il n’y prêtait pas attention, et saisissant sa tasse entre ses doigts, plus pour profiter de la chaleur du récipient que pour y boire, il répondit.

« Bah. À votre place, je tacherais de ne pas y prêter tant d’attention. Soignée, cette « maladie » n’est pas vraiment possible. Aujourd’hui, les Alter sont la cible de bien des polémiques, et on y prête trop attention. Ce serait oublié qu’avant qu’ils n’entrent en jeux, c’était – et d’ailleurs, c’est encore le cas – l’argent et la fortune qui forgeaient les égoïstes. Un fortuné dépensait son argent de façon égoïste ou sans grandes ambitions, au-dessus des lois pour la plupart, et parmi eux, quelques personnes se servaient de leurs fortunes pour faire le bien.
Les alter ne sont qu’une sorte de continuité à cela. Ce n’est pas pour rien que les mariages arrangés ayant pour but de crée des enfants dotés d’alters puissant ont vus le jour. Il y a des gens qui utilisent leurs capacités pour des bêtises, d’autres pour faire le bien… Au final, la seule chose qui à vraiment changer, c’est qu’il y a une plus grosse pars d’aléatoire aujourd’hui. »

Le jeune homme laissa échapper un ricanement doux-amer.

« J’ai bien peur que vous ne vous bâtiez contre une gangrène qui nous surpasse. Je n’ai pas l’orgueil nécessaire, dans cet état, pour porter de telles intentions.»

Numéro un fut pensif un moment. Avait-il déjà réfléchi à quelque chose dans ce genre ?Pas vraiment, mais ces sujets la auraient peut-être vaguement eut leurs places dans une école de psychologie… Finalement, sa couverture était plutôt crédible. Un vague sourire flottait sur les lèvres du garçon alors que l’échange continuait. Si le docteur fut blessé par la question du jeune héros, il n’en laissa rien paraître ; ce fut dans le discours qui suivit, dans le choix des mots et alors que le médecin demandait à Samuel son diplôme de héros que ce dernier identifia ce qu’il prit pour une vague forme de raquer a son égard. Compréhensible, soit-dit en passant. Il s’excusa intérieurement, mais il lui semblait quelque peu déplacé de présenter ses excuses à ce sujet tout de suite, du moins, pas de les luis offrir sans les enrober quelque peu...
Le jeune médecin n’avait effectivement pas de diplôme. Samuel ne savait pas vraiment quoi en penser. Ce garçon était probablement talentueux, et son alter semblait plus ou moins fait pour la médecine. Et bien sûr, ce n’était clairement pas un jeune idiot. Mais un médecin sans diplôme le gênait un peu plus tout de même, qu’un héros sans licence. De fait, le grand blond pensif, mesura son avis avant de répondre, les yeux au ciel et les sourcils légèrement froncés.

« Et bien… Sauf votre respect, et même si je ne doute pas que vous êtes plus doué en médecine que je ne le serais jamais, je ne crois pas qu’on puisse mettre ces choses aux mêmes niveaux. Même si je n’apprécie pas ceux qui agissent sans réfléchir, il n’y a pas besoin de longues études ou de beaucoup de connaissance pour violenter quelques racailles. De même qu’il ne faut pas vraiment réfléchir beaucoup pour soulever une caisse sur un chantier. Les gens admirent les héros, mais si je devais porter un regard tout à fait honnête sur mon métier, il se résume généralement à frapper quelques délinquants. Très sincèrement, même s’il faut avoir quelques bases dans les règles qu’on doit faire respecter, notre métier n’est mis sur un piédestal que parce que nos combats sont impressionnants, et parce que contrairement aux policiers, nous n’intervenons que rarement lors des manifestations. Non, je pense qu’un diplôme est plus important dans certains cas que dans d’autres. Et encore, ces justiciers amateurs font parfois plus de dégâts qu’ils n’en réparent. Le travail de la police est devenu bien plus compliqué depuis que des gens qui n’y connaissent rien arrêtent systématiquement tous les petits dealers sans penser aux cartels par exemple. Tenez, moi-même, je me suis déjà fait tirer dessus par un vigilant qui pensais que j’agressais une jeune fille que j’avais fait tomber par erreur. »

Cette derrière phrase était partiellement fausse. La jeune femme en question, Numéro un l’avait plutôt malmené sans bonnes raisons, autre que ses vieux démons. Elle lui avait fait peur, il s’était excusé, et c’est alors qu’il l’aidait a se redresser que le vigilant était intervenus, probablement plus dans l’optique de séduire la demoiselle que de faire régner la justice.

« Oh, et pour vous répondre, mon cas est un peu particulier. Dison qu’après avoir rendu un service en France, j’ai été envoyé aux états unis, et j’ai pu obtenir une licence grâce a mon petit succès chez moi. De la à dire que je fus pistonné, il n’y a qu’un pas : je n’ai pas de diplôme. Enfin, si, en psychologie, mais pas en héroïsme. »
Numéro un sentait bien qu’il ne devait pas aller trop loin avec son histoire en France. Il avait une idée assez précise de ce qu’il avait réalisé au pays, mais n’étant ni à l’abri d’une incohérence, ni devant un interlocuteur stupide, il savait que donner trop de détails sur sa fausse vie pourrais lui causer des ennuis.
Sa vie passée restait et devait rester plutôt secrète, et connue uniquement de quelques élus, trop pris par leurs travails pour avoir pitié de lui.

Curieux, entre deux gorgées de thé, Numéro un interrogea son interlocuteur à propos de cet endroit, et le visage du médecin changea quelque peu. Samuel ne se figurait pas le docteur Jenner comme une personne laissant fréquemment ses émotions filtrer à travers le masque sympathique qu’il arborait ici. Pourtant, et malgré cet air nostalgique, la réponse, ou du moins ce qu’elle contenait, se trouva plutôt banale : il cherchait un endroit calme ou boire un thé, et avait trouvé cet endroit. Malgré tout, cette manière qu’il eut de présenter la chose plaisais beaucoup à Samuel. Cet homme avait une manière d’en dire beaucoup sur lui, et sur sa manière de voir les choses, à partir de très peu. Beaucoup devaient s’agacer de cette « manie », mais Samuel était plutôt du côté de ceux-là trouvait agréable.

« Rabelais. » Commença Samuel en déposant sa tasse, plutôt fier, reconnaissons-le, d’être tombé sur un auteur qu’il avait effectivement, vaguement étudié. « C’est vrai que peu aborderais autrui avec ce genre de référence… Et encore moins reconnaîtrais les références susdites. Je suis un profane de ces endroits. En fait, j’ai passé trop de temps enfermer chez moi ; je suis un profane en beaucoup de choses sur cette part du monde extérieur. Mais je vous comprends. Ce genre d’endroit est un joyau que je peux apprécier en amateur, je pense. Je mentirais, d’ailleurs, si je disais que je ne reviendrais pas.»

Il eut été mentir de dire que Samuel passait un mauvais moment. Ses entraînements l’avaient préparé aux mondanités, sans jamais qu’elles ne lui plaisent particulièrement. Pourtant, si ce n’était pour la gêne que lui occasionnais son état physique sur le moment, le jeune homme était à peu près à l’aise en parlant avec un inconnu, chose près d’être inédite pour lui, plus habitué à craindre plutôt qu’autre chose.
Plaisir mis à part le jeune homme restait malgré tout en pleine redécentre, et si converser de la sorte et en si bonne compagnie était une expérience plaisante, certains mots du médecin sonnaient lointains, vaporeux, tout comme la vision du jeune homme qui peinait à faire le point sur le visage de son interlocuteur. Bien sûr, la concentration du blondinet n’allait pas tarder à faillir elle aussi, mais il parvenait sur le moment à maintenir suffisamment d’effort pour garder la consistance. Pour une fois, qu’il avait une interaction sociale agréable et peu gênante, il ne la laisserait pas filer sans en profiter un brin !

« Les chances étaient ridicules, mais compte tenue de l’immensité de l’univers dans lequel nous vivons, j’aurais été surpris d’apprendre qu’elle ne soit apparus nulle part. Je ne sais pas si je crois ou non à l’impossible, mais je ne suis pas un idéaliste pour autant. Un optimiste prudent, c’est tout au plus ce que je suis.
Comprendre pleinement les alter est une chose parfaitement réalisable de mon point de vue. Soigner l’égo, si seulement il est une maladie, ce avec quoi je suis en désaccord… Probablement moins. »
Il pris un instant pour réfléchir, avant d’esquisser un sourire assuré.
« Mais votre optimisme et votre motivation restent galvanisant malgré tout. Nous sommes d’accord sur un point. L’homme n’avance pas sans conviction, et l’échec ne devrait pas suffire à les briser. »
La curiosité du docteur faisait plaisir à voir, une preuve de plus si le besoin en était, que cet homme quel que soit ses antécédents, avait le profil du scientifique. Curiosité, savoir, et expérimentation, une trinité simple, mais si indispensable a l’humanité… Et si rarement usée par ses membres. Vint entre deux bouts de phrase une proposition surprenante de la pars du médecin. Alors que tout deux débâtaient de l’importance du diplôme, et que Cyril confiait ses aides clandestines au grand blond qui l’écoutait d’une oreille fatiguée et méfiante, mais ouverte, le médecin joua cartes sur table, invitant Numero Un à voir son travail clandestin. Le blondinet fut surpris, certes, mais ne se plaignis pas de la proposition, d’autant plus qu’il prenait particulièrement bien les compliments venant de cet homme qui avait sus si rapidement gagner son respect.
Le visage du jeune héros s’assombrit légèrement.

« Vous savez, je ne devrais pas vous laisser. Pratiquer ce genre d’activités… La loi m’obligerait à intervenir si j’assistais à ce genre de choses sans que ce soit strictement nécessaire… »
Il marqua une courte pause avant de laisser paraître un sourire quelque peu espiègle, presque gamin.
« Mais entre nous, je suis de ceux qui pensent que la loi n’est pas toujours bonne a respecter. Surtout quand on connaît le système médical de ce pays.
Je serais un héros bien imbécile de ne pas vous laisser faire. À moins que vous ne charcutiez vos patients n’importe comment, ce dont je doute, je me contenterais de regarder. J’admets être assez intrigué par vos activités. »

Et ceci fait, Numéro un hocha la tête, satisfait de sa décision.
« Fort bien. Donnons-nous rendez-vous où et quand vous voulez, et je pourrais satisfaire ma curiosité. Ne m’en veuillez pas si je vous pose quelques questions à propos de ce travail à l’occasion cela dit. »

Le courant passait décidément plutôt bien, entre numéro un et Cyril. À vrais dire, et malgré son état, le jeune héros se trouvait très intrigué par le médecin. Ce dernier avait un certain charisme, c’était indéniable. Mais l’attrait si particulier qu’il inspirait au héros n’y était pas entièrement dus. Peut-être, simplement, ce sentiment provenait des similitudes et de la différence des points de vue entre les deux personnages ? À vrais dire, il venait à penser que tout deux seraient très efficaces, travaillant en synergie. Ce petit quelque chose caractérisant les deux personnages, cette entente qui était venue naturellement entre eux… Il fallait bien admettre que n’ayant jamais vécu ce genre de situation, il cherchait surtout à orienter sa pensée par rapport à sa situation. Tout ceci, bien sûr, sans jamais quitter cet état d’esprit, son humeur vagabondant entre une méfiance prudente et une agréable tranquillité.

La relative pureté du héros, ou du moins sa vision simple et pragmatique sur la manière de faire son travail l’aida sans doute à se faire apprécier du médecin, de même que la vivacité d’esprit dont il parvenait plus ou moins à faire preuve. A vrais dire, le jeune homme était soulagé que son interlocuteur n’ais pas fui le personnage arrogant qu’il avait été tantôt, le sabre en main. Finalement et le dialogue arrivant a son terme, le médecin, visiblement réjouis par la tournure que pris tantôt la discussion, conclus son plaidoyer par quelques mots et un rendez-vous. Numéro un garda le silence un instant, pensif. Fut un temps durant lequel il aurait eut grand besoin d’une compagnie désintéressée, tant que d’un médecin. Cette pensée le guida sur un indice intéressant, quant à sa méfiance vis-à-vis du Docteur Jenner. À vrais dire, il n’aimait pas les docteurs. Vielle peur enfantine, bien sûr, mais il avait jusqu’alors servi plus de cobayes que de patients à ceux qu’il connut.
Coupant ce fil de penser sur lequel il ne souhaita guère s’attarder, Numéro Un soupira. Ce rendez-vous l’intéressait vraiment… Mais ni aujourd’hui, ni demain, il ne serait en état d’y assister avec la vivacité dont il savait avoir besoin. Ce fait fut d’ailleurs souligné par Cyril, qui s’inquiéta de la mine du Héros. Évidemment, Numéro Un n’en menait pas large. Il acquiesça doucement.

« Mh. Votre sollicitude me touche, mais j’évite les médicaments, et les substances non prescrites en général. Je suis sous médicament, et je suis des dosages assez précis à cause de mon alter. Je ne dois pas prendre de risques si je peux l’éviter. » Il se racla la gorge, faisant signe au serveur de lui apporter l’addition, ce à quoi Monsieur Jenkins répondit d’un hochement de tête distingué avant de disparaître derrière un comptoir.
« Pour tout vous dire, j’ai très peu dormi. Ajoutez cela à une erreur dans mes dosages, et vous comprendrez mon état. Je n’ai pas été prudent aujourd’hui. Je me suis senti obligé d’intervenir tout à l’heure, mais sans cet accident, je serais dans mon lit, et pas en patrouille. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir, un peu de repos, et il n’y paraîtra plus. Quant à notre rendez-vous… »
Il hésita. Il n’avait pas envie de refuser, mais…
« Cette semaine va être chargée pour moi. Depuis le message de Timer, j’ai des choses à préparer, et je compte rattraper du temps de sommeil demain.
Cela dit, si après l’opération de New York, vous avez une autre sortie de prévus, c’est avec joie que je vous accompagnerais… Avez-vous un téléphone ? » demanda-t-il en saisissant le sien.
« Nous fixerons donc rendez-vous après l’opération si cela vous convient ; je vais y participer et je ne souhaite pas y laisser quoi que ce soit au hasard. Mais je suis très intéressée par vos activités. »

Cyril ne sembla pas se vexer outre mesure du pseudo-refus du Héros. Tous deux échangèrent leurs numéros, quelques politesses, et une fois que chacun eut régler son addition, ils se saluèrent, et le jeune homme entra dans le premier taxi qui passa à sa portée pour rentrer chez lui. Il manqua même de s’y endormir, fait particulièrement rare, venant du héros. Décidément, ce jour n’était pas le plus agréable qu’il avait pu vivre… Même s’il avait connu pire.

Lorsqu'il s'écroula encore habiller dans son lit, tachant dignorer les pensées noires qui revenait lui tenir compagnie, Le héros soupira; la journée avait étée désagréable, mais sa rencontre avec cet étrange docteur valait bien quelques mauvais moments.