Akira est capable d'entendre et voir les mélodies qui émanent de l'esprit des gens. Un peu comme une aura dont il entendrait les ondes et verrait la composition. Parfois, celles-ci ressemblent plus à des bruits, des sons, assourdissants ou très doux. Une autre fois, elles ressemblent à des voix qui produisent des mots qui lui sont inconnus. Ce n'est jamais très distinct. La mélodie qu'il entend est unique à chacun.
Ce qu'il voit est tout aussi indistinct. Des mouvements, des vagues de couleurs, qui dansent devant ses yeux, près du cœur des gens. Certaines éblouissantes, d'autres beaucoup plus sombres. Toute une palette de teintes qui émanent de ses personnes, qui envahissent son champ de vision.
Au stade où il en est, il est obligé d'utiliser des écouteurs spécifiques pour les bloquer, car il n'est pas en mesure de les écouter une par une ou de les stopper lui-même. Il peut cependant encore les voir. Ce qui fait qu'il peut se retrouver avec des sons criards dans les oreilles s'il les enlève, car toutes les mélodies des gens aux alentours viennent bourdonner dans sa tête. Les entrelacements de celles-ci le mettent K.O s'il s'y expose trop longtemps. Il ne peut pas utiliser son Alter sur sa propre personne.

Après un peu plus de travail, son Alter lui permettrait de choisir les mélodies qu'il entend, se concentrer sur une seule personne, ou plusieurs et bloquer toutes les autres.

Après maîtrise plus poussée, il pourrait distinguer très clairement les mélodies de chacun. Son alter lui permettant de capter un amas de sons provenant d'une ou plusieurs personnes, avec le temps, il arriverait à vraiment entendre les notes et voix distinctement, ainsi formant une mélodie très claire, unique à chacun. Il pourrait ainsi comprendre l'état d'esprit qui prime chez la ou les personnes dans l'instant présent, de manière précise. (un état de détresse, ou juste de la mélancolie, de la joie, tout ça.)

Akira pourrait intéragir avec les mélodies qu'il entend. Les influencer doucement, et ainsi avoir un impact lent sur leurs humeurs. Comme une persuasion fantôme. Pour ça, il puiserait dans ses propres sentiments, ses propres ressentis, pour guider la mélodie.
Il pourrait adoucir celle-ci, ou même la rendre plus violente, plus assourdissante. Comme s'il la ré-accordait.
La mélodie qu'il modifie pourrait, par exemple, calmer un état de folie, ou bien faire sombrer plusieurs personnes dans la panique. Tout dépend dans quelle émotion ou quel ressenti il puise.
Similaire à un poison, ou un remède, très lent d'effet, on dirait presque que les gens change de manière 'naturel'.

Une rage déchaînée contre le mur du bâtiment, des poings en sang et un sermon plus tard, sa journée prit fin. Plus de commentaires à son égard ou de regards trop insistants de son boss envers lui. Enfin, jusqu’à demain. C’était ce genre de fin de soirée, où sa tête bourdonnaient de mille nuisances. Il en avait marre. Il était fatigué.
Si fatigué.
Ses pas le menèrent alors au centre-ville. Il fallait un endroit avec du monde.
Lui, n'aimait pas le monde. Ce n'était pas pour eux qu'il était là, mais pour s'oublier.

Doucement, il retira ses écouteurs. Ses seules protections contre le cri intérieur des gens qui l'entouraient. Akira se tenait là, au milieu de la foule, à s'enivrer des sons qui prenaient place dans sa tête. Plus il les entendait, moins il pensait. Ils prenaient trop de place.
Ca faisait mal, mais ça faisait du bien. C'était addictif.

Son cerveau saturait.
Ses doigts tremblaient.
Sa conscience se perdait,
il imprégnait son corps de ses bruits qui envahissaient son esprit.

Mais le saignement de nez découlant de son acte le fit doucement reprendre conscience. Alors ses yeux vitreux reprirent légèrement vie. Un coup de manche sur ses lèvres, rougies par le sang et il était déjà temps de rentrer. Et de tout oublier.

Pas de changements particuliers, mais s'il s'y expose trop, il saigne bien du nez, loser/20 much.  

Son père est capable d'appréhender l'aura des gens par couleurs, selon leurs émotions et la remanier si nécessaire, changeant ainsi l'humeur de la cible. (processus lent)
Sa mère, elle, perçoit un seul son particulier, unique à chaque individu.

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 GANBATTE !