Un sourire emplit de douceur envahit son visage lorsque ses yeux se posent sur n'importe quelle personne qui croise son chemin. Elle est aussi gentille qu'un ange, prête à laisser les autres lui marcher un peu dessus si cela peut signifier que eux seront heureux. Elle s'est tellement habituée à s'effacer pour que les autres soient heureux, qu'elle en arrive presque à oublier qu'elle-même devrait se laisser être heureuse, parfois. Elle vit par procuration, en se contentant du bonheur des autres pour l'être elle-même.

Cette tendance à s'effacer pour laisser les autres fait d'elle une très bonne amie, une personne qui est prête à écouter les autres parler de leurs problèmes et les aider autant que possible. Oh, bien évidemment ses conseils peuvent ne pas être toujours optimaux, mais elle essaie. Veut être utile autant que possible, ce qui a provoqué cette envie d'être un héros depuis toute petite, depuis ce moment où elle a découvert son alter.

L'envie d'être un héros se traduit également par le fait qu'elle n'arrive pas à croire que le monde est impossible à sauver. Elle ne perd pas son objectif de vue qui est de rendre le monde un peu meilleur, essayer de faire en sorte que les villains disparaissent et que le monde soit meilleur. C'est un rêve un peu trop idyllique, un espoir d'enfant, mais il n'empêche que ça ne partira jamais réellement de son esprit, même si ça ne reste qu'en arrière-plan dans son esprit.

Il ne faut pas pour autant penser qu'elle n'est pas capable tenir tête, de garder ses propres opinions sans jamais être influencée par qui que ce soit: elle sait ce en quoi elle croit et personne ne pourra faire changer ses croyances. Elle a beau être douce, elle sait s'énerver lorsque la situation le demande. Pas quand ça la touche, mais quand ça touche des personnes dont elle est proche, qui sont importantes.

Elle a beau être timide, elle n'hésite pas à aller vers les autres. Vers ceux qui lui ressemblent, qui ont l'air d'être aussi timide qu'elle. Aller voir des personnes extraverties l'intimident, parce qu'elles sont trop différentes d'elle, ont l'air d'être sûres d'elle. Ce qu'elle n'est pas (pas vraiment) et c'est plus facile d'aller vers des personnes qui lui ressemblent que vers des personnes qui sont bien trop différentes d'elle. Cependant, elle arrive facilement à se faire des amis. Parce qu'il est facile d'être en confiance avec elle, il est facile de se sentir écouté et important. À chaque fois que vous parlez, ses grands yeux ne vous quittent pas, attentifs à chaque détail de votre visage pour être sûre de pouvoir repérer chaque expression qui pourrait indiquer la nature de vos sentiments.

Si elle est proche de vous, vous connaît depuis assez longtemps, il est difficile de réussir à lui cacher la nature de vos sentiments. Et si vous refusez de lui avouer la vérité, elle aura beau abandonner sur le moment, elle n'oubliera pas cela et s'assurera de faire en sorte de pouvoir alléger votre douleur, ou tristesse.

Elle aime passionnément, aussi bien en amitié qu'en amour. Une fois que vous êtes dans sa vie, il y a de faibles chances qu'elle vous laisse partir. Elle est capable de se battre corps et âmes pour ces personnes qui ont son coeur, ces personnes qui lui donnent une raison de vivre. Il n'y a qu'une personne qu'il a fallut qu'elle abandonne, son coeur déchiré. Il ne se passe pas un jour sans qu'elle y pense, à cette personne qui a partagé tant d'années avec elle, avec qui elle avait prévu tant de choses. Elle n'avait pas eu le choix, cependant. C'était... beaucoup trop dur. De ne pas avoir eu le choix. Elle avait tenté de l'oublier en se mettant corps et âmes dans d'autres choses, se vider l'esprit. Presque réussi, au final. Mais c'est un sentiment persistant, qui se réveille aux pires moments.

Tu n'as pas connu tes parents ensemble pendant très longtemps, ton père réalisa bien trop vite qu'il n'était pas fait pour la vie de famille. Oh, il était amoureux de ta mère, là n'était pas le problème. Il en était même fou amoureux, des peu de fois où il te parlait d'elle lorsque tu étais enfant et que tu allais le voir en vacances.

Tu as vécu avec tes deux parents jusque tes 5 ans, juste un peu après que tu aies découvert ton alter. Tes souvenirs de cette époque sont assez flous, tu sais juste que l'ambiance à la maison n'était pas si mauvaise que ça. C'était même agréable. Tu étais leur fille adorée, aussi rose que ton papa, un sourire aussi éclatant que ta maman. Le bonheur ne quittait pas ton visage et ce bonheur ne fit que grandir lorsque tu découvris ton alter. Ce qu'il était cool, ton alter. Pouvoir faire pousser tes cheveux comme tu le voulais ! C'était si cool ! Évidemment, au début c'était pas beaucoup. À peine quelques centimètres. Mais tu pouvais aussi les faire bouger et c'est à ce moment-là que tes parents réalisèrent que tu l'avais découvert. Ce qui fut suivi par une soirée à rire, manger tes plats préférés, te laisser regarder ce que tu voulais à la télé. Dernier moment de bonheur partagé tous ensemble avant que ton père ne parte et que ça ne soit plus que toi et ta mère.

À partir du moment où ton père et ta mère se séparèrent, la vie fut... différente.
Pas directement, du moins pas pour ton toi de 5 ans, mais au fil du temps tu finis par le remarquer. Le fait que ta maman soit plus souvent fatiguée, que tu joues souvent seule et plus avec elle parce qu'elle n'avait plus forcément le temps. Et puis parfois, la nuit quand tu te levais pour aller aux toilettes et passais devant la porte de sa chambre, tu entendais des sanglots. Ton coeur d'enfant, à l'époque, se serrait à l'entendre pleurer mais n'osait pas rentrer. Probablement que la colère que tu ressens pour ton père vient de là, parce que par égoïsme il avait rendu ta maman triste. Et qu'importait à quel point tu l'aimais, l'admirais, jamais tu ne pourrais pardonner ce qu'il avait fait.

Et puis ta chère maman adorée finit par retrouver quelqu'un. Tu allais vers tes 7 ans, à l'époque. Encore une enfant qui, malgré la colère qu'elle ressentait pour cet homme amoureux qui les avaient laissées pour aller travailler, ne voulait pas avoir d'un autre homme dans la vie de sa mère. Et cela se ressentait, que tu voulais essayer d'être intimidante du haut de tes trois pommes: bras croisés, sourcils froncés, tes cheveux qui se dressaient.

Ce sentiment de protection partit très vite, parce qu'il était gentil, le nouvel amoureux de maman. Tu l'appelais par son prénom mais se sentait à l'aise avec lui, pouvait se comporter comme s'il était un ami. Et les années passèrent, ils finirent par se marier lorsque tu avais 10 ans (tu avais même été la demoiselle d'honneur de maman et leur avait donné les bagues !). Deux ans plus tard, ils donnèrent naissance à des jumeaux (quelle horreur, ces jumeaux).

Tes demi-frères, tu les aimes. Oh ce que tu les aimes. Mais loin de toi.
Ils sont trop énergiques pour toi, ils te fatiguent trop vite. Bien trop vite. Une heure avec eux et tu es prête pour aller dormir. Enfin, ce n'est plus trop le cas maintenant, c'était surtout le cas lorsqu'ils étaient enfants. Tu trouvais toutes les excuses possibles pour ne pas être à leurs côtés, ne pas avoir à les surveiller qu'importait à quel point tu les aimais.

Tu fus toujours une bonne élève à l'école, parmi les meilleurs. Parce que tu voulais faire partie des meilleurs, tu n'avais pas le choix si tu voulais faire partie des meilleurs héros du pays. Ta mère était fière de toi, venait régulièrement t'aider avec devoirs quand tu avais du mal. Te soutenait mentalement. Et même ton père, qui était parti à l'autre bout du monde pour son travail d'archéologue, n'hésitait pas à te dire qu il t'aimait et était fier de toi.

Puis vint l'entrée à la Campbell Academy. Ce moment où tu te dis que peut-être, enfin, tu pourrais devenir celle que tu voulais. La maîtrise de ton alter s'était améliorée au fil des années et tu arrivais presque sans soucis à le maîtriser (sauf quand tu avais des émotions trop intenses, que tu espérais pouvoir réussir à maîtriser ici). Et en effet, tout allait bien ici. Tu étais vraiment une bonne élève, travaillais assez pour en arriver là. Tout se passait bien, tu étais plutôt fière de toi ! Même si rester en pleine possession de tes moyens était plutôt compliqué, tu cédais au stress et à la panique plutôt facilement. Rien qui n'était impossible à corriger.

C'est également ici que tu le rencontras. Il attira ton oeil directement parce qu'il ne semblait pas être à l'aise, seul, étranger. Il te fallut plusieurs jours avant d'oser aller le voir, pour rassembler ton courage. Onyx. Son aura t'intimidait, au début. Son gros chien aussi, Lazul tu avais cru comprendre. Très vite vous vous rapprochèrent. Compris qu'il n'était pas que cette façade froide qu'il montrait à tout le monde. Vous étiez devenus amis, passiez de plus en plus de temps ensemble. Tes sentiments passèrent de simple ami à un peu plus, sans que tu ne saches comment l'expliquer ou le gérer. À chaque fois tu réfléchissais un peu trop, tes sentiments s'emballaient et tes cheveux poussaient sans que tu ne puisses réellement le contrôler. Lorsque ça arrivait en sa présence, tu laissais ça passer avec un rire gêné, disant que ce n'était rien de grave. Heureusement que tu étais rose, cela ne se voyait pas lorsque tu rougissais (du moins tu l'espérais).

En-dehors de tes cours, tu l'aidais pour mieux contrôler son alter, il t'aidait pour travailler les cours où il lui était possible de l'aider. Tu faisais tout ton possible pour l'aider parce que le voir souffrir te serrais le coeur, un peu trop fort. Tu ne dis rien, le faisait en silence, te contentais d'être là pour lui, quand il en avait besoin. Et lorsque tu partais pour tes stages, tu faisais toujours attention à l'appeler pour rester au courant de ce qu'il se passait avec lui, tout en lui disant également comment tes propres stages se déroulaient.

Généralement, ces stages ne se passaient pas toujours de la meilleure des façons. L'angoisse te tiraillait l'estomac et toi, qui faisait normalement partie des meilleures de ta classe, tu perdais tous tes moyens. Les derniers que tu fis se passèrent quelque peu mieux, tu arrivais plus facilement à aider les héros sans être un boulet pour eux. Ils te remerciaient même, parfois. Et ton coeur n'a jamais été plus heureux que lorsque tu étais remerciée par eux (enfin si, lorsque Onyx t'a avoué ses sentiments de la plus belle des façons mais rien ne pourra jamais égaler ceci, jamais). Tu te sentais utile, tu sentais que tu arrivais enfin à faire quelque chose pour le bien des autres.

Vint ensuite le jour où tu fus diplômée. Tu sortais tout fraîchement de l'école, à la recherche d'une agence où être embauchée. Tu ne pensais pas que ce serait aussi difficile, de trouver un travail. Plusieurs agences te refusèrent, te rirent au nez en voyant d'où tu venais. Alors tu finis par prendre ce que tu trouvas, un simple travail en tant que secrétaire. Toi qui voulait devenir héros, ton ambition en prit un coup. Mais tu ne dis rien, souffrais en silence. Onyx est parti pendant ce temps, tu n'étais pas totalement honnête sur ce que tu ressentais. Il était parti pour lui, tu ne voulais pas l'inquiéter. Lorsque tu vas le voir pendant tes vacances, tu oublies pendant un court instant que ce que tu fais actuellement est à l'opposé de ce que tu rêvais de devenir.

Tu ne perds pas espoir, garde la tête haute. Un jour, oui un jour, tu finiras par devenir ce que tu voulais. Tu en es sûre. Quand on te propose enfin des missions sur le terrain, même si ce n'est qu'en tant que service logistique. Tu prends ce qu'on te donne, n'ose pas demander plus. C'est déjà beaucoup mieux que ce métier que tu faisais, avant.

Oh, ça ne plaît pas à Onyx. Onyx qui, après son voyage au Texas, rejoint la police au lieu de venir te rejoindre, toi, à New York. Tu comprends trop bien son point de vue sur les héros, bien que vous n'ayez jamais parlé de ses parents. Tu te doutes que c'est lié. Tu ne lui en veux pas, cependant, mais tu aimerais qu'il comprenne que toi aussi tu fais ça parce que ça te passionne. Parce que tu veux changer le monde. Tu veux rendre les choses bien. Il ne semble pas vouloir comprendre et toi, toi qui a toujours été si douce avec lui, tu commences à t'énerver. Parce qu'il est trop loin. Parce qu'il te manque. Parce que tu aimerais que les choses ne soient pas ainsi, que tu puisses être un héros, toi diplômée du parcours héroïque. Mais les choses ne sont pas aussi simples, tu as fini par l'accepter, aimerais que lui l'accepte également.

Trois ans se sont passés entre, où tous les deux vous faites votre vie ensemble, avec quelques tensions toujours présentes. Et puis vint ce jour où il fallut qu'il travaille avec toi, avec ton agence. Le côté positif était que vous passiez plus de temps ensemble et toi, toi ça te réjouissait. Même si le travail était dur à côté. À cause de cette histoire de faussaires. Douze agences différentes travaillaient ensembles. De nombreux policiers aussi. Personne ne comprenait pourquoi il leur était impossible de les trouver, les attraper, alors que pourtant ils avaient toujours les infos justes. L'idée d'avoir une taupe arriva dans la tête de plusieurs personnes de son agence, mais ils n'en parlèrent pas ailleurs, de peur que la taupe soit parmi eux. Et puis arriva un jour où tu sentis que quelque chose allait se passer, quelque chose de grave. Discrètement, tu suivis Onyx. De loin, très loin. Parce que tu te doutais qu'il ne voulait pas de toi, il t'en aurait parlé. Sûrement que cela aurait été trop dangereux pour toi.

Et ce le fut, au final. Parce que ce que tu vis, tu aurais préféré ne pas voir. La façon dont il perdit le contrôle. Dont il tua ces deux personnes, qui étaient ses amis, de sang froid. Tu aurais préféré ne jamais voir cette facette de lui. Ne la vit plus, au final. Parce que très vite après, tu rompis tous les liens avec Onyx. Avoir vu cette partie de lui avait été trop dur pour toi. Te séparer de lui l'était encore plus, au final. C'était comme si tu t'arrachais une partie de toi, vivre sans ta moitié. Mais tu préférais cela à voir l'homme que tu aimais tant être changé par le travail. Parce que s'il était capable de faire ça à deux de ses amis, de quoi serait-il capable dans le futur ?

Ce fut loin d'être une décision facile. Tu passas des jours, semaines, en larmes. À hésiter chaque instant à retourner vers lui. Parce que chaque moment, la seule chose que tu souhaitais c'était de le voir, lui. Lui parler, à lui. Pour compenser, tu te perdis dans le travail. Tu ne devins jamais une héroïne, pas au sein de cette agence. Mais ce n'était pas si important que ça, plus si important.

Trois ans se passèrent, trois ans où tu ne fus jamais rien d'autre qu'une personne du service logistique, alors que tu voyais de nouveaux héros venir, jour après jour. Mais ce n'était pas grave, elle savait qu'un jour ou l'autre son jour viendrait. Et même si ce n'était pas le cas, tant qu'elle pouvait aider le monde ne serait-ce qu'un minimum...

Et puis vint ce jour.
L'Effrondrement
Tu eus la peur de ta vie en voyant absolument tout le monde de ton équipe s'effondrer devant elle. Tu ne sus pas comment réagir sur le coup. Les vilains en profitèrent pour fuir.

Tu vis le monde qui comptait tant sur les héros tomber, les vilains qui prirent le dessus. Et soudain, l'Académie où elle avait étudié. La seule académie capable d'éduquer les héros. Cette réalisation lui redonna de l'espoir. Peut-être qu'ici, à New York, il lui serait impossible de devenir héros. Mais là-bas, maintenant qu'ils auraient besoin de plus de monde...

Le lendemain, tu donnas ta lettre de démission et retourna à Starfish, l'excitation au ventre. Mais la peur, l'angoisse de retourner dans cette ville où tu savais qu'il serait également là... Tu ne savais pas à quoi t'attendre, réellement. N'avait pas d'attente particulière. Bien que trois ans est un long temps....

Des petites attaques de terrain, rien de très spécial. Elle est devenue héros il n'y a pas longtemps, avant elle était présente surtout en tant que support.Elle n'est pas encore trop connue, n'a même pas été retenue lors de l'affaire qu'il s'est passé il y a trois ans (après tout, elle n'était même pas encore présente comme héroïne à l'époque).Ruby a la chance de maîtriser plutôt bien (même plus que plutôt) son alter, grâce à des années d'entraînement et d'échec. Maintenant, il ne lui est heureusement plus possible de perdre le contrôle de son alter (à part dans de très /très/ rares cas où ses sentiments ne sont plus en contrôles).
wwwElle possède une tenue assez sobre, une combinaison blanche en col roulé dans une matière prévue pour ne pas l'étouffer, ne pas la gêner durant ses mouvements. L'expérience la plus marquante était définitivement cette affaire, avec les faussaires, avec Onyx. Mais également ce qu'il s'est passé à New York, où elle avait déménagé. Alors qu'elle était censée apporter un support à des héros pendant une mission, elle les vit s'effondrer devant elle et resta figée sans savoir quoi faire. La peur qui l'envahit à ce moment-là était un sentiment qu'elle ne pourrait oublier. Réussir à enfin être l'héroïne qu'elle souhaite être depuis toujours et peut-être réussir à réparer une relation qui compte bien plus que ce qu'elle ne voudrait l'avouer.

C'était pour elle une très bonne chose, il y avait besoin d'être sûr de pouvoir réguler les quelconques débordements qui pouvaient arriver.D'abord, de la peur. Mêlée à un choc. Parce que c'était soudain et inattendu et qu'elle ne pensait pas que cela puisse arriver à un moment, n'avait jamais imaginé que ça puisse arriver.Elle n'aimerait pas dire que c'est une chance que ce soit arrivé. Non. Ce n'en est pas une. C'est affreux tout ce qui est arrivé, tant de personnes ont souffert à cause de ça. Mais d'un côté... C'est une chance pour les personnes qui étaient tout le temps laissées de côté, leur chance de montrer qu'ils n'étaient pas aussi nuls que ce qu'on pouvait penser. La façon dont la situation a été gérée n'est pas la meilleure, mais après tout personne n'aurait pu faire quoi que ce soit de parfait dans cette situation.La Campbell Academy est emplie de nostalgie pour Ruby, c'est à cet endroit qu'elle... l'a rencontré.  C'est un endroit qu'elle a toujours apprécié, parce qu'il était tellement agréable d'y vivre et étudier (ce qui l'une des raisons pour lesquelles elle est revenue enseigner ici). La voir soudain sous le feu des projecteurs est plaisant, satisfaisant, parce qu'enfin tout le monde la voit pour ce qu'elle est.