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Nom de l'équipement :
   Description :

Jambes cybernétiques :
jambières d'un déguisement d'androide cyberpunk crée sur mesure, couvert de veinure lumineuse et colorée. Assez tape a l'oeil, en tout cas.

Perce-Larme: un grand fusil de sniper de la taille d'un fusil anti-char et a l'aspect futuriste, lui aussi strié de long rais brillant.

Explication courte: Pour chaque objet affecter par l'alter de Numero Un, je devrais poster ici l'histoire de objet. L'histoire doit être détaillée si l'objet est puissant.


« Vivre, c’était mieux avant. »
Un type a écrit ça un jour, je crois. Entre deux émissions télés abrutissantes, et après un échec cuisant d’une tentative pour entrer dans la cour des grands parmi les écrivains. Ceux qui sont encore publié sur papier. J’crois pas que j’étais d’accord avec ça. En fait, j’en sais rien, j’était pas la avant. Tout ce que je sais, c’est qu’avant, ça avait l’air plus hypocrite, de vivre. Mais encore une fois… J’en sais rien.
Déjà a l’époque, j’avais une vie plutôt tranquille.  A 22 ans, j’étais flic. Et schizophrène. Mais surtout flic. Pas un mauvais flic, si on regarde les standards de mon époque. Je faisais mon travail sans emmerder personne. J’étais clairement la meilleure inspectrice de mon département. Enfin inspectrice. Ce mot ne veut plus rien dire. Tenez-vous bien, j’étais dans les « corps d’encadrement et d’application ». Et ouais hein, ça en jette. Grossièrement, c’est un rang entre les trouffions et les mecs qui ont de l’importance.
Bref. Je menais des enquêtes, et je veillais à la sécurité publique, je participais aux fusillades quand il y en avait, du bon côté de la barrière, bien sûr, bien à l’abris sur un toit, fusil de précision en main… J’avais beaucoup de tallent. Bien que j’aie perdu en efficacité depuis… L’incident.
La plupart des jeunes de mon genre, avec du tallent et tout, crevaient assez vite dans mon métier. Mais la différence entre eux et moi, c’est que moi, j’acceptaient les pots de vin quand je devais les accepter, mais je n’restais pas parfaitement docile. J’ai vite trouvé le juste milieu, celui qui vous permet de rester en vie, d’être respecté et apprécié par vos collègues, sans pour autant vous faire enculer dans les ruelles par n’importe quel caïd en manque de pouvoir. J’étais sage, les mafieux me toléraient, les collègues m’aimaient bien… Y’avais bien les citoyens qui me crachaient dessus, littéralement, parfois. Mais au bout d’un moment, on peut pas tout avoir. Ces types ne tiendraient pas deux minutes dans la police. On est plus en 2010, l’âge d’or de l’humanité est terminé depuis longtemps les gars.
Bref, ma vie a suivi son cours, tranquillement je dirais. J’ai vite monté en grade, j’ai pris du galon… Pas grand-chose à dire de ce côté-là Les collègues m’aimaient bien, et j’y avait quelques amis. En soirée, on sortait dans les rues, et on finissait soit par rentrer chez nous en titubant et en rigolant bruyamment, soit-on s’endormais dans un coin de rue confortable après avoir plané un moment. Ça, ou les putes, ça marchait aussi. Hé, on élimine la pression comme on peut. J’aime la ville. Faut dire que j’ai rien connus d’autre. Les néons roses et bleus qui diffusent sur les pavés et l’asphalte humide des ombres distordues, ombres qui semblent plus avoir leur place ici, pourtant, que ceux dont ils proviennent. Quand je suis affalé au sol, appuyé contre un mur, du vomi à la bouche, j’me dit que les ombres tamisées sont le reflet de ce que sont les citoyens, de ce qu’est la ville dans ma tête. Une forme vague pleine d’inconnus, captivante et hypnotisante, qui me tien prisonnier d’un genre de cage dorée…
Et quand je me dessaoule, je me contente d’avoir honte de mes propres conneries. Une poète en carton, mais bourrée. On croirait entendre une petite fille…
Je crois pas avoir déjà été amoureux. Enfin, les amours de primaire ça compte pas ? Non ? On est d’accord.
Donc non. Pas d’amour en vue. Un moment, y’a eu un mec, un gigolo que j’ai rencontrée pendant une enquête et que j’ai crus apprécier…
Mais il était trop idéaliste pour moi. Il  me foutait le cafard. Je l’aimais bien, mais… La positivité, c’est mignon, mais ça sert à rien d’en avoir trop. C’est limite déprimante. Alors j’l’ai quitté.
Il y avait des types sympas chez la police. Et plein d’originaux. Edward, par exemple. Un genre de cyborg. Il avait perdu son bras quelques années avant, lors d’une guerre de gang, et on lui en avait fait faire un nouveau, robotique. Il disait que des nano machines parcouraient son corps pour alimenter son bras, et lui donnait des genres de super pouvoir de régénération… Il était plutôt marrant, cet Edward.
J’ai passé quelques années comme ça. Rien à dire. Quelques amis, pas vraiment de famille soudée, même si on se voyait de temps à autre… et voilà.
Le vrai évènement, c’était à mes vingt-six ans. J’ai découvert cette nouvelle came, avec deux nouveaux. Un truc vraiment, vraiment fort. Le trafic n’avait pas encore commencer. On était sur une enquête avec ces types, et on est tombé dessus par hasard. Un conteneur entier de cette merde. En général, quand on tombe sur un truc si évident, on le saisit, pour faire bonne figure, et pour rappeler aux mafieux de quel côté on est quand la provoc devient trop évidente. Mais là, j’ai eu un mauvais pressentiment. On s’était préparer à appeler le proprio -Minato, c’était son nom- pour lui dire qu’il aurait pu mieux planquer son truc. En général, c’est le genre d’affaire qui s’arrête là. On prend notre pot de vin, on s’en sert pour se payer l’alcool nécessaire à notre oubli, et on investit le reste en prostituées qui bossent généralement à la botte de notre généreux donateur... Et c’est fini. Le premier des deux nouveaux l’a vite compris. Avant, ça me révoltait. Mais finalement… C’est mieux comme ça. On s’y habitue. Plutôt vite, même.
Mais y’avait un autre gamin avec nous, dans cette histoire. Il n’a pas été d’accord. Il n’a pas bus une goute dans la soirée, et à bruler l’argent qu’il avait reçus devant nous en nous gueulant qu’on était des monstres. Je n’avais pas la force de le coffrer pour destruction de monnaie. J’étais déjà raide à ce moment.
J’ai essayé de lui expliquer « gamin, on peut pas tout avoir gamin ! faut pas chercher la merde avec plus fort que soit gamin ! » mais évidemment, c’était le genre de type trop obséder par la justice. Il nous a dénoncer, le capitaine nous a engueuler pour la forme, et nous a coller un blâme. Bon. Mais le gamin a été choqué que rien ne soit fait pour arrêter le criminel. Le soir même, il était chez Minato à le menacer avec son flingue. Le lendemain, moi et le troisième type avec nous au moment de la découverte, on était dans une cave sordide en train de se faire cogner. Le gamin – celui qui était venus insulter un parrain mafieux -avait été buter, et on nous a jeter le cadavre aux pieds. L’autre -Thomas- c’est vraiment chier d’ssus à ce moment. On s’est fait cogner pendant un moment avant que Minato arrive. Le gamin était déjà en train de chialer.
On a un peu discuté, le patron et moi. Apparemment, le nouveau était aller lui dire qu’on avait des preuves qu’on allait directement lancer au tribunal, et qu’il s’en sortirais pas… Et vas-y qu’il lui avait raconté que dans le pire des cas, on s’en occuperait tous les trois nous-même… Quel con ! S’il veut se mettre dans la merde, très bien, mais pourquoi moi et Thomas putain !
Minato… Ce type est flippant. Il a repris l’affaire familiale quand il avait douze ans. A la mort de ses parents. Son père ayant été condamné à la peine de mort, et sa mère… Je ne sais pas vraiment comment elle est morte.
Il a réussi malgré son Age non seulement à faire fructifier son commerce, mais en plus a l’élargir. A l’époque de cette histoire, il avait 20 ans… Et j’avoue, c’était un sacré beau gosse. Plutôt grand, se tenant droit avec une certaine prestance, et vêtus d’un costars probablement hors de prix…
Ce type était du genre honnête dans ses idées ou ses émotions. Il n’était pas spécialement cruel, et c’est ce qui était le plus flippant. Pour moi, ce mec trouvait juste que ses activités étaient parfaitement normales. Il voyait son travail comme les boulanger, les policier voyaient le leurs. Il était un élément qui faisait fonctionner la société, comme tout les autres. De fait, il ne se remettait jamais en question.  En d’autres circonstance, j’aurais eu un faible pour lui. Mais bon. ‘L’était pédé.
Et puis… Ce type avait un salle regard. Dans la cave, ou on ne voyait presque rien, et ou la seule chose qui brisait un silence malsain était les pleurs du gamin, et le bruit de la pluie bien au-dessus, tout ce sur quoi on pouvait vraiment porter son attention, c’était ses yeux. Des yeux de chat, jaune, semblant luire de malice dans l’obscurité, abritant dans leurs lueurs malsaine un joyeux enthousiasme.
Ouaip. Si j’avais été en couple avec lui, ils m’auraient fait peur à chaque réveil, lui et son sourire suffisant…
..
Enfin. Au final, je lui aie expliquer que c’était un nouveau qui n’avait pas encore saisis les bases, et que l’autre l’avait compris. Qu’on ne lui causerait pas plus de problèmes que d’habitude, voire même qu’on laisserait les trucs passé pendant un temps…

« Ho~ ? Tu as toujours été une fille intelligente Vivianne... C’est pour ça que je t’ai laissé en vie tout ce temps. »
« Bien sûr. J’suis pas une abrutie. Perso, rendre service sans chercher la merde, c’est mon boulot, j’m’en plaint pas. »
« Tu ne veux toujours pas travailler pour moi ? Une fille comme toi pourrait laisser son tallent s’exprimer pleinement à mes côtés. »
J’ai ris a ce moment. J’savais pas encore ce qui allait suivre.
« Tu sais bien que j’peut pas. Il me reste un peu d’amour propre, et j’aime ma vie telle qu’elle est. J’finirais par foutre la merde si j’étais avec toi. Je me contente de laisser passer tes trucs et de les oublier, c’est tout. »
« Mhh.. C’est bien dommage. Mais ça m’arrange. »
C’est à ce moment que j’ai compris que j’avais fait une connerie. Le gars n’avait pas l’intention de nous passer à tabac quelques heures pour la leçon avant de nous foutre la paix. C’est ce que j’ai crus, et c’est pour ça que je m’étais laisser faire.
Connerie. Pire connerie possible. Le type voulait juste deux cobayes et une excuse pour les utiliser, et ça devait l’amuser de prendre des flics.
Je passe les détails. En gros, il voulait essayer son nouveau joujou sur nous pour voir ce que ça allait donner. Il ne s’est pas gêné. Il nous a piquer aux deux jambes, tous les deux. Je vais encore passer les détails. J’ai ni le courage, ni l’envie de vous en donner. Mauvais souvenir.
Il nous a garder dans cette pièce pendant un mois. Peut-être deux. Ou peut-être plus. Ou moins.

Vous comprendrez pourquoi je suis si imprécise. Des larbins à lui nous piquant a toute petite doses régulières.
Les effets étaient très particuliers. Le temps semblait passer de manière complétement aléatoire. Parfois, a peine le temps de cligner des yeux que déjà, ils revenaient me piquer. Et parfois, une simple goute de sueur tombant de mon visage jusqu’à sol, pourtant juste sous mes pieds, donnait l’impression de choir pendant des heures. Heures durant lesquels des rayons de couleurs de tout genre s’entrechoquaient de manière chaotiques, brisant le fil de chacune de mes pensées, et je regardais le temps passer au ralentit en sentant qu’à chaque pensée, mon cerveau finissait un peu plus en bouillis… Et j’en raffolais.
A chaque fois… Je ressentais un putain de plaisir. C’était abominablement bon. Cette impression d’avoir mon propre cerveau dissous était terriblement grisante. J’avais envie de penser. De penser tout le temps, parce que je savais que quand je réfléchissais, quand je fouillais dans ma mémoire, je me causais toute seule encore plus de dommage. Pourtant, mon instinct de survie ne m’avait pas trahi.  Il m’empêchait de penser. Ou plutôt, de trop penser. Je me concentrais uniquement sur ce qu’il y avait autour de moi. L’instant présent. Utiliser ma mémoire immédiate me faisait moins de bien. Et moins de mal. J’ai fixé des goutes des sueurs tomber pendant des heures, et j’ai vus des journées se finir après un simple clignement d’œil. Je n’ai pas dormi une seule fois, je crois. Mon cerveau marchait trop vite pour dormir, ou au contraire, trop lentement pour avoir le temps d’y penser. J’ai fixé mes jambes reposant au sol pendant des jours, observant, ressentant, cellule par cellule, ma chair se gangréner lentement. Ma peau devenait noire et grises, pourrissant, se gangrenant lentement...
Après un temps que j’étais incapable de déterminer, Minato est revenus une nouvelle fois, accompagné de quelques personnes en blouses blanches. L’odeur désagréable de mon froc, du cadavre du nouveau qui avait cédé à la drogue, de la pouriture qui, je le savais, après avoir pris mes jambes, s’étendrait sur mon corps… Ou plutôt, s’y attaquais déjà. En moi, je sentais mes cellules pourries se dissoudre dans mon sang, l’infectant d’immondices putréfiée, mon cœur me faisant comprendre à la dure qu’il n’appréciait pas cela.  Il y avait autre chose aussi, qui se baladait dans mon sang. Un corps étranger. Mais j’étais incapable de savoir quoi. C’était déjà particulièrement étonnant que je puisse sentir le contenu de mon propre sang.
Pour la première fois depuis bien longtemps, j’entendis une voix humaine.
« Ohoh~ ? C’est assez répugnant cette odeur, non ? » ce ton amusé me fit frissonner et baisser les yeux. Certain diraient « dans ta situation, je n’aurais pas fait ça, je l’aurais regardé avec défis… » ces types sont des cons. Ils ne savent pas comment ils réagiraient à ce genre de situation. Mais moi je sais. A vrais dire, j’étais dans la moyenne haute des gens courageux, vus que je ne me mettait pas à chialer en suppliant qu’on me détache. Je baissais juste les yeux, et je tremblais, sans être sûr de comprendre ce qui m’entourait.
« Monsieur, vous auriez dus vous occuper d’eux avec plus de soin, si vous ne vouliez pas empester votre cave. »
« Bah. J’ai des femmes de ménage, elles s’en occuperont. »
Un des hommes s’agenouilla devant moi, m’attrapa le visage pour me pointer avec une lampe forte.
*lâchez moi… *
« A-Ahhh… Ahhhgfa.. »
Ma propre voix me fit sursauter. Je n’arrivais pas à prononcer des mots. Mon cerveau était trop désordonné pour ça.
« Oh ? Elle arrive encore à produire dès son ? Elle est particulièrement douée. »
Je voulais dire d’autre choses… Mais j’étais incapable de penser. Je pus émir un genre de grognement pitoyable, et Minato eut un petit rire.
« Je savais bien que j’avais bien fait de l’utiliser pour ça. Occupez-vous d’elle. »
Pendant une seconde, je croisais son regard. Une seconde qui en dura des centaines. Ma perception du temps semblait s’être à peu près stabilisée depuis un moment, et les décalages ne se comptaient plus, au pire, qu’en heures. Enfin. Heures ressenties. La lueur malsaine dans le jaune vif de ses yeux était encore plus inquiétante dans l’obscurité, et le sourire mauvais bien trop satisfait qu’il affichait en permanence aurait ébranler n’importe qui… Mais je n’avais pas assez de neurones encore fonctionnels pour ressentir de la peur.
« Ahh.. A-Agl.. »
Un demi second plus tard, ou peut-être quelques heures, j’étais allonger dans une pièce lumineuse, un masque médical sur le visage.
« Les anesthésiant n’ont pas l’air de marcher. »
« Qu’importe. Ajouter ça au dossier, et commencer l’opération comme ça. Elle va nous claquer entre les doigts vus son état, et le boss ne sera pas content. » répondit une voix froide.
Un instant plus tard, une très vague douleur me pris aux jambes, alors qu’un son désagréable me vrilla les tympans soudainement. Je levais la tête d’inconfort, pour observer une femme en blouse blanche, une petite scie électrique a la main, couper la jointure entre les os de mes jambes et ceux de mon bassin.
« Ga.. Ghbrrrr.. »
Une main puissante se posa sur mon visage pour coller ma tête contre la table d’opération. Je tournais mes yeux vers le docteur qui avait fait ça, celui-ci regardait un dossier d’un air désinvolte. Il n’avait ni scrupule, ni espérances dans les yeux… Il avait sans doute fait pire.

Je passe les détails de l’opération. En tout cas, je me suis retrouvé avec d’autres jambes, automatisée, qui me causait un mal de chien. Je fus mise dans un autre endroit, pas la cave cette fois ci. Une chambre d’hôpital blanche, éclairée, aseptisée, mais plus confortable. Même si je n’étais pas vraiment en état de me rendre compte que c’était confortable. On est venus m’examiner plusieurs fois, sans m’administrer plus de drogue. Ils devaient en avoir fini avec ça.
Apparemment, mon avant-bras gauche avait aussi commencé à s’infecter, ainsi que certaines autres parties de mon corps. Ils m’avaient plus ou moins stabilisée, mais on me remplaça tout de même cet avant-bras par un autre, douloureux lui aussi. Cette prothèse était différente des deux autres. Je la sentais moins, mais d’après ce que j’ai crus comprendre, je pourrais la bouger même non-alimentée, bien que les nerfs ou les autres options demandant de l’énergie ne fonctionnerais alors pas.

Je passerais l’année qui suivis. Je fus rééduquée avec soin, pour voir comment se développerais un éventuel état de manque. Mais je n’étais pas du tout accroc a cette drogue. D’ailleurs, mes autres addictions malsaines avaient plus ou moins cesser, sans doute le traumatisme de mon corps avait-il produit ce profitable effet ? Le fait étant que je finis par m’habituer à la douleur de mes jambes robotiques, douleur normale pour un corps accueillant pour la première fois des prothèses, surtout des modèles militaires blindée de nanomachines comme celles-ci.
Mon esprit se désembruma petit à petit, mais ma perception du temps resta toujours vraiment décalée. En général, ça allait, mais il m’arrivait -et il m’arrive encore d’ailleurs- de voir une heure passer en une seconde, n’en ayant que de très vague souvenir, ou bien de sentir une seconde passer en une heure, durant laquelle je pouvais me concentrer sur tout et n’importe quoi pendant autant de temps que je voulais. Je fus entrainée à maitriser cela, mais ça ne fonctionna jamais vraiment. Il me faudrait plus de temps, apparemment.
Apparemment, mon corps était parcouru de nanomachines, désormais. Elles étaient la autant pour me surveiller que pour me sauver. J’étais observer en tout temps, mais elles reconstituaient mon corps à une vitesse folle lorsque j’étais blessées. Apparemment, elles étaient un des contenus de la drogue. Des sortes de robots en gestation attendant un corps à parasiter pour on ne sait quel dessein, le réparant tant qu’il était utile.
Et ainsi, une année passa.
Finalement, après qu’ils aient finit de faire les prélèvements qu’ils voulaient, on me lâcha dans la nature à nouveau, alors que je savais à peine marcher.  Je fus trouvée par des gens bien intentionnée, qui prévinrent la police, et mes supérieurs semblèrent surpris de me voir en vie. Mes collègues aussi, au passage.
A nouveau, je résumerais la fin de cette histoire. Je fus renvoyée quand on se rendit compte que j’étais vraiment trop diminuée. Presque incapable de tirer au pistolet, j’avais besoin d’un temps d’adaptation et de réhabilitation, temps qu’ils n’avaient pas. Malgré le fait que j’étais en vie, je savais que ça ne durerait pas longtemps dans mon état, et sans argent de côté. Bien sûr, mes affaires avaient été emmenée, et mon appartement était habité par quelqu’un d’autre, et je passais mes journées et mes nuits dans la rue, parfois hébergée par quelques vieux collègues sympathiques.
Je finis par m’habituer à mon nouveau corps et a ce qu’il impliquait. Les douleurs, les entretiens, je parvenais à nouveau à faire des mouvements normaux, mais mon cerveau était toujours à moitié dans le brouillard, et je ne parvenais plus à reproduire les gestes que j’avais en tête lorsque j’étais chez la police. Ça allait me demander un certain temps d’entrainement… Il fallait juste que je reprenne tout depuis le début. De toute façon, ma mémoire avait gardé certaines choses intéressantes.
Beaucoup aurais imaginer que dans mon cas, quelqu’un comme moi chercherais à se venger, à faire payer à ses agresseurs… Mais ça, ce n’est bon que pour les mauvais films d’action. On ne se venge pas lorsque l’on tien a la vie. Et malgré ces deux ans passer là-bas, j’y tenait toujours, a la vie.

Au bout de quelques années, je bossais chez les pompiers. Rien de bien intéressant a en dire. Je n’ai plus jamais pus tenir une arme, et la violence, j’y arrivait plus comme avant. C’est psychologique, j’crois. Mon flingue me suit toujours, mais je ne peux plus le manier. En échange, j’ai mes jambes. Des sauts de plusieurs mètres de haut, une vitesse et une force hors du commun… J’ai pas vraiment a m’en plaindre. Mais quitte à choisir, j’aurais fait autrement. Je n’aurais pas cherché à être dans la police, de base.



   Capacité souhaitée : Jambes cybernétiques : Jambières donnant a l'utilisateur une grande force... Dans les jambes.
Elles offrent aussi une meilleure résistance, permetant de dévier une ou deux balles de petits calibres. Elles sont utilisables dix minutes, pour un temps de recharge d'une seule, a condition d'être en mouvement, ou cinq sans.

Perce-Larme : Un fusil de sniper avec une précision, une pénétration et une portée largement supèrieure aux armes connues actuellement, pour un recul bien moins important. Malgré le fait qu'il s'agisse d'une arme d'un mettre quarante, pour un calibre 20mm, le fusil est plutôt léger, étant donné qu'elle ne pèse que trente killo balles non comprises. Les balles de calibres 20mm entrée dans le chargeur de l'arme deviennent aussitôt adapter a cette dernière, et deviennent plus légère et plus meurtrières.
   rang de l'équipement: B pour les jambières, C pour le flingue !
   Lien du RP:/
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