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Bunny Girl
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Rabbit.
Repentie et tutrice d'Andrew.
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Palne, Fire Emblem.
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Velvet
Bunny Girl
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Âge Âge : ~35 ans
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Feat Feat : Palne, Fire Emblem.
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Bunny Girl
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Civil
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Contenu sexuel implicite.

Une errance.

Ce n’est ni plus ni moins qu’une errance.

Du moins, c’est ce dont je me suis convaincue.

Je ne vais pas avoir la prétention d’affirmer savoir où je me suis dirigée. Je suis sortie sans raison, à une heure anormalement tardive, et j’ai marché dans une direction tout aussi obscure. J’ai simplement suivi les lumières. Les sons. Et j’ai laissé mes pas me guider.

Longuement.

Mais une errance se fait sans but. En ai-je un en particulier ?

Je crois bien.

Seulement, je refuse de l’admettre.

C’est une envie qui me tiraille. Non… Un besoin. Qu’il me faut assouvir.

J’ai l’impression de pouvoir y basculer avec une profonde aisance. Et à côté de ça, quelque chose me retient. Me dissuade de m’y abandonner. Et si cette interdiction me semble pourtant bien futile, je ne peux étrangement pas me résoudre à l’outrepasser. C’est un sentiment d’extrême frustration qui m’habite alors…

Et je n’ai pas trouvé meilleur moyen pour l’amoindrir que de marcher le long d’un fine frontière.

Tout comme j’erre dans ces rues et allées. Mes pas se veulent les plus droits possibles, et pourtant, je tangue. Parfois, je manque de définitivement franchir la-dite frontière. Mais je rectifie ma trajectoire à la dernière seconde, face à la menace d’une punition indolore. Je sais pourtant que je ne risque rien de particulier si je laisse libre cours à mes pulsions. Mais en fait si. Il y a bien une chose que je peux perdre.

Ma dignité.

Et pourtant.

Et pourtant.

Et pourtant.

Ça m’appelle. M’y oublier serait… Si aisé. Si facile. Si…

Agréable. Galvanisant.

Salvateur.

Trois mois, une semaine et six jours. Je n’ai jamais cherché à tenir les comptes, et pourtant, je connais les chiffres exactes. Comment cela peut-il faire… Autant de temps ? Alors que toute ma vie… Chaque jour de ma misérable existence…

Je ne sais plus quoi faire. Je suis complètement perdue. Et peut-être qu’en cela, j’erre.

Pourquoi est-ce que je cherche autant à résister ? Après tout, je suis la seule à devoir assumer… Et après toutes ces journées de bouleversements… De souffrances… Et d’incertitudes… Je peux bien m’accorder un peu de répit, n’est-ce pas ? Nul n’est infaillible. Et surtout pas moi. Alors, si je peux au moins me retrouver en terrain connu… Juste le temps… D’une soirée… Quel mal cela peut me faire ?

Je veux juste… Pour une fois… Pouvoir…

Lâcher prise.


***

Il est grand.

Il est beau.

Il est musclé.

Je l’ai trouvé au détour d’une ruelle.

Où il attendait. Sagement.

Très sincèrement, je n’ai pas su comment m’y prendre. J’avais beau m’y connaître, cette fois-ci, les rôles étaient inversés. Ajoutez à cela mon indécision, et me voilà totalement dépourvue.

Pourtant, il a su me guider. Me prendre par la main. Lui, savait quoi faire. Il m’a aidé.

J’ai alors pu me laisser faire.

Entièrement.

Puis, j’ai juste eu à suivre.

Mais…

Passée cette étape de relâchement…

J’ai repris les rennes.

J’avais oublié pourquoi cela me plaisant tant. Après tout… Comment ai-je pu faire, toutes ces années, pour vivre ainsi ?

Maintenant que je m’y replonge, cela me paraît être comme une évidence. Après ces dernières semaines où ma situation a été des plus incertaines…. Et où tout, absolument tout, semble avoir échappé à mon contrôle…

Je me retrouve de nouveau en position de force.

Oui. C’est là que je suis la plus puissante.

Ni aucun homme. Ni aucune femme. Nul ne peut résister. Tous ploient devant moi. Et n’ont nul autre choix, ni envie, que celle de se soumettre complètement. Se soumettre à moi. Et à moi seule.

Et il n’est là question d’aucune souffrance. D’aucun plaisir sadique.

Bien au contraire. Seule la volupté compte. Une exacerbation des sens dont je détiens l’unique secret. Et que j’octroie sans pudeur ni vergogne. Et c’est ainsi…

Que je peux tous les tenir en laisse.

C’est là, souillée au plus profond de moi-même, que je me retrouve pourtant au sommet. La hiérarchie, la richesse, le pouvoir, la force brute, ou même l’expérience… Absolument rien de tout cela n’a d’importance.

Il n’y a que ma supériorité.

Et c’est tout.

Enfin…

Prétendre que je sois la seule en haut, ça serait l’oublier.

L’oublier… Lui.

Le seul qui a su... Me tenir dans son emprise...



Mais je ne peux guère me laisser troubler.

Au contraire.

Sa simple pensée me confère une hargne nouvelle.

Peut-être que, en l’espace d’une seconde, mes yeux se sont voilés.

Mais je ne suis clairement pas du genre à me laisser abattre.

A l’inverse. Pas à un moment, je ne laisserai entrevoir à un autre la possibilité de reprendre le dessus…

Je me suis déjà fait avoir une fois.

Pas deux.

Alors je ne m’arrêterai pas.

Pas une seule seconde.

Pas tant que l’autre n’ait pas rendu…

Son dernier souffle.

Et que je sois la seule à régner.


***

Du dégoût.

Si j’avais oublié ce sentiment d’exaltation…

J’ai également omis ce qui suit.

Il s’agit là de la plus cruelle des ambivalences. Pendant, on s’abandonne à une illusion de puissance absolu, qui relaie au second plan tout ce qui peut, de près ou de loin, importer. Alors qu’après, il ne semble pas y avoir acte plus futile.

Je me sens aussi mal que bien. Je ne peux occulter ce plaisir intense, tout comme j’ai du mal à me regarder en face.

Je suis devenue ma propre prison.

Je me suis enfermée dans mes contradictions. J’ai un cruel besoin de proximité, et pourtant, je ne supporte pas mes relations avec les autres. Alors je cède à une tentation animale, qui si elle reste galvanisante sur le moment, projette sur moi-même une honte dont je ne parviens pas à me défaire. Moi qui n’ai que faire du regard d’autrui, je ne cesse de me juger ; Moi qui me prétends forte et indépendante, je suis complètement soumise à mes pulsions et à l’attrait des autres.

Je suis une bête indécise. Qui erre.

Qui suit un but sans en connaître la pertinence.

Et aussi longtemps que je resterai repliée sur moi-même…

Je continuerai de me torturer.

Et quelle fin donner à tout ça ?

Je l’ignore.

J’ai toujours agi sans avoir le moindre point de repère.

Du moins, autre que ma propre survie.

Et à l’aube de ce jour… Où j’ai sciemment accepté de mettre ma vie en danger pour une cause obscure…

J’en viens à interroger l’intérêt même de mon existence.

Puis-je réellement continuer ainsi ? Tenter vainement d’accumuler l’argent, comme un futile moyen de palier à mes addictions ?

Je ne veux pas céder. Je refuse de sombrer à nouveau.

Et pourtant.

Et pourtant.

Et pourtant…

J’ai la sensation que… Sans ça…

Rien dans ce que je fais n’a réellement de but.

A part me maintenir en vie.

Vivre pour vivre, est-ce réellement vivre ?

Je ne sais pas.

Je l’ignore…

« -... 

… Je crois que... 

J’ai besoin d’aide. »

Mais les murs de cette pièce déserte ne sauront m’apporter de réponses.
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