Qualités : Observatrice - Imaginative - Indépendante - Ambitieuse - Badass - Audacieuse
Défauts : Orgueilleuse - Impulsive - Lunatique - Superficielle - Colérique - Hypocrite - Sarcastique - Egoïste - Jalouse - Désabusée

Passions : Le Nail Art - La moto - Le rock - Les trucs rétros

Costume : Tenue noire une pièce en cuir, bottines noires en imitation cuir, casque de protection jaune (signé Joy à l'indélébile)

« Ma devise ? Oser. »
  Ceux qui ne me connaissent pas trop me comparent à un chat. Ce n’est pas tellement surprenant même si je ne me considère pas comme une personne féline.
Paraît que quand on me brosse dans le sens du poil je ronronne, mais que à la moindre incartade je me braque et je griffe. Paraît que je n’écoute que d’une oreille quand on me parle. Paraît que si le monde brûlait, je pisserai sur les flemmes. Ce n’est pas moi qui le dis. Je ne dirai pas le contraire non plus car je ne peux pas renier être lunatique et impulsive.

Toutefois, je préfère présenter les choses autrement. Je suis une rêveuse extravertie. C’est dans ma bulle que je trouve du réconfort et c’est avec mon imagination que je combats la lassitude la vie. Ne vous-êtes-vous jamais imaginés, sur le chemin de l’école, être la meilleure élève ? Espérer que quelque chose se produise et que vous en deveniez le héros afin d’être admiré par tous ? Moi ça m’arrive très, trop souvent. Je fantasme beaucoup, je fantasme peut-être tellement que ça a tendance à me dépersonnaliser. Je le sais, c’est nul, mais ce que je recherche le plus c’est l’approbation d’autrui ; c’est ton regard, ton amour, moi ce que je veux c’est voir tes yeux qui brillent de fierté. Ça me rend malheureuse parce que je ne trouve pas le bonheur à partir de moi-même, mais qui pourrait m’en blâmer ?

Je ne réussis pas pour moi-même, je réussis pour briller. En vrai, c’est mon destin d’être une étoile t’es pas d’accord ? Si tu l’es pas, va bien te faire foutre. Ton approbation ? C’est sûrement à ce moment que - sortir les griffes - prend tout son sens. Je ne supporte pas que l’on se moque de moi, je suis très orgueilleuse.

Jusque-là, tu te demandes certainement « En quoi est-elle une vilaine ? Pourquoi fait-elle ça ? N’est-ce pas contradictoire ? » Tu sais, on croit souvent que deux choses contradictoires ne peuvent se mêler l’une à l’autre. Je ne suis pas d’accord avec ça. Tu connais le Yin et le Yang ? Dans toutes bonnes choses, il y a du mauvais. Dans toutes mauvaises choses, il y a du bon. Moi je suis une bonne chose dans laquelle il y a du mauvais.

Je te parle de tout ça, mais en réalité je ne crois pas en la morale. Le bien, le mal, c’est conventionnel, et puis tu sais ce qu’on dit « On ne fait jamais le mal intentionnellement » Je ne sais pas si c’est vrai pour tous, mais pour moi c’est vrai. Ce qui est mauvais pour l’un est bien pour moi. Ce qui est mauvais pour moi est bien pour l’autre. Si je fais ce que je fais, c’est parce que je pense que c’est bien pour moi.

J'aime l'argent, la célébrité et la force. J'aime les bijoux, les beaux vêtements, le maquillage et les faux ongles. En parlant de faux ongles, j'en porte presque toujours, mais seulement des courts. C'est cliché, mais je déteste me casser un ongle. Je te jure, le nail art c'est vraiment de l'art.

Ah oui, si jamais tu as des pin's, tu peux me les donner parce que je les collectionnes depuis que je suis petite. Mes préférés sont les pin's Disneys ; oui je sais c'est très rétro.

- Narration troisième personne
- Narration première personne
- Winnie parle

Les lampes au plafond étaient toutes éteintes et les rideaux étaient fermés de sorte à plonger le salon dans l’obscurité ; seulement la télévision était encore allumée en sourdine. Winnie était couchée le long de son canapé uniquement vêtue d’une robe de nuit, d’une main elle portait une tablette et de l’autre main un verre de vin rouge bien remplis. Elle discutait par vidéo avec son petit ami.

« Ça fait trois ans qu’on est ensemble et tu ne m’as jamais vraiment parlé de toi, de ton passé ; de ton enfance et de ton adolescence. » remarquait le jeune homme alors installé sur son lit à l’internat de l’académie.

Qu’est-ce qu’il veut que je lui dise ? Qu’espère-t-il entendre sinon la vie tristement ennuyante d’une américaine normale ? Cela dit c’est vrai que ce n’est pas commun comme situation : être en couple avec quelqu’un depuis plusieurs années et ne savoir presque rien sur sa vie. Inversement, je connais à peu près tout sur son passé, il m’a tout raconté. Quand il m’a proposé de rencontrer sa famille, j’ai décliné parce que ça me faisait chier, ça m’ennuyait sincèrement de devoir jouer la bonne petite amie devant ses parents. Quand il a voulu rencontrer ma famille, j’ai décliné parce que ça n’en valait pas la peine à mes yeux. Il ne connaît que mon petit frère et ils sont mêmes assez proches, ils étudient tous les deux à l’académie pour devenir héros. La réalité c’est qu’il est amoureux et que moi je ne suis pas amoureuse. Si je reste avec lui c’est parce que globalement on s’amuse bien, on s’entend bien et tout se passe bien malgré quelques disputes.

Bon. Je suis née à Washington DC le 15 Avril 2079 à trois heures du matin. Ma mère est musicienne professionnelle, elle travaille pour des grandes marques et compose et joue des jingles ou des musiques pour les publicités. Sur le côté, elle fait de la poésie et est suivie par une centaine d’internautes. Mon père, chimiste, travaille pour un lobby pharmaceutique, il dirige une équipe de chercheurs ayant pour mission le développement de nouveaux médicaments.

« J’étais une gosse plutôt turbulente et rebelle. J’écoutais ni les parents ni les professeurs si bien que je me disputais tout le temps avec les deux. Je n’avais pas des bonnes notes, j’étais même assez médiocre comme élèves. On me surnommait Kirby parce que j’étais petite et grosse à l’époque et je m’habillais en rose. J’étais harcelée, mais je me suis jamais laissée faire, je me suis toujours défendue même si ce n’était pas facile. C’est que j’ai toujours eu énormément de caractère. D’un côté c’était positif parce que j’arrivais à me défendre et de l’autre c’était négatif parce que j’avais des soucis avec l’autorité. »

Mes parents n’étaient pas souvent présents et quand ils étaient là c’était pour me punir et me faire des reproches. Je faisais ma crise d’adolescence déjà à sept ans, j’avais l’impression que le monde entier était contre moi. De plus, j’étais jalouse de mon petit frère qui attirait toute l’attention parce qu’il était à l’hôpital. J’avais l’impression qu’on s’occupait plus de lui que de moi ; c’était le cas. Justifié, mais moi ça me frustrait à l’époque.
     
Winnie remuait légèrement sur le divan alors qu’elle entamait son verre de vin rouge. Elle soufflait d’aise. Ce n’était pas son genre de faire des appels comme ça, mais cette nuit elle se sentait triste, elle se sentait seule. Elle comblait le vide de l’appartement.

« Tu l’as vécu comment ? »
« J’ai dû me battre contre le collège, contre ma famille, contre mon corps, contre mon comportement. J’ai l’impression que d’habitude on se forge vers l’adolescence, mais dans mon cas j’ai commencé au collège. Tous ces combats je les ais gagnés. »

Je n’ai rien gagné en réalité, sinon aujourd’hui je serai en paix avec moi-même.

« A l’adolescence tout avait changé. Depuis que je faisais du basketball je maigrissais et m’affinais, je me sentais beaucoup plus jolie. Je ne travaillais toujours pas spécialement au lycée, mais mes notes se redressaient ; disons que j’avais tout juste la moyenne. Ce qui changeait c’est que j’écoutais en cours à présent, chose que je ne faisais pas au collège. L’adolescence, l’âge des premières vraies amitiés, des premiers amours, des premières fêtes... Durant cette période il se trouve que j’ai ramené beaucoup de mecs à la maison. Et beaucoup de soucis aussi, car ils n’étaient pas tous fréquentables. Je passais mes week-ends à faire la fête. C’était vraiment chouette de faire le mur à la nuit tombée avec sa meilleure pote. »
« Des soucis ? »
« Un jour ma mère m’a surprise au lit avec un mec. Ma mère s’est énervée et elle lui a demandé de partir de chez elle. Le mec l’a giflée, chez elle. On a sonné aux flics et on a porté plainte. Ce n’est pas vraiment allé plus loin. Ce genre de soucis. Mais ce souci fut le dernier, après j’ai plus ou moins arrêté mes conneries. Je te jure que ça m’a marquée et je m’en veux encore. »
« Mais pourquoi vous avez déménagé de Washington pour Chicago alors si ça se passait bien ? Bien entre guillemets. »
« Des rumeurs ont circulés au lycée. Puis une photo de moi, nue, a commencé à circuler. Je n’ai jamais pris une telle photo, c’était une photo truquée. Ma réputation descendait en flèche. Parallèlement à ça, mon petit frère sortait de l’hôpital pour la première fois. Tous les quatre, mon frère, mes parents et moi avons décidés de partir et de recommencer ailleurs. »
« Et c’est là que nous nous sommes rencontrés, à Chicago. Puis t’as emménagée seule à New-york pour rester près de moi et de ton frère durant notre cursus scolaire à Starfish ! »
« C’est exacte. »

Tu rêves mon grand. Mon frère j’en ai strictement rien à foutre et encore plus de toi. Comme si j’avais besoin de toi pour vivre ? Bha c’est bien l’excuse que j’ai utilisé pour que mes parents acceptent que je vienne à New-York, mais ce qui m’intéresse en réalité c’est la liberté d’habiter toute seule.

« Ma batterie se vide. Je raccroche, à demain, bisou. »
« Bisou Win. Je t'aime. »

Ouai. C'est ça. Moi ce que j'aime c'est mon verre de vin.
   

- A commis de nombreuses farces sur à peu près toutes sortes de personnes. Elle a dessiné aussi bien sur des membres des forces de l’ordre, que sur des commerçants, des gens ordinaires, des criminels...
- Après l’effondrement, Joy a commis des vols de rue, des braquages dans des magasins alimentaires, dans des bijouteries luxueuses, des magasins de vêtements de marques... Il n’y a jamais eu de morts et bien souvent les commerçants se sont réveillés devant un magasin complètement pillé. De ce fait, comme la population se sert après son passage, Joy est parfois vue comme une robin des bois des temps modernes ; à tort.
- Mi-septembre 2099, a braqué une banque de New-York avec cinq autres criminels. Plusieurs millions de dollars ont étés pillés et tous les employés ont étés retrouvés nus et attachés dans le coffre-fort ; sur leurs joues, Joy avait signé avec son pseudo accompagné d’un petit cœur au-dessus du Y.
De New-York à Starfish, Joy est une super-vilaine plutôt connue pour l’originalité et le mystère autour de son personnage. Jamais présentée comme particulièrement dangereuse, on demande généralement à la population de se méfier de cette mystérieuse voleuse-blagueuse au moyen d’un article de quelques lignes dans la presse. Joy n’est pas assez connue pour passer à la télévision ou faire les premières pages, mais un mythe se construit autour d’elle dans la sphère populaire. Sur Ukato, le phénomène prend de l'ampleur et anime des débats : « Est-elle une voleuse ou une robin des bois ? » Parfois un journaliste curieux tente de récolter des informations, mais ça n’a jamais été particulièrement concluant.

Si il y a peu (ou presque pas) de couverture médiatique autour de Joy, il n’empêche que retrouver plusieurs membres de la police endormis avec un pénis dessiné sur leur front, ça fait toujours jaser. Et les rumeurs à propos de Joy se propagent très vite, d’autre part ça explique aussi pourquoi elle est connue localement et non au niveau national. La criminelle possède quelques fans par-ci par-là et il existe notamment quelques vidéos sur les réseaux sociaux qui essaient de parler d’elle.

En réalité, à l’heure actuelle il n’y a même aucune certitude sur le fait que Joy soit une femme, mais son casque jaune à oreilles de chat semble le laisser penser en même temps que le cœur dans sa signature.

Autrement dit, Joy est une ombre facétieuse qui plane sur New-York. Comme toute ombre, on la regarde du coin de l'œil, on s'en méfie, mais elle n'est jamais qu'anecdotique.
Alter Melody sound C'est un Alter assez intuitif avec lequel elle vit depuis toujours. Win en a donc une très bonne maîtrise pour la vie de tous les jours et pour ses petits coups de larcins. En combat contre un héro ou un vilain c'est autre chose car pour ça Win n'a jamais eu d'entraînement approprié.Sa combinaison noire est très simple, il n'y a pas de dispositifs particuliers. La tenue a des poches pour stocker un indélébile et les clés de la moto. Joy garde deux grenades fumigènes sur son deux roues en cas de pépin. La moto est débridée et passe facilement les 100 chevaux.

La vitre du casque est teintée. Légèrement ouvert au niveau des oreilles de chat pour mieux laisser passer les ondes sonores (qui passent quand même à travers la vitre). Présence d'un micro pour amplifier la voix de Winnie et d'un modulateur de voix.- Naissance à Washington DC
- Harcèlement au collège.
- Adolescence rebelle.
- Déménagement à Chicago et guérison de son petit frère.
- Rencontre son petit ami.
- Emménage seule à New-York
- Profite de l'Effondrement pour se forger une place et un nom.

Je n'étais même pas née. Difficile d'avoir un avis sur quelque chose qui dépasse notre existence et qui plus est ne nous concerne pas. Aller, si je devais vraiment répondre, je dirai que tout appareil de contrôle est forcément néfaste pour celui qui se fait contrôler. De ce point de vue c'est néfaste bien sûr. T'imagines bien que moi, je m'en plains pas de ça, cette refonte ça m'a permis de commencer mes activités.De la peur et de l'angoisse. Ouai, j'ai d'abord eu très peur. Un changement aussi important ça fait toujours peur, on se demande ce qui va se passer, qui va ramasser les bénéfices et qui va en souffrir ? Ce jour-là, j'ai décidé de ne pas être la victime. Je dois dire que j'ai tellement aimé ça que je ne veux plus jamais être la victime, même si pour ça je dois me mettre du côté des méchants. Les héros ils ont défendus le pays et ça leurs a apportés quoi ? La mort. Peu pour moi, j'suis pas idiote.C’est le chaos. Je ne comprends plus rien ! Qui est qui ? Qui est quoi ? Quels sont les objectifs de ces nouveaux groupes maléfiques qui ont émergés de l’Effondrement ? Le président aurait orchestré la mise en place des puces et il serait allié aux vilains ? La situation actuelle en Amérique est en dehors de tout contrôle contrairement à ce qu’on veut bien nous faire sur les chaînes de télévision. Pour s’en rendre compte, suffit de sortir de chez soi.

Est-ce que le chaos me dérange ? Doucement, je m’y habitue.
Ni comme des ennemis ni comme des alliés. Ce sont des jeunes qui réalisent un rêve et qui combattent pour leurs idéaux, c’est tout à fait louable. J’aurai pu moi-même être comme eux, être une étudiante de cette académie. Je les respecte même si je les trouve naïfs.