A cette heure il n’y avait pas encore grand monde à BigTree. En même temps c’était en pleine fin de matinée, soit les personnes travaillaient soit elles étaient en cours. Ce n’était pas le cas de Kaeko. Etudiante, elle avait des horaires, arrangeants on va dire. C’est pour cela qu’elle se permettait de courir à cette heure-ci. Bigtree était un endroit relaxant. Pas d’alter pas de problème. Et même si elle pouvait posséder son alter ça ne lui servirait à rien, le lieu regorgeait de verdure et de plantes, pas possible de les traverser. Essoufflée d’avoir couru, elle s’arrêta sur un banc pour souffler un peu, boire de l’eau mais surtout regarder son portable qui n’arrêtait pas de vibrer depuis un certain temps.

15 appels manqués Maman C

Elle déglutit. Elle avait pourtant prévenu sa mère qu’elle sortir courir aujourd’hui. Bon ok en temps normal elle avait la flemme mais comme elle n’avait pas fait de gros coup depuis un longtemps, il fallait bien entretenir son corps d’une façon ou d’une autre. Toujours important pour une voleuse d’avoir une santé physique optimale ! Surtout dans le cas de Kaeko, moins elle s’entrainait régulièrement, moins elle pouvait traverser la matière et plus vite elle souffrait. Mais bref, trêve de digression. Inquiète, la bleue rappela.

« KAE CHERIEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! » L’adolescente éloigna le combiné de son téléphone brusquement. Catherine avait une voix qui portait vraiment bien quand elle hurlait. Puis quand plus rien ne sortait du haut parleur, elle put remettre le téléphone à son oreille.

« Maman, qu’est ce qu’il y a ? J’ai bien fait la vaisselle avant de partir et j’ai même laissé un mot !

- C’est… Ce n’est pas… Ce n’est pas ça ma chérie.. Mais je crois que des gens t’ont repérée.. » La voix s’étouffa dans l’appareil et Kaeko se renversa sur le banc, la main sur son front. Merde, merde MERDE. Elle reprit son souffle pour répondre.
« Ils sont là ?
- Non.
- J’arrive. »

Fin de l’appel. Point positif ces personnes n’étaient pas à l’appartement. Point négatif : tout le reste. Pas le temps de traîner, elle devait se dépêcher de rentrer chez elle, rejoindre sa mère sûrement morte d’inquiétude. Courant à travers tout Bigtree elle se dirigeait tout droit vers l’arrêt de bus le plus proche. Destination le centre-ville de Starfish.

En trombe elle fracassa la porte de l’appartement pour y entre couverte de sueur. Catherine se trouvait en face d’elle, sur le canapé troué du salon. En voyant sa fille elle se leva, les larmes aux yeux :

« Kae..
- Maman dis moi tout. J’ai fait au plus vite. Au téléphone ce n’est pas sécurisé.
- Lis plutôt, c’était le mot que j’ai trouvé dans la boîte aux lettres.

Elle tendit le papier à la bleue qui le lut le plus rapidement possible. C’était un message adressé à Cat Burglar. Il promettait des lingots d’or en échange d’un service. Dans un certain endroit. Pas plus de précision, mais une signature. Une signature bien connue dans le petit monde du bricolage. Le pirate des airs Jones. Que lui voulait une telle éminence ? Le vol de tableaux n’était pas la spécialité de Kaeko (bah oui avec des cadres en bois impossible de les faire traverser les murs). Elle soupira, ce n’était ni la police ni les héros par chance. Mais comment avait-il fait pour la retrouver ? Qui savait qu’elle se trouvait à Starfish ? Et s’il ne savait pas et qu’il avait juste contacté toutes les personnes françaises arrivées récemment ? Probable. D’où le fait que ça ne soit pas adressé à Kaeko Lupin mais juste à Cat Burglar. Son identité était sauve mais pas son adresse.

« C’est un message de l’équipage du capitaine Jones. » Dit simplement Kaeko en rendant le papier à sa mère qui soupira. Elle avait été tellement inquiète que pas un seul instant elle n’avait regardé la signature. Se ronger les ongles étaient plus plaisant.
« Je ne sais pas ce qu’ils me veulent. » Soupira la bleue.

« Je pense savoir… Leur capitaine a été arrêté ce matin, c’est partout dans les nouvelles sur Ukato.

- Quel est le rapport avec moi ? Il doit avoir toute une équipe bien plus compétente que moi qu’il ne connaît même pas.

- Il doit bien y avoir une raison ma chérie. Tu sais très bien que tu es connue dans le milieu tout de même.

- Haha je sais je suis LA meilleure ! » C’est faux, même pas capable de voler un bonsaï, naze. Elle prit une pose ridicule, la tête renversée la main gauche sur la hanche et l’autre devant sa bouche à rire telle une méchante d’animé. Catherine, habituée d’un tel égo ne répondit pas.

« Bref, je vais me déguiser et aller à ce lieu de rendez-vous. Qu’est ce que je risque. Au pire je fuis ni vue ni connue.

- Es-tu certaine de ton coup ?

- Non jamais mais c’est ça l’aventure. Et puis ça me change de voler au secours de quelqu’un.

- Au lieu de voler tout court… »

« Haha oui, je vais prendre de quoi me préparer. » Sur ces belles paroles elle fit un bisou à Catherine, dépitée mais résignée face aux frasques de sa fille. Même si elle lui disait que ce n’était que pure folie elle savait pertinemment que la jeune n’allait jamais l’écouter.

Rapidement, Kaeko se transforma telle une magical girl. Perruque noire sur la tête, lentilles de contact grises sur les yeux, bandeau sur la poitrine et tenue la plus sobre possible. Androgyne on pouvait la prendre autant pour un garçon que pour une fille. Et c’était l’effet souhaité. Elle fourra dans son sac à dos des gants noirs, sa tenue intégrale en latex  noire à capuche, du matériel de crochetage, des grenades fumigènes anti jilaigeaune (très utiles fut une époque), une bouteille de chloroforme, taser, bandages, scotch et plusieurs attaches zippées. En plus de cela elle prit son capteur de présence thermique et le capteur sonore. Au cas où.

Puis elle partit. Non sans faire un dernier câlin à sa mère adorée.

« Tu feras des bisous à maman de ma part ! Je vous tiens au courant de combien de temps ça va durer ! »

Le lieu du rendez-vous était à BigTree. Quelle idée, elle y était même pas une heure auparavant. Kaeko se situait à plusieurs centaines de mètres de la destination du rendez vous. Elle observât rapidement les alentours. Personne. Intriguée, elle décida de ne plus rester en retrait et alla directement au point de rendez-vous. Qu’avait-elle à craindre si ce n’est un kidnapping, un vol, la mort ?

Ahem. Un banc, vide se trouvait aux coordonnées exactes indiquées sur le papier. Ne sachant pas quoi faire d’autre elle s’assit. Mais pourquoi avait-elle décidé de faire ça déjà ? POUR LA THUNE. C’était une décision aussi irrationnelle qu’insensée. Plusieurs minutes passèrent, toujours rien. S’il s’agissait d’une blague alors elle était de très mauvais goût. Soupirant, la demoiselle se leva pour partir et ne plus jamais revenir. Trois pas puis elle entendit de derrière une voix.

« On ne vous attendait plus Cat Burglar. » Ah ? Enfin de l’action. Stoïque, la demoiselle ne se retourna même pas pour voir son interlocuteur. Elle se contenta de continuer d’avancer en souriant.

« Il n’y avait pas d’horaire précis et vos moyens de contact sont archaïques.
-La sécurité d’abord. »

Vrai, on ne comptait plus le nombre de hackeurs et hackeuses de nos jours, finalement les moyens de contact du moyen-âge n’étaient pas mauvais. Continuant de marcher Kaeko se concentra pour savoir s’ils étaient plusieurs. Elle en déduisit rapidement que non.

« On tourne ici. »

Une entrée de galerie souterraine, habile. De la terre ? Pas de bois. Parfait Kaeko avait toujours un moyen de s’échapper si les choses tournaient mal.

Ils entrèrent ensuite tout d’eux dans une maison souterraine. Peu éclairée et très petite. La jeune fit semblant d’être à l’aise et s’attabla directement, en face du pirate. Elle le détailla. Meh niveau style on repassera, il ne devait être qu’un mousse. Le look full noir est dépassé depuis longtemps pour la vie de tous les jours. L’époque sombre où on se demandait si le monde allait périr dans un désastre écologique était révolu, plus de noir pour le deuil du futur mais des tenues colorées C-O-L-O-R-E-E-S. M’enfin, elle n’était pas là pour refaire la garde-robe d’un inconnu.

« Que me vaut l’honneur du célèbre équipage pirate ? Seriez vous tellement en manque d’effectif que vous voulez recruter de pauvres femmes dans la fleur de l’âge ? » Aller, les hostilités pouvaient commencer. Kaeko était confiante, elle pouvait partir quand elle le souhaitait après tout. Elle souriait à l’homme qui ne cilla pas.

-Le capitaine a établi un plan. Et tu fais partie de ce plan.

-Oh on se tutoie ? Quelle impolitesse.  

-TU fais partie du plan. Mais pas gratuitement j’imagine. » C’est ça remue le couteau dans la plaie sale rustre. Kaeko en bouderait presque. Elle haussa les épaules avant de rétorquer.

« On ne paye pas un artiste en visibilité à ce que je sache. »

-Non, sauf si vous êtes un vrai vilain. Il faut que tu nous aides à libérer le capitaine d’une prison de Starfish. Tu ne seras pas seule on sera là avec le bateau pour faire diversion. On connaît tes talents pour rentrer n’importe où et c’est une des seules solutions pour le libérer. Le capitaine a promis 3 millions en récompense et une avance de trois lingots d’or maintenant. Le reste viendra après la libération. Tu as cinq heures pour réfléchir. On se dit ici à.. »

La voleuse l’interrompit d’un geste de la main. Puis posa son menton dans le creux de ses mains, coudes sur la table.

« Donc si j’ai bien compris je dois le libérer seule.

- Oui. Avec nous en soutien.

- Et seulement trois millions ? Non ça ne me suffit pas. » Le matelot n’avait pas prévu qu’elle refuserait trois millions et qu’elle voudrait plus. Il se mordit la lèvre inférieur se préparant à la négociation.

« Que dites vous plutôt d’un marché avec moi. Pas de lingot, 1 million… » Que mais pourquoi disait-elle ça ? Surpris le matelot ne put s’empêcher de lâcher un cri. Inattendu, c’était inattendu.

« Mais une dette envers moi. Si j’ai besoin de vous, vous devez répondre positivement. Je veux vos services en somme. »

Perdu, l’homme ne savait pas vraiment quoi répondre. Qu’est ce qu’une gamine pourrait faire d’un navire pirate à la place de deux millions.

« Je ne comprends pas, pourquoi ?
-Ce sont mes affaires pas les vôtres. Le marché se tient ? Vous économisez tout de même pas mal non ? » Elle affichait un sourire des plus charmeurs. Ces gens allaient être ses premiers alliés pour sa révolution. On n’était jamais assez et se préparer dès maintenant était utile. Et puis dire qu’on est allié avec des pirates c’était pas trop stylé quand même ?

« Je euh, oui.. » Il pensa qu’une gamine ne pourrait pas avoir de grande ambition et voulait que l’équipage la sauve si un jour elle aussi se faisait attraper. Haha si seulement ce n’était que ça. Mais il était tombé sur une adolescente trop ambitieuse par rapport aux personnes de son âge qui n’aspirait qu’à être des héros sans chercher à voir plus loin que le bout de leur alter. Simple d’esprit.

« C’est entendu. Allons dans votre base et expliquez moi tout. »

10 minutes avant l’évasion.

Entièrement vêtue de noir, Kaeko se trouvait sur la promenade d’azur de l’hydranneau. Juste au-dessus d’une salle qui, d’après son récepteur sonore ne comprenait qu’un garde qui ne bougeait pas. Une salle de repos selon les plans fournis par les membres pirates. Parfait. Elle enfila sa capuche par-dessus sa perruque, mit ses gants et prit une grande inspiration. D’un coup elle relâcha son corps et traversa la matière. Première utilisation, aucune séquelle. En une seconde elle tomba sans bruit dans la pièce à l’unique garde qui rouillait tranquillement. C’était sa chance, le plus doucement possible elle s’approcha de lui, imbiba un tissu de la moitié de sa bouteille de chloroforme qu’elle appliqua sur l’homme au sommeil de plomb. Elle attendit 5 minutes que le produit fasse effet puis scotcha le tissu imbibé à la tête du pauvre garde.

La voleuse inspira avant de prendre les habits du garde ainsi que son laisser-passer, pieds et poings liés dans un placard de la pièce. Elle avait eu la chance qu’aucun autre garde ne soit intervenu pendant ses méfaits tout de même. Elle se vêtit ensuite de l’accoutrement ridicule du garde. Trop grand. Elle avait l’air stupide. Et puis le bleu ne rendait pas hommage à ses lentilles grises mais qu’importe.

Elle sortit et se dirigea avec confiance vers les couloirs des cellules des criminels très dangereux. Pour le moment le calme régnait dans les couloirs, les gardes discutaient entre eux sans faire attention à l’intruse, parfait.

0 minute avant l’invasion

Puis le premier coup de canon fit trembler les murs de la prison. Alarme, alerte générale. Les gardes s’affolèrent et Kaeko profita de ce tumulte pour disparaître dans les couloirs barricadés. Avec son laisser-passer elle traversa aisément les trois niveaux de passages pour l’endroit le plus surveillé du pénitencier high tech. Toujours plus de coups de canon, toujours plus de tremblement. Casquette sur la tête elle baissa le regard face aux caméras avant d’arriver à LA bonne cellule. Bien pratique ces plans volés de la prison tout de même. Les hommes et femmes alentours étaient bien trop occupés à paniquer qu’à faire attention à l’un des leur qui venait de traverser l’immense porte d’acier du lieu de détention du capitaine Jones. 2ème utilisation.

EEEEEEEET PAAAAAAAAF le gens en question. Mais quelle idée de confiner des personnes dans un lieu aussi confiné. La vie de vilain c'est pas rose mais de là à laisser juste un m² va pas falloir à se foutre de la gueule du monde non mais.
Et elle le vit. Là. Tout seul mais surtout tout sourire malgré le fait qu'une garde d'une tête en moins que lui lui avait foncé dedans. Mais ça ce n'était qu'un détail et Kaeko frotta juste son front avant de rétorquer naturellement.

« Bonjour capitaine, quelle chance que votre plan se déroule aussi bien. » Fit-elle en retirant sa casquette pour l’observer, très amusée. Mais wesh tu viens de lui rentrer dans le lard littéralement comment peux tu agir comme si de rien n'était? Rohlala cette génération.

« Et si on parlait un peu de votre avenir maintenant. » Elle dirigea ses mains dircetement vers les menottes de l’homme pour les crocheter et ainsi le libérer. Comment en 2099 on pouvait encore utiliser une technologie à base de clés ? Et puis qu'est-ce que c'est petit 1m², même les chambres étudiantes à Paris sont plus grandes que ça! Franchement tout ça la sidérait. L’objet métallique tomba sur le sol et Kaeko en profita pour détailler le détenu, enfin juste son visage il était trop proche d'elle pour qu'elle puisse observer plus bas que son torse (s'il était sans caleçon elle ne le verrait même pas). Rouge étaient ses cheveux et vert son œil. On ne jugera pas la tenue hein, en prison on a toujours un look de sac poubelle de toute façon.

« J’aurais espéré un peu plus de prestance mais ce sont les habits qui gâchent tout je suppose, et un peu plus de place aussi. On est un peu à l'étroit non? Ah oui pardon les convenances. Je suis Cat Burglar, enchantée capitaine. » Un sourire encore. Et maintenant que faire ?
Hahaha vous êtes tellement dans la merde.

Arquant un sourcil elle ne savait pas quoi en penser, ce cher capitaine savait déjà son travail et son ancienne affectation ? Voilà qui passerait la phase présentation en détails rédhibitoire d’un échange fatiguant d’avance. Les préliminaires à coup de vous faites quoi dans la vie ? Vous habitez chez vos parents ? étaient un d’un barbant. Bien heureuse de ne pas avoir à subir un interrogatoire (pourtant il n’y a pas meilleur lieu pour cela), la voleuse sourit vers le détenu.

« Je suis ravie qu’un homme tel que vous me connaisse. Me voilà honorée capitaine. » Son ton se fit bien plus suave que ce qu’elle aurait pensé. La drague c’était un peu son métier mais il ne fallait pas non plus trop exagérer. « Je vois, si moi c’est lapin vous en conviendrez que mon capitaine vous siérait à merveille. Mais ne nous attardons pas trop ici voulez vous ? » Fit elle en se dégageant d’un bon millimètre, au plus. 1m² c’est assez exigu tout de même.

Puis, elle commença à se déshabiller. QUOI QUOI QUOI ? Je veux bien que tu sois parisienne mais tout de même attends de le connaître pour ça, non ? Elle dévoila alors sa combinaison noire qui la laisserait plus libre de ses mouvements que cette tenue hideuse et trop grande.

« Je hais quand les couleurs jurent entre elles, pas vous ? » fit-elle en un sourire tandis qu’elle tendait ces torchons qui servaient de tenue officielle à cette prison sans goût. Malgré l’espace restreint elle se détourna histoire de laisser un peu d’intimité au détenu dans un espace qui ne le permettait que très difficilement.

Le changement effectué (et il prit bien plus de temps que prévu), il était temps de passer à l’action. Il demanda alors comment le faire sortir d’ici sans encombre.

« Je le conçois de ne pas encore avoir le niveau de vous faire traverser cette paroi. Mais j’ai quelque chose qui pourrait vous plaire. »

Autre que ton jolis minois ? Je m’égare, sans se dépêtrer de son sourire, la bleue déguisée sortit de sa poche le laisser-passer du garde.

« C’est votre porte de sortie, je n’aurais aucun souci à sortir d’ici mais vous ce sera plus compliqué, évidemment. Après je peux déboucher sur les bureaux, mais ce sera sans vous. J’ai l’habitude de me la jouer solo, mais vous je n’ai pas cette impression, si ? »

Elle tendit le passe, elle n’en aurait aucune utilité pour s’échapper de là, mais avec l’alarme et le chaos général, est ce que le roux pourrait passer inaperçu ? Elle avait des doutes, de sérieux doutes. C’est pas pénétrer aux enfers qui est difficile, c’est d’en sortir.

« En ce qui concerne la nage je m’en sors bien, mais avec cette tenue et ce passe en plus du boxon que votre équipe produit normalement sortir par l’entrée des gardes ne devrait pas poser problème, ou presque. Mais vos cheveux posent un problème. Les gardes doivent penser que c’est pour vous que vos pirates sont venus. »

Elle soupira, dommage pour sa couverture et retira sa perruque dévoilant ses longs cheveux bleus qui tombèrent sur ses hanches en queue de cheval haute qu’elle avait enroulé autour de sa tête.

« Par contre évitez de me l’abimer, une perruque de cette qualité coûte cher. »

Bien paré pour la sortie ? Les enfers n’attendaient que des diables pour fêter ce chaos.