N.Y. Kennedy
Lorsque la barrière d’Hikiko disparut enfin et laissa libre accès à la ville de New York, des groupes d’interventions de la police, de l’armée et des aquaforces se dirigèrent en masse vers la ville pour en évacuer le plus grand nombre de citoyens possibles et offrir refuge, nourriture et assistance à ceux qui en avaient besoin. Très rapidement cependant, un nombre effroyable de vilains changea l’ancienne métropole en un véritable no man’s land, dont les forces héroïques furent chassées en l’espace de quelques jours.
La zone « New York Kennedy » est le dernier bastion de la ville se réclamant comme « héroïque », depuis lequel les forces en place espèrent pouvoir soit réellement reprendre la ville, soit pouvoir en évacuer les derniers civils vers où que ce soit. Les individus qui y opèrent ne sont pas très nombreux et ont des ressources limitées, et il n’est pas rare que des groupuscules indépendants de vilains ou des individus dérangés tentent de s’en emparer : à ce jour, sans succès. La zone, d’environ 100 kilomètres carrés, possède des protecteurs compétents qui en ont fait un petit havre de paix pour ceux qui fuient Brookleens, ont besoin d’assistance sur les plans alimentaires ou médicaux, ou cherchent simplement à laisser derrière la ville dévastée où ils vivaient. La zone est constituée de deux lieux clefs : L’aéroport John F Kennedy, et la baie de Jamaica.
Aéroport JFK
L'aéroport international John-F.-Kennedy fut l’un des premiers sites clefs que les forces « héroïques » parvinrent à sécuriser lors de la reprise de New York. Si nombre d’avions qui s’y trouvaient avaient été gravement endommagés par des mois sans la moindre trace d’entretien combiné aux mauvais traitements que certains vilains leur avaient fait subir, la plupart des infrastructures tenaient encore debout, et ont été remises en état.
L’aéroport sert de pont aérien et permet à la zone New York Kennedy – ainsi qu’à Starfish – de recevoir un approvisionnement en matériel, vivres, et parfois un ou plusieurs héros étrangers venus pour porter secours aux américains du mieux qu’ils peuvent. Les différents bâtiments sont majoritairement protégés par des militaires professionnels, qui ont également renforcé l’endroit pour le rendre incroyablement difficile à prendre d’assaut. Outre la navigation aérienne, l’aéroport abrite également du matériel de télécommunication sophistiqué, plusieurs radars aériens permettant de surveiller les cieux, et les tours de contrôle surveillent également les mouvements à terre pour prévenir toute attaque sur la zone New York Kennedy.
La baie de Jamaica
Autrefois milieu extrêmement préservé pour sa bio-diversité, il hébergeait tout comme Starfish nombre d’espèces rares et plus ou moins exclusives à cet environnement, la baie … N’a finalement pas énormément changé. La plupart des îles ne représentant aucun intérêt pour qui que ce soit, elles n’ont pas trop été mises à mal durant le blocus, et la plupart de la faune exclusive à l’endroit a survécu. Passé la libération en revanche, les Aquaforces ont fait de la baie un milieu où ils sont totalement à leur avantage, ce qui leur permet en grande partie de maintenir le statu quo et de repousser efficacement tout assaut que la zone pourrait subir.
Nombre des îles ont vu les infrastructures humaines qui s’y trouvaient remaniées grâce à des Alters de construction rapide (comme celui de GumBet, travaillant d’ordinaire à la Campbell Academy), permettant de mettre en place un réseau de fortification rendant la baie imprenable. Si les aqua-forces n’y déploient en permanence qu’entre 10 et 20 personnes, la présence de héros étrangers ou rescapés, de militaires et de policiers assure la sécurité de ce havre de paix, au sud duquel est construit un énorme camp de réfugiés New Yorkais, qui héberge dans des conditions décentes tous ceux qui ont réussi à fuir les autres quartiers de la ville. Plusieurs ONG nationales et internationales rendent les conditions de vie plus tolérables, et gèrent nombre des aspects pour lesquels les forces armées ne sont tout simplement pas faites.