L’utilisatrice de cet alter peut étendre à partir de ses pieds une sorte d’ombre d’un violet particulièrement sombre. Cette ombre s’étend aussi bien sur le sol que les obstacles comme les murs voire même au plafond, selon la volonté de l’utilisatrice.
De cette ombre, l’utilisatrice peut faire sortir des appendices longs, fins et relativement simples (bras, racines, vrilles…) qu’elle contrôle également et dont la couleur tire légèrement vers le blanc.
Ces appendices ont la particularité de pouvoir attirer ce qu’ils attrapent à l’intérieur de l’ombre, avec un effet similaire à des sables mouvants. Bien que d’apparence plate à l’extérieure, cette ombre peut en réalité contenir des choses à l’intérieur, et on ne peut y pénétrer qu’avec l’aide de ces appendices.

Cette ombre est en réalité son alter facteur. Il s’agit en réalité d’un organe à part entière parsemé de terminaisons nerveuses, permettant donc de ressentir le toucher et la douleur. Cet organe sort en réalité de ses chevilles, d’où on peut observer de petits orifices équidistants en faisant le tour, et dont l’épaisseur ne dépasse pas celle d’un cure-dent.
L’organe en question est capable de s’étendre, se résorber mais également de se régénérer en cas de blessure via un processus de mitose (division cellulaire) accéléré. Cette ombre a par ailleur des propriétés similaires à un muscle, que ce soit au niveau de sa consistance, de sa capacité à être entrainé ou à épuiser son utilisatrice à force d’utilisation. Il est important de noter que les appendices pouvant en sortir sont fait d’une matière très semblable et en possède donc les même propriétés.
La seule particularité réside dans la partie interne de l’ombre, où l’interface entre l’intérieur et l’extérieur fait office de miroir sans tain, dans le sens où, depuis l’intérieur, on peut voir ce qu’il se passe à l’extérieur. L’inverse n’est cependant pas possible.

L’utilisatrice possède une chevelure blanche héritée de sa lignée maternelle.

L’utilisatrice ne peut résorber totalement son ombre si un corps étranger se trouve contenu dans celui-ci. De plus, la profondeur interne de l’ombre est d’environ trois mètres.
Les appendices ont un diamètre fixe d’environ 10 centimètres et sont nécessaires pour pénétrer dans l’ombre, y compris pour l’utilisatrice. De ce fait, toute autre agression subie par l’ombre l’endommagera.
Dans l’optique où l’ombre ne pourrait plus contenir un corps étranger (trop endommagé, fatigue trop importante de l’utilisatrice, trop petit…), celui-ci se verra alors expulsé de l’ombre.
Etant donné que cette ombre est un organe à part entière, il requiert un apport énergétique supplémentaire de la part de l’utilisatrice. Cependant, étant donné que son estomac est tout à fait normal, elle ne peut pas juste consommer davantage, elle doit le faire plus intelligemment.
La dernière limite importante de cet alter est son impact sur la mobilité de son utilisatrice. En effet, étant donné que le lien doit être conservé entre l’ombre et l’utilisatrice, au niveau de ses chevilles, elle ne peut se déplacer plus vite qu’elle ne peut l’étendre. De plus, tout mouvement des jambes (coup de pied, saut…) est également sujet aux même limites.

L’utilisatrice peut entraîner son alter tel un muscle afin d’en améliorer la surface maximale, le rayon maximal, le nombre d’appendices, la longueur de ces derniers ainsi que la vitesse du processus de mitose. Approcher de ces limites aura pour effet, à l’instar d’un muscle, d’une douleur de plus en plus importante dans cet organe puis un relâchement total et incontrôlé de celui-ci. A terme, l’utilisatrice peut également espérer pouvoir donner une forme légèrement plus complexe à ces appendices. Il est également important de noter que l’ombre ne s’étend pas nécessairement de façon uniforme et peut s’étendre en ligne droite, sur une largeur  plus ou moins important. La finesse avec laquelle l’utilisatrice contrôle ce processus est également sujet à amélioration.
Les limites actuelles (approximatives) de l’utilisatrice sont :
- Surface maximale : 30 m²
- Rayon maximal : 30 mètres
- Nombre d’appendices : 4
- Longueur des appendices : 2,50 mètres
- Vitesse de prolifération : 15 km/h

L’utilisatrice use parfois d’une drogue anesthésiante afin de ne plus avoir de sensation dans cette ombre. Ceci étant, dans sa version actuelle, l’anesthésie produite par cette substance s'étend au delà de l’ombre et impacte également l’utilisatrice des pieds jusqu’aux genoux, ce qui rend le simple fait de marcher difficile.
Une autre façon plus naturelle de contourner une des limites de son alter est la présence quasi systématique des barres de céréales dans son sac, ou à défaut n’importe quel produit simple à transporter pouvant donner une dose de importante sucre rapide, afin d’avoir un apport énergétique certes limité mais facile d’accès.

L’utilisation primaire de cet alter est de s’en servir pour se battre "à sa place". Les appendices peuvent délivrer des coups, voire saisir un ennemi.
La seconde utilisation logique est bien entendu d’emprisonner temporairement une personne dans l’ombre, voire de l’y rejoindre pour par exemple éviter une intervention extérieure.
De la même façon, l’utilisatrice peut se déplacer à l’intérieur de cette ombre, puisqu’une ombre au sol peut parfois être plus discrète pour se déplacer ou se cacher qu’à visage découvert.
En étendant une ombre très fine, on peut espérer surprendre une personne qui n’y fera pas attention avec un appendice qui sort dans son dos. L’utilisation des murs ou d’un plafond peut également aider à surprendre.
Une utilisation moins conventionnelle peut être d’utiliser l’ombre pour passer certains obstacles. Par exemple si une porte est fermée, elle peut passer dans son ombre, se déplacer sous la porte et ressortir de l’autre côté

Son alter lui vient principalement de son côté paternel, avec de légères évolutions par rapport à celui-ci.

La généalogie de l'alter n'est pas extrêmement explicite, mais pour le reste, c'est propre, bien pensé et sympatoche, je valide o/

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