x Homme
x 1m70
x Cheveux noirs
x Yeux blancs/bleus (aveugle)
x Corps athlétique
x Excellent tireur (armes de jets, armes à feu)
x Furtif
x Excellent combattant (divers arts martiaux)

x Leadership
x Colère explosif
x Très rancunier
x Solitaire
x Bagarreur
x Froid (aux premiers abords)
x A l'écoute
x Honnête et franc
x Humble
x Sérieux
     
   

Qu'est-ce qu'une vie où on ne peut voir les couleurs ? Un enfer me diriez-vous pour celles et ceux pouvant admirer la palette et autres panaches de couleurs, des teintes et autres nuances. Personnellement, je ne m'en plains pas, car malgré ma cécité, j'en tire un tout autre avantage, celui de savoir écouter, des bruissements, paroles et murmures, crépitements et cliquetis. Évidemment du haut de ce toit et durant mon enfance, je n'aurais pu avoir la patience, n'y l'expérience de déceler chacun de ces échos. Car comme vous l'aurez deviné, je suis né aveugle et au final ça n'a jamais été un problème même si au début devoir m'adapter à tâtons ne semblait pas me permettre de m'offrir une vie aussi mouvementée que celle que je vie aujourd'hui.

Mais passons cette partie et partons de l'essentiel, je suis né à New York, ma mère – Judith Drake était une femme exceptionnelle, docteur au sein du grand d’Hôpital central NYC. Elle était un maillon quasi-indispensable au sein de son corps de métier, elle savait de quoi elle parlait tout autant que ce qu'elle devait faire. Un charisme qui lui a valu d'être une conseillère précieuse auprès de ces collègues et d'ailleurs. Mon père – Jacob Drake tenait aussi à son travail même si je n'ai jamais su à l'époque de quoi il en tenait vraiment, ce qui était sur, c'est que mon père était l'un des grands héros de New York. Vous dire son surnom serait un affront, car il vous serez peut-être difficile de croire que cet homme pouvait devenir ce fameux héros tout aussi respecté que redouté, au point où les nuits pouvaient devenir le purgatoire d'une nuit pour tout malfrats tremblant un tant soit peu des genoux.

De longues années de service avant que mes parents décident pour de sombres raisons de quitter les États-Unis pour le Japon, une destination plutôt inédite puisque me changeant complètement de ma ville natale. Mais la nouveauté avait du bon à un point que je n'aurais pu imaginer.  

Alors que mes parents reprenaient le cours de leur vie professionnelle au sein de la ville nippon, mon père ayant rangé sa cape, j'essayais tant bien que mal à m'habituer à cette nouvelle vie ma cécité étant un frein supplémentaire en plus de la langue qui fut compliquer à apprendre. Mon cursus scolaire ralentit je pus quand même le suivre jusqu'à un point de non retour, un ras-le-bol général dont mon handicap commençait à devenir un véritable poids à mesure que j'en ressentais les limites malgré les encouragements et le soutiens de mes parents. Pourtant, il ne fallu que peu de temps après avoir bien tiré sur la corde pour me faire lâcher les études préférant m'isoler chez moi à l'abri du monde, ce qui n'était pas pour étant facile puisque j'avais l'habitude de prendre l'air, de me maintenir en forme physiquement comme je le pouvais.

Sachant que le problème de l'alter se faisait de plus en plus ressentir, j'avais 9/10 ans et aucune caractéristiques surhumaines ne s'étaient manifesté. Mes parents faisaient au mieux pour garder la flamme de l'espoir en eux, je le voyais bien, mais à défaut de garder le sourire, ils étaient surtout à cours d'idées. Je me sentais comme un poids pour eux et l'envie d'avancer ne devenait qu'une douce utopie face à mon isolement qui était devenu une évidence.

Les jours et mois passèrent sans que plus rien ne change et dont la routine était devenue mon credo de vie. Tout comme à chaque matin, je me levais sur les coups des 10h, enveloppé dans un peignoir où seul un caleçon de plusieurs jours me servait d'habit. N'ayant plus d’intérêt à surveiller ma diète pour mes entraînements,  puisque maintenant inexistant, je me laissé aller aux céréales et autres cochonneries du matin dans un silence de plomb seul ma mastication servait de métronome désagréable même pour moi. Mes parents déjà lancés dans leurs journées chargées en péripéties, à ce moment, là je ne les enviais plus du tout. Quelque dernière cuillères avant de terminer mon pseudo-repas que j'entendais un bruit de verre brisé dans une pièce de l'immense bâtisse, ne m'en inquiété que peu, j'emportais mon bol pour explorer et me nourrir du peu de curiosité pour déterminer la cause. Une des pièces, qu'importe son utilité, avait sa fenêtre en partie brisée les rideaux flottant au gré de l'air qui s'engouffrait, me rappelant vaguement ce que contenait la pièce, j'en arrivais rapidement à la conclusion que mes parents ou tout autre personnes servant au sein de notre demeure pourrait s'occuper de cela. Je m'en retournais dans le long couloir direction ma chambre, mais je fus stoppé par un frisson, comme la sensation de ne plus être seul à l'heure actuelle et c'est seulement arrivé au grand salon que j'en étais convaincu … Quelqu'un se trouvait là un inconnu dont je ne pouvais deviner l'identité.

▬ Qui êtes-vous monsieur ?

Les quelques secondes de silence pesaient dans le temps, alors que l'homme en question se rapprocha de quelques pas.

▬ Hum, tu n'es pas si mauvais que ça comme quoi il y a peut-être de l'espoir en toi finalement.

▬ Partez, je vais prévenir la police. Le peu d'assurance que j'avais dans ma voix ne cachait en rien les tremblements qui me parcourait, je n'avais que peu d'options mise à par de miser sur la fuite.

▬ Tu vas venir avec moi, nous avons beaucoup à faire. L'homme était serein dans ses paroles, ce qui était plutôt curieux pour un kidnapping d'enfant.

Tentant désespérément de viser l'homme avec mon bol, je tentais la carte du repli et connaissant parfaitement la maison, je me déplaçais comme un voyant, ce qui allait sûrement surprendre le kidnappeur. Je savais où je devais me reclure, une pièce renforcée dans le fond de la bâtisse une sorte de cave à la porte renforcée, suffisante pour empêcher quiconque de rentrer cependant le réseau étant inexistant à cause des murs épais, je n'avais aucun intérêt à tenter de récupérer mon portable. Au loin, je pouvais entendre le kidnappeur me poursuivre d'un course légère, plutôt perturbant jusqu'à ce que je n'entende plus rien. Avait-il pris la fuite ? Je tendais l'oreille pour déceler une quelconque ruse, tout semblait croire que l'homme était partit … Avant que je ne sente le fil d'une lame caressant ma gorge, nul odeurs, n'y le poids d'un pas au sol n'avait pu me faire déceler sa présence. J'étais immobile, la peur m'envahissait déjà m'imaginant toutes les horreurs que j'allais subir, je n'avais plus rien à espérer, n'y à tenter je devais me résoudre à mon triste sort.

L'homme rangea sa lame et en un instant se fut le flou total.

À mon réveil, tout avait changeait, je sentais que je n'étais plus chez moi, encore somnolent je tâtais mon corps en recherche de blessures ou toutes actes malsains, mais je fus surpris d'avoir était habillé d'un ensemble pour l'activité physique. En cause d'un tissu que je pouvais sentir idéal pour les mouvements fluides sans frottements gênants, retenant bien la chaleur et prés du corps. Cependant, je n'avais rien aux pieds, mais je pouvais ressentir le sol en bois comme du parquet, les odeurs d'encens ou juste de l'air ambiant était plutôt agréable, c'était un curieux endroit pour isoler un enfant enlevé.

J’entendis des pas j'en reculais de peur les battements de mon cœur devenait un ramdam sourd, j'avais du mal à entendre de nouveau l'homme en question. Tout mon environnement était ressenti différemment, était-ce une drogue ? Ou tout autre substance altérant mes sens ? J'allais bientôt avoir toutes les informations.

▬ Calme toi, il faut croire que ma petite intervention a réveillé ce qui dormait en toi, avec du temps et de l’entraînement, tu vas t'y faire. Ce n'est pas tout les jours que l'on éveille un alter aussi tard, il va falloir qu'on fasse les choses bien.

Il me parle d'alter, d’entraînement bien trop d'interrogation qui m'empêchait de pleinement me calmer, mais à croire qu'il ne me voulait pas de mal. J'essayais de rester sur mes deux jambes encore tremblotantes, le panache de bruits sourds se cumulaient jusqu'à ce que j'en criais de douleur.

▬ STOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOPPPP !!!

Je tenais ma tête soumis à ma douleur qui ne semblait pas vouloir s'éteindre, elle eu bientôt raison de moi, je m'évanouissais de nouveau gisant au sol, seul, alors que l'homme s'en alla me laissant au repos que j'avais sûrement mérité.  

▬ Repose toi, demain sera le jour de ton éveil. Tu avais raison Jacob, ton fils peut devenir la clé de bien grands projets à venir, je vais tailler cette lame émoussée en un sabre d'exception.

Il a fallu de longues années avant que William n'acquière tout ce que son mentor avait prévu pour lui. Art martiaux, méditation, spiritualité, tir, tant de disciplines qui poussa bien au-delà les limites d'acquis du futur héros alors bientôt préparé pour retrouver le monde sous un œil nouveau et avec un but. Le japon devint sa seconde terre natale au sein de laquelle il put renaître une deuxième fois, mais l'implication de ses parents (surtout son père) était une véritable énigme et à aucun moment il n'avait pu sortir des mots concernant l'existence d'un tel entraînement. Pourquoi ne l'avait-il pas présenté en bonne et due forme ? D'où est-ce qu'il pouvait connaître un tel homme devenu son mentor ? Tant de questions en suspens qui mériteraient un jour des réponses claires, précises et honnête.  

Quelques mois après son long entraînement, lui et ses parents reprirent l'avion direction New York, ses parents tout comme lui s'en retournés à leur ville de cœur avec pour chacun d'eux des objectifs bien précis. Chacun serait le maillon du chaîne bien rodée qui pourrait, sûrement, apporter beaucoup pour NYC.

Cependant comme tout le monde le sait, s'impliquer autant pour les autres implique de soit même se mettre en danger et se fut le cas du 03 Août 2099. L'académie aux grands prestiges – Starwall, le palmarès des plus grands héros s'est éteints tous d'un claquement de doigt ou plutôt par le biais d'un ingénieux mais sadique stratège où chaque micro puce électronique des héros enregistrés servis de mini-bombe ne laissant aucune chance à ses icônes d'espoir de s'en sortir. Ma mère, alors sous le feu de la peur et de la panique, dut garder son sang-froid tout autant que continuer à faire son travail dans cette crise sans précédent. Sauver un maximum de gens comptant ce héros à ce moment-ci encore en vie, est-ce par le biais d'un alter ? Une force de conviction exceptionnelle ? Ou juste l'envie de vivre … C'était aussi le cas de ma mère avant que les dernières lueurs d'espoir ne s'envole en même temps que le souffle de l'explosion au sein du bloc opératoire ne laissant aucune chance aux personnes aux alentours de s'en sortir. Des victimes collatérales des idéaux d'un groupe n'ayant aucun scrupule à avoir instauré le chaos au sein de New York.

Son père sous l'ombre de son identité héroïque, avait repris la cape pour un temps et les événements soudain l'avait amené à intervenir sur tous les fronts et surtout sur la traque des terroristes, en vain. William était strictement interdit de mettre le nez dehors ne pouvant mettre en pratique tout ce qu'il avait pu apprendre, le moment n'était pas encore venu.

De bien trop longues heures jusqu'à ce que seul son père ne rentre, éreinté, son costume marqué par le combat, le sang et la sueur. Son fils comprit rapidement qu'il ne verrait plus jamais sa mère. Un maelström de haine, douleur et colère fut baigné dans la tristesse, la peur et le désarroi d'en jeune homme ayant perdu sa maman. Son père eut du mal à contenir ses premières émotions étant évidemment lui aussi profondément affectées.
Pourtant, il dut garder son rôle de seul et unique pilier pour son fils qui après l’Effondrement avait drapé son deuil d'une profonde haine qui l'amena à arpenter les rues sombres dans la pénombre de la nuit en recherche de coupables, simples malfrats ou petits délits qui pourrait l'amener à extérioriser ce qu'il avait en lui, faire parler ses poings et non plus les larmes.

La course à la justice et surtout la vengeance l'avait embrigadé dans un poison immuable jusqu'à ce que son père le prenne sous son aile décidé à sauver son fils quitte à le former lui-même.

Entre son masque, les dernières larmes du jeune homme coulées sur ses joues tachetées de sang, il regarda son père dans les yeux, déterminé et sincère.

▬ Mon handicap ne m'a jamais rendu aveugle, bien au contraire, il m'a permis de voir le monde tel qu'il est vraiment.
     
   

Rien, William se fait discret depuis le peu de temps qu'il commence ses actions de vigilante. Il n'est pas du genre à briller sous les feux des projecteurs.C'est un inconnu aux yeux du monde, bien que quelques rumeurs légères commencent à circuler côté vilains. Son père était, à l'époque, un héros connu et respecté cependant ayant rangé sa cape il aide aujourd'hui son fils à prendre la relève. Evidemment l'on compte sur les doigts d'une main le nombre de personnes connaissant leur lien de parenté.BlackoutUn premier prototype qu'il prend petit à petit en main tout comme les gadgets associés (armes de jets, Bô amélioré) - www- Entraînement pendant plusieurs années avec un homme l'ayant prit sous son aile pour qu'il lui enseigne à maîtriser son corps (art martiaux), son esprit (méditation et spiritualité) malgré sa cécité. Il a pu acquérir de grandes capacités physiques et un esprit combatif à toutes épreuves, même sans équipements/costume il est un combattant redoutable.  
- La mort de sa mère lors de l’Effondrement, une civile qui connaissait les risques du monde héroïque de son mari, l'ayant toujours soutenu.
- Affrontement hâtive sous le joug du deuil de sa mère et de la colère contre un vilain bien plus fort et expérimenté, sauvé de peu par son père qui prit la décision de lui apprendre tout ce qu'il sait. Rendre justice, quitte à lui-même enfreindre la loi.

Il ne sait que ce que son père lui a raconté, il n'en pense que peu de choses préférant prendre en compte l'époque actuelle dans laquelle il vit.La mort de sa mère lors de cette événement l'a profondément atteint, quitte à risquer de s'en prendre, par colère, au moindre malfrat qu'il pouvait croiser. Son père l'ayant remis sur le droit chemin et étant un pilier pour l'aider à surmonter le deuil.En tant que Vigilante, il est déterminé à faire régner la justice dans les rues de Starfish et New York, quitte à utiliser la violence, la peur et à mettre les mains dans la crasse des rues malfamées. Il en a croisé quelques uns durant ses sorties nocturnes, de possibles alliés peuvent être trouvés parmi ces futur(e)s héros/héroïnes malgré que leurs méthodes académiques diffères totalement de celle de William.