L’objectif était simple, Numero un et Loncilius réglaient leur compte aux méchants et Helena venait en guise de deuxième vague si le premier assaut se révélait insuffisant. Les deux hommes avaient toutefois déjà démontré leurs prouesses en combat, Helena doutait donc d’avoir à intervenir…c’était trop beau pour être vrai. L’action de Loncilius semblait avoir pourtant bien démarrée, il avait réussi à envoyer de l’eau dans la bouche des deux adversaires pour les faires taire et s’était rapidement focalisé sur l’homme. Celui-ci cependant laissa échappé de son corps une épaisse fumée rouge dont Helena, malgré sa connaissance des toxines, n’était pas capable de déterminer les conséquences qu’elle avait sur Loncilius. Toutefois, en voyant la fumée s’élevée vers les cieux Helena comprit, ce n’était pas une action offensive mais un message d’alerte. Était-ce là l’unique faculté de l’alter de cet ennemi, envoyé un signal en cas d’intrusion ? Probablement, étant donné que Loncilius était, après une brève altercation, parvenu à immobiliser l’homme et neutraliser son babyphone. Le meneur d’équipe ne semblait trop mal-en-point de ce que pouvait voir Helena, au pire souffrirait-il d’une légère irritation oculaire à cause de la fumée, mais cette dernière ne semblait à priori pas nocive étant donné qu’il était toujours debout. Le mal était fait cependant, avec cette épaisse fumée rouge dans le ciel, s’en était fini de l’infiltration discrète du petit groupe.
Etant donné que l’homme était neutralisé, l’empoisonneuse reporta son attention sur Numero un et la femme qu’il avait pris pour cible. Il semblait plus en difficulté que Loncilius, les étoffes qu’il portait sur lui paraissant l’empêcher d’agir correctement. Il était temps pour la demoiselle à cornes d’effectuer sa première action depuis le début de l’opération. Avant toute chose, Helena fonça en direction de la femme et écrasa, avec un violent coup de botte, le babyphone avec lequel celle-ci tentait tant bien que mal de communiquer. Même si le groupe était probablement déjà repéré, autant prendre le moins de risques possible.
Tandis que Numero un maintenait, non sans quelques difficultés, la femme au sol, Helena décida d’agir vite avant qu’elle ne soit prise pour cible en lieu et place du blond. Profitant que la femme soit focalisée sur quelqu’un d’autre, l’apothicaire s’agenouilla prestement et échangea avec elle un langoureux baiser. Cette action quelque peu…hors contexte avait en réalité un but des plus pragmatique, procéder à un échange salivaire. En opérant une transmission par contact direct, les effets de l’alcool étaient hautement concentrés et donc encore plus efficaces et rapides que si leur adversaire avait directement vidée une bouteille. Si l’apothicaire pouvait représenter un risque raisonnable lorsqu’elle était à distance, sa victoire était en revanche quasi assurée lorsqu’elle parvenait à échanger un baiser avec son opposant.
« Vous pouvez là lâcher, les effets de l’alcool devraient l’envoyer dans les bras de morphée d’ici quelques secondes…et pour un bon moment ». Expliqua Helena à l’adresse de Numero Un tout en se relevant. Laissant le blond avoir à nouveau les mains libres, Helena continua de surveiller la demoiselle du coin de l’œil…on est jamais à l’abri de certains ayant l’alcool mauvais après tout.
Résumé:
- Helena observe l'assaut - Elle neutralise le babyphone avec un bon coup de botte bien placé - Elle roule une pelle en bonne et dû forme à la demoiselle au tissu pour lui faire goûter aux joies de l'alcool et l'envoyer faire dodo /SBAF
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Mer 29 Avr - 18:48
K.O. par bisou !
Helena réagit vite, ne laissant pas de place au risque quant à l'issue de l'affrontement. Concentrée sur sa lutte, la garde n'a pas le temps de voir venir son initiative et affiche un air décontenancé tandis que celle-ci l'embrasse soudainement. Elle rougit aussitôt — de gêne, ou d'ivresse ? — et Numéro Un peut sentir la résistance qu'elle opposait faiblir. L'alcool ne tarde pas à faire effet et la fille se relâche en balbutiant quelques injures désordonnées, avant de fermer doucement les yeux.
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Mer 29 Avr - 21:04
Numero Un était parti pour lancer son attaque juste derrière Loncilus. Rapide et confiant, le héros avait été certain que son plan se déroulerait sans accrocs. Il ne focalisa pas un seul instant son attention sur Loncilus, malgré les mouvements qu’il percevait du Point de l’œil. Il devait faire confiance à son compagnon. Il s’était jeté sur la vilaine de tout son poids, espérant être assez rapide pour lui mettre échec et mate tout de suite, mais elle était sur le dos, et une seconde d’inattention pouvait totalement renverser la situation. Si numéro un lâchait son couteau un instant, il lui laisserait une occasion en or de se redresser. Il la lui donna même, quand elle lui cracha au visage l’eau de loncilus. Numéro un ne s’y était pas attendu, et il eut une seconde durant laquelle, reculant sa tête par réflexe, elle eut l’avantage sur le blond. De plus, le signal envoyé à l’oiseau, et la courbe que dessina la créature dans le ciel parvinrent à faire perdre son sang-froid a numéro un, dont les genoux quittèrent le sol un instant. En vrais pros, pourtant, la vilaine ne chercha pas à échapper à l’emprise de Numéro un, mais parvint plutôt à balbutier quelques mots d’une voix rauque. L’adrénaline dans le corps de Numéro Un ne lui embrumait pas suffisamment l’esprit pour le rendre idiot. La mission était un échec. Se refusant un juron, il appuya de nouveau de tout son poids vers l’avant pour bloquer la vilaine. De nouveau en position de force, le blond plaça péniblement sa main libre sur le côté du visage de la femme. Numéro un ne s’y était pas attendu, et il eut une seconde durant laquelle, reculant sa tête par réflexe, elle eut l’avantage sur le blond. Si elle lâchait son emprise, même une seconde, il aurait l’occasion de s’en débarrasser une bonne fois pour toute ! « Tu tien à tes yeux et à ta putain d’vie ? Alors cesse… De… Résister ! » Marmonna-t-il a voix basse plus pour lui-même que pour sa victime.
Malgré sa mine assurée, Numéro Un n’était pas, mentalement du moins, au mieux de sa forme. En effet, dans une situation pareille, quelques secondes avaient été suffisantes pour réduire à néants son « plan parfait ». Maintenant, deux problèmes s’étaient imposés à l’esprit du grand blond. Le premier, simple n’était pas compliqué. Le groupe ne passait pas aussi inaperçus qu’il l’aurait voulu. La seconde, plus grave, s’il en est pour Numéro Un, est que l’impression que cet échec lui était intégralement dû… Et qu’il n’avait pas un seul instant de temps mort pour écraser le babyphone. La seconde, plus grave, s’il en est pour Numéro Un, est que l’impression que cet échec lui était intégralement dû. Trop occuper pour lever les yeux, il remercia intérieurement la femme cornue, mais ce qui suivis le pris complétement au dépourvus.
La jeune femme se pencha pour embrasser avec fougue la vilaine au sol, ce qui fit bondir le blondinet sur ses pieds. Il s’éloigna rapidement de quelques pas, fixant la scène l’air abasourdi. « B-Bordel qu’est ce qui te prend ?! » Cafouilla-t-il en détournant un regard incertain. Toute sa contenance ainsi que son sang-froid semblaient avoir totalement fondu, et il se contentait de regarder ailleurs en inspirant profondément malgré l’odeur désagréable de vieux tissus de cette partie de la décharge. Visiblement, Numéro Un se trouvait trop distrait par ce dont il avait été témoin pour se recentrer sur l’action. * Fait chier... C'est la merde... J'ai merdé pas vrais? chier...*
tltr:
Numero Un tombe en panique. Les bisous, ça le met tout mal à l'aise le pauvre bébé. Bref. Il est inactif pour l'instant.
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Sam 2 Mai - 1:00
Fuck
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Valentine donna le signal et la suite s'enchaîna très vite. Elle crut dans un premier temps que tout se passerait sans accrocs. Loncillius s'élança et envoya son eau vers les deux adversaires. Seulement, alors qu'elle commençait à l'étrangler, le corps de l'homme émit une fumée rouge qui encercla l'Aquaforce. Des toxines ? Peut-être mais Loncillius ne semblait pas trop en souffrir et bien vite le nuage monta en direction des cieux. Valentine le suivit du regard et remarqua l'oiseau mécanique auquel leur ennemie avait fait signe un peu plus tôt... La blonde comprit aussitôt.
Fuck la caméra, ils vont se faire repérer.
Elle ne croyait pas si bien dire. La deuxième adversaire, bien que neutralisé par Numéro Un réussit à communiquer via son babyphone. Un message saccadé certes, mais facilement compréhensible. Fuck, fuck. Il fallait agir vite, d'autant que la caméra volante semblait regarder dans leur direction.
Loncillius avait de son côté réussit à mettre hors d'état de nuire le garde et son babyphone. De l'autre, Helena porta main forte à Numéro Un en... embrassant la jeune femme ??? Valentine bugua sur le coup, rougissant également devant la situation.
▬ Vous pouvez la lâcher, les effets de l’alcool devraient l’envoyer dans les bras de morphée d’ici quelques secondes…et pour un bon moment.
Ah c'était donc son Alter... Valentine laissa les dizaines de questions qui lui venaient en tête pour se ressaisir, contrairement à Numéro Un qui avait l'air complètement estomaqué. Elle saisit l'arme que ce dernier avait confié à la rose et la plaça brusquement entre les mains de Numéro Un.
▬ On n'a pas le temps pour ça. Numéro Un, bouge-toi ! On a besoin de toi pour détruire l'oiseau mécanique !! Je vais fouiller la meuf, les autres essayez de fouiller le mec, et ensuite on se casse vite d'ici. À tous les coups on est déjà repéré, fuck ! Faudra qu'on soit plus discret pour la suite...
Adieu, la politesse dont elle avait fait preuve jusque là... Il n'y avait plus le temps pour ça.
Elle avait jugé bon dans un premier temps de reconfier son arme à son propriétaire pour abattre l'oiseau mécanique, une cible petite et lointaine... Elle en aurait été incapable et probablement que la jeune fille mystérieuse l'aurait été également... Si quelqu'un pouvait viser la caméra, c'était probablement lui...
Valentine le laissa alors et commença à fouiller la garde complètement endormie désormais. Elle gardait un oeil sur Télémir, au cas où elle repèrerait quelque chose dans ses relfets.
▬ Vous avez teeeeellement pas géré, bande de nazeuh ! ▬ Oh ta gueule Télémir, je t'ai pas sonné...
Fuck, elle rageait intérieurement. Son miroir avait complètement raison... Qu'ils avaient été nuls sur le coup, et elle la première, à ne pas se montrer assez prudents...
En résumé : - Valentine assiste à la scène. Elle voit la fumée monter et comprend tout de suite qu'il s'agit d'un signal. - Une fois les deux ennemis neutralisés, elle prend l'arme que Numéro Un a confié à Mint et la rend à son propriétaire en lui disant de viser la caméra volante. - Elle ordonne aux autres de fouiller le mec pendant qu'elle fouille la fille. - Elle garde un oeil sur Télémir. - Elle rage et Télémir se moque d'eux.
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Dim 3 Mai - 19:13
Que faire dans une telle situation ? Il faut dire que le jeune héros n’était clairement pas mentalement préparé à ça. Ironiquement, si les tripes et le sang ne le gênaient pas plus que ça, Numero Un avait un gros problème avec tout ce qui avait affaire de près ou de loin a la sexualité, ou même a l’amour. A vrais dire, et malgré son Age, ses expériences passées expliquaient le malaise du Héros à l’égard des autres adultes. Il ne pouvait pas regarder un film, une série ou même un dessin anime sans broyer du noir de longues minutes après une scène de baisé, et clairement, sous aucun prétexte il aurait pus prévoir que sa comparse « attaque » leur adversaire de cette manière. Helena se redressa, expliquant les raisons de son action au grand blond en panique, ce qui ne le calma que modérément.
« M-mais tout de même ! C’est.. C’est franchement… » *dégoutant ? Dégradant ? Je vais passer pour le pire des cretin…* « Bon sang… » marmonna finalement le blondinet en s’écartant un peu du groupe, tachant de penser a autre chose, semblant cela dit, toujours vraiment mal a l'aise.
Alors que l’esprit du garçon commençait à chercher des distractions, omettant totalement la situation actuelle, une arme qui lui fut presque jeter au visage sortit son esprit de son vagabondage avec un sursaut inquiet. Focalisant le peu de concentration qu’il avait sur les mots de la jolie jeune fille. Numéro Un la fixa un instant, l’air abasourdis, tachant de remettre en ordre les mots qu’elle lui adressait. La fermeté de la demoiselle fis son petit effet, et une nouvelle fois, Numéro Un déglutit.
« Ouais… Pardon. Merci. J'vais.. Faire au mieux.» réussi-t-il à exprimer tout en serrant contre lui son fusil, détournant ses yeux de ceux de la jeune fille. Le garçon expira longuement une dernière fois en laissant échapper un désagréable frisson. Numero Un secoua la tête, se passa une main sur le visage, puis se saisis, enfin, de son arme a feu. Son regard se tourna au final sur l’oiseau. Il grimaça. Son arme n’était pas faite pour abattre des cibles mouvantes de la taille d’un corbeau a une telle distance… Pour le coup, l’adrénaline jouais contre lui. Il n’avait pas trente-six solutions. Il se plaça dos a un mur du labyrinthe, l’arme a la main, la mine sérieuse et posa un genou au sol en soulevant son arme. « Je vous prévient, ça va être bruyant. Après ça, plus question de rester sur ce chemin. » il attendit trois secondes, puis ne recevant aucune objection, il plaça son œil dans le viseur.
*Je m’souvient de cette époque. La lueur de l’asphalte reflétant les couleurs vives des dizaines de néons violet des bas quartiers, les gens sans parapluie qui se pressent de rentrer chez eux pour sauver des bleus de travail déjà trempé, et moi parmi tout ça. Moi, sur mon toit, couverte de boue et d’indifférence, à attendre le bon moment pour offrir a cette ville pourrie un nouveau cadavre, parmi ceux que les civils sont tant habitué à voir qu’ils ne se rendent même plus compte que ça ne devrais pas être normal… Ce taf. Il est pas toujours facile. Mais il y à la sécurité de l’emplois. Et comme d’habitude, ce soir, je vais oublier que j’ai encore tuer un homme. Parce que maintenant, c’est comme ça que ça marche…*
Numero un avait pris un moment avant de tirer. Peut être une trentaine de secondes, l’arme contre l’épaule, les mains bougeant millimètres par millimètres avec une précision rare, l’œil dans la lunette de son arme, et le doigts sur la gâchette. Naturellement, il avait demandé le silence le temps qu’il se concentre, et tout ce qui occupais son esprit désormais était les souvenir d’un personnage qui n’existais que dans son esprit. Finalement, le coup partis. Une balle de calibre 20 millimètre, sortant d’un canon a la vitesse vertigineuse de mille cent mettre par seconde. La balle fonça droit vers sa cible presque aussi vite que le son de la détonation de l’arme qui raisonna bruyamment en échos contre les murs labyrinthe. Le recul appuya douloureusement contre son épaule... Mais tout irait bien. Il avait tiré au dernier moment, mais ce tir était parfait.
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Dim 3 Mai - 22:07
Le temps suivait son cours. Les minutes filaient à toute vitesse. Les actions s’enchaînaient sans répit. Les paroles traversaient son esprit sans qu’elle parvienne les retenir. Ses yeux fixaient les personnes qui parlaient à tour de rôle, pivotant à droite puis à gauche, mécaniquement, machinalement, et alors la discussion semblait se clore sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, on lui remit un un petit monstre entre les mains. Un objet légèrement un peu lourd pour la petite carrure de la blonde apparut comme par magie entre ses mains. Eh ? « Ce machin pèse dans les soixante kilos, mais tant que tu touches les cheveux sur la gâchette, il n’en fera qu’une trentaine dans tes mains. La sécurité, c’est la petite manivelle sur le côté à ma droite. Si tu touches le cheveu, tu devrais à peu près savoir tirer. Si vous êtes en danger, ou que vous devez défendre ceux qui sont devant, ça pourrait vous servir. Mais c’est un truc bruyant, alors, en dernier recours. » Elle leva la tête pour se retrouver face à face avec le blond du groupe. Oh… Et donc cette… Arme ne pèse que… trente kilos ? « Mais j-… D’accord. »
Déjà que sa simple présence ici n’aide que difficilement ces personnes, elle n’allait quand même pas refuser la seule responsabilité qu’on lui confiait dans l’espoir qu’elle se montre un minimum utile… Si ? En tout cas, à l’instant présent, c’est bien ce qui avait traversé l’esprit de la jeune fille. Si sa seule utilité s’annonçait être la garde ce monstre de compétition, et bien elle fera de son mieux pour remplir sa tâche. Et puis, de toute manière, une héroïne classique devrait normalement être capable d’effectuer tâche aussi simple non ? Honteuse de se retrouver au milieu d’autant de personnes talentueux, Mint craignait de dévoiler sa réelle identité. De part, elle inquiéterait sûrement le groupe et deviendrait un fardeau pour eux, d’une autre, elle ne voulait pas encore se confronter à sa bêtise. Elle était à blâmer, il n’y avait aucun doute sur ce point. Mais elle voulait retarder l’échéance autant que possible. Et c’est donc ainsi qu’elle se retrouva avec dans les bras une arme ne faisant « que » le deux-tiers de son propre poids.
La suite se passa très vite. Blondine qui avait déjà repéré des ennemis en train de s’approcher donna le signal de départ pour un plan qui avait visiblement été élaboré pendant que Mint était en train de comater mentalement. Loncimachin s’occupa d’une personne pendant que blondinet s’occupait de l’autre, avec bientôt l’arrivée en renfort de la dame aux alcools. Tout semblait bien se passer, la rose était restée en retrait avec Blondine, mais elle remarqua rapidement que cette dernière ne semblait pas si sereine que cela. Redirigeant son regard vers le combat, elle aperçut de la fumée rouge et la dame aux alcools écraser le babyphone tardivement. Oh. Mince. Il est vrai qu’ils avaient trouvés sur les précédents ennemis, un peu plus tôt, le même équipement. Des fusées de secours et un babyphone. Bien sûr qu’ils auraient dû s’en douter, ils sont des héros pourtant non ? Les héros ne prévoient-ils donc pas ce genre de situation ?
Blondine s’excitait. Visiblement paniquée, elle arracha l’arme de trente kilos des mains d’une Mint bien heureuse d’enfin pouvoir se séparer d’un objet d’un poids pareil, puis le remit dans les mains de son propriétaire, le sonnant de s’occuper de l’oiseau mécanique. Ah oui, il est vrai qu’il y avait un oiseau. Mais… Ils avaient été repérés ? Vraiment ? C’était déjà fini ? Et la suite ? Allaient-ils vraiment pouvoir s’en sortir ? « Je vais fouiller la meuf, les autres essayez de fouiller le mec, et ensuite on se casse vite d'ici. À tous les coups on est déjà repéré, fuck ! Faudra qu'on soit plus discret pour la suite... ▬ A-attends... » Mais trop tard, Blondine s’était déjà dirigée vers les deux corps immobiles. Mint essaya de rattraper celle-ci. Perdu pour perdu, elle pouvait peut-être essayer de se montrer utile dans les petites choses non ? Elle accéléra le pas pour rejoindre Valentine qui déjà avait commencé de fouiller les corps, tout en enlevant son propre sweatshirt. « A-attends, on va essayer de gagner un peu de temps comme ça. » Était-elle sûre de ce qu’elle était en train de faire ? Non, pas vraiment. Mais dans le feu de l’action, une autre entité semblait avoir pris le contrôle de son cerveau pour elle. Mint attrapa le sweatshirt de leur victime et le tira vers le haut pour déshabiller celle-ci impunément, avant de la vêtir de son propre sweatshirt. Elle enfila ensuite le vêtement qu’elle venait de récupérer. Elle arracha ensuite les foulards de celle-ci puis cacha son visage dans la capuche du sweatshirt qu’elle lui avait fait enfiler. Elle se retourna ensuite vers le reste du groupe. « Récupérez juste son manteau, ça fera l’affaire j’imagine. On doit se tirer. »
résumé Elle déshabille des gens (intervertit ses vêtements avec ceux de la fille), puis dit aux gens qu'il faut se barrer (en volant le manteau du grand monsieur si possible).
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Lun 4 Mai - 2:25
Au pas de course !
Numéro Un vous avait prévenus : le coup de feu retentit dans le labyrinthe.
Le tir est effectivement parfait, et aurait frappé l'oiseau en plein coeur, s'il en avait eu un. L'oiseau vole en éclat dans un cliquetis métallique, et émiette ses mécanismes sur le mur du labyrinthe qu'il survolait. La caméra volante a été mise hors d'état de nuire avant d'avoir pu vous avoir directement dans son viseur. Votre présence ne fait plus de doute, mais votre nombre et vos visages, eux, ne sont pas encore connus de vos ennemis.
Vous entendez un grésillement de haut parleur, et de la musique se met à résonner dans le dédale. Immanquable, vous reconnaissez l'air célèbre de Twinkle Twinkle Little Star. Par-dessus cette nouvelle bande son, vous distinguez des voix éparpillées, certaines plus proches que d'autres — les gardes restants vous cherchent.
« Prenez le manteau » confirme Loncilius avec un hochement de tête approbateur en direction de Mint. « Faut décamper. »
Lorsque votre leader, qui avait jusque-là maintenu une voix aussi basse que possible, s'exprime soudainement sans retenue, vous comprenez que la discrétion n'est plus vraiment votre priorité. Place à l'efficacité.
« Par là » vous suggère-t-il en désignant la direction qui mène à la prison, et qui se trouve être là d'où venaient les deux gardes responsables de vos complications actuelles. Quitte à tailler la route, autant le faire en direction de votre objectif. Vous n'en êtes plus si éloignés.
Fouille
@Valentine Maddox : en fouillant les poches du sweatshirt de la fille, tu trouves un malabar, un briquet et une fusée de détresse.
Informations
Vos rapides décisions viennent contenir tant bien que mal la situation dans laquelle vous vous trouvez. L'intervention rapide d'Helena vous débarrasse de la deuxième garde. Le tir de Numéro Un, prise sous l'injonction de Valentine, vous assure également que l'oiseau-caméra ne pourra pas vous suivre dans vos prochains déplacements. La tactique de Mint vous permettra peut-être de faire perdre quelques précieux instants à vos poursuivants lorsque ceux-ci arriveront sur les lieux.
Ceci dit, on ne va pas se mentir, on a bien compris que vous préférez la ligne droite aux longs détours. Et ça tombe bien, parce que maintenant que l'alarme est sonnée, vous n'avez plus le loisir de faire du repérage : votre priorité est désormais de tracer votre chemin jusqu'à la prison sans vous faire capturer. Vous embranchez sur la séquence course-poursuite.
Le décompte de la mécanique d'infiltration s'arrête ici, mais votre prise de conscience et vos efforts pendant ce tour vous permettent de sécuriser les 3 Skill Points qui étaient encore en jeu. Bravo o/
(Les bonus/malus de l'event seront par défaut comptabilisées et appliqués à la fin de celui-ci.)
Je vous laisse poursuivre dans la suite directe du tour précédent pour l'instant. Je vous ai à l'oeil, et j'interviendrai peut-être en cours de route si l'occasion se présente.
Sinon, je reposterai dans tous les cas le lundi 11 mai. N'hésitez pas à poker @Sully E. O'Connor en cas de besoin.
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Mer 6 Mai - 21:32
Dans le mile ! La balle avait traversé l’oiseau de part en pars avant même que les oreilles de Numéro Un se mettent à siffler. Voyants la bête explosé en fragment de métal, le jeune homme baissa lentement son arme en soupirant, puis se redressa le souffle cours. La pression avait été plus fatigante que le voyage en lui-même. Une musique bien connue du jeune héros retentis alors dans les haut-parleurs du labyrinthe le faisant grincer des dents. Loncilus se redresse de son adversaire, les yeux encore rougis, et fait un mouvement de tête approbateur a la fillette aux cheveux roses, qui récupérait les vêtements d’un de leurs ennemis. L’idée était bonne, il fallait le reconnaître, mais tardive malheureusement. Numero un n’ajouta rien pendant quelques instants, mais une idée lui vint en tête lorsqu’il s’aperçut des trouvailles de Valentine. « Une seconde ! Je crois que j’ai une idée. » S’exclama-t-il avant de trottiner jusqu’au sac qu’il avait déposé plus tôt. Un instant, il fouilla à l’intérieur pour en sortir une paire de jumelles. « Ils ont fait un labyrinthe, mais maintenant qu’on est repérés, je sais pas si c’est très utile de continuer de le suivre. » Le jeune homme prit son élan, bondis pour s’accrocher au tat de tissus, et après une quarantaine de secondes de grimpette laborieuse entre les textiles, sa tête passait prudemment au-dessus de la pille de déchet. Le garçon grimaça. Grimper des montagnes de déchets n’était pas exactement parmi ses hobbies, mais il n’était pas venu vêtus de ses habituels costar pour une bonne raison. Il jeta un coup d’œil rapide au-dessus avant de baisser la tête sous le mur, ses mains, seules dépassant de ce dernier, et après avoir répété cette opération une ou deux fois, il raffermit son appui, et monta d’un cran, gardant ses jambes contre le mur et son torse au-dessus. Empoignant la paire de jumelles, Nathanaël pris un instant pour examiner les environ. Il entendait quelques voix, trop indistinctes pour pouvoir identifier leur provenance dans ce labyrinthe, mais malgré une observation minutieuse, il ne vit aucun garde, aucune camera qui semblait surveiller le dessus du dédale… À se demander pourquoi ils avaient joué à la régulière jusqu’à présent. Finalement, Numero Un redescendit prudemment du mur et sauta les trois derniers mètres. D’un geste désinvolte, il épousseta ses mains contre son sweet, et sortit dudit vêtement le plan du labyrinthe. « Ok. Il n’y a rien qui semble surveiller le dessus. D’où ma question. Pourquoi on se fait chier ? » Il se racla la gorge, et fixa un instant son plan, traçant une ligne avec le doigt avant de t’apporter le papier de l’index. « On est à peu près ici… Donc je vois trois solutions. Soit on continue sur la route, et on se tape probablement tout le comité d’accueil, soit on essaye de garder l’effet de surprise, on retourne un peu en arrière, » son doigt traça rapidement un chemin sur le plan. « Et on prend un chemin plus direct pour se retrouver tout de suite au centre, soit on fait ce que je viens de dire, mais on envois quelqu’un pour faire diversion sur le chemin principal pour quelques instants. Il pourrait aller de ce côté, » à nouveau, son doigt suit le tracé d’un chemin avant de passer sur un mur. « Et une fois, ici, il tire la fusée éclairante. Ça devrait laisser à l’équipe principale le temps d’entrer dans la prison sans trop de soucis. » Il marqua une petite pause. « Je vous avoue que je suis pas très fan du premier plan. Les ennemis ne connaissent probablement pas notre nombre ou notre force, donc foncer tête baissée nous ferais perdre le vague avantage qu’il nous reste. Quant au second, il est plus fiable, mais si nous déboulons d’un coup, alors que les adversaires sont justes à côté, on pourrait se faire plus vite encercler. » Oubliant ou sa main avait traîné peut avant, le blondinet se gratta le menton d’un air désinvolte, tachant – plutôt efficacement – de masquer son enthousiasme par rapport à sa conclusion. « Le dernier plan est risqué. A moins que quelqu’un ne souhaite se sacrifier tout de suite, je pense qu’il faudrait envoyer une personne ou bien suffisamment rapide pour semer la plupart des gens, ou bien suffisamment forte pour retenir quelques malfrats. Pour les attirer, avant de finalement rejoindre le premier groupe au centre si possible. Notre force d’attaque n’est pas très grande, mais cette stratégie pourrait être utile pour focaliser l’attention de l’ennemi sur un seul point pendant un moment. » Les deux derniers plans se valaient en termes de stratégie d’après le jeune héro. Bien que le cœur du blondinet penchait plutôt vers cette troisième idée, il ne pouvait négliger les risques conséquents qu’elle comportait. Aussi, il ne donna pas son avis pour laisser les autres parler. « Ce sont les idées ’j’ai eu dans l’immédiat. Si vous en avez des meilleures, c’maintenant ou jamais. Dans tous le cas, c’est au groupe de faire un choix, donc si vous préférez à tout prix éviter un des plans, c’est maintenant ou jamais qu’il faut en parler. »
Helena dû se retenir d’éclater de rire tellement la situation lui paraissait drôle. Elle s’attendait bien evidement à ce que son contact, disons le plutôt intime, avec la demoiselle face rougir quelques joues, mais la réaction du Numero Un était une vraie pépite. Le héros blond, courageux au grand cœur perdait tous ses moyens devant un simple bisou. Certes la situation ne se prêtait pas vraiment à ce genre de geste, mais de là à réagir de manière aussi excessive. Le blond venait de baisser considérablement dans l’estime d’Helena, perdre tous ses moyens pour ça, difficile pour l’apothicaire de savoir si elle devait rire ou bien pleurer. Le blondinet tenta même d’adresser à Helena ce qui semblait être une réprimande…il ne parvint même pas à finir sa phrase tellement l’action de l’empoisonneuse l’avait perturbé…et pout ce n’était même pas lui qui était la cible.
« Allons, ne perdez pas contenance pour si peu, c’est ridicule et inapproprié dans notre situation actuelle ». Fit remarquer l’apothicaire alors qu’elle-même venait d’embrasser une ennemie en bonne et due forme. Étonnamment, ce fut l’autre tête blonde du groupe qui ramena l’autre blond à la réalité en lui intimant des ordres de manière autoritaire. Elle avait beau avoir un visage d’ange, son caractère et son langage n’avaient absolument rien avoir. Au vu de la situation cependant, un caractère fort n’était pas une mauvaise chose, cela permettrait au groupe d’éviter toute dispersion inutile. Suivant les ordres de Valentine, Numero Un se saisi de l’arme et se prépara à faire du tir au pigeon. Au vu de la manière dont l’oiseau vola en éclat, le blondinet avait impeccablement réussi son tir, il commençait à remonter dans l’estime de la demoiselle cornue.
Complètement ressaisi, le blond avait même une idée pour se sortir de la situation dans lequel le groupe s’était fourré. Passer à travers champ pendant que quelqu’un restait sur le chemin pour faire diversion. C’était risqué, voir suicidaire pour celui qui jouerait le rôle d’appât. Helena passait son tour sur ce coup, hors de question qu’elle se jette seule dans la gueule du loup. Elle était avant tout ici pour éviter que son commerce coule, faute de clients, pas pour jouer les héroïnes et récolter de la gloire.
« Notre présence n’est plus un secret, je suis d’accord sur le fait que suivre le chemin n’a plus grand intérêt désormais. Passer à travers champ est une bonne option, le temps étant bien la seule chose qu’il nous reste à défaut de la discrétion ». Ironisa Helena, approuvant au passage le plan d’action de Numero Un.
Résumé:
Helena approuve la stratégie de Numero Un
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Lun 11 Mai - 18:05
Faire diversion
New York Novembre 2099
En fouillant le premier corps, Valentine trouva un malabar, une fusée de détresse et un briquet qu'elle rangea dans sa poche. De son côté Mint échangea son sweat avec celui de la fille assommée et camoufla son visage entre la capuche et un foulard.
« Récupérez juste son manteau, ça fera l’affaire j’imagine. On doit se tirer. »
Valentine allait approuver lorsque le tir de Numéro Un retentit. Il n'avait pas menti, niveau boucan difficile de passer à côté... Cela dit l'opération fut efficace, la balle toucha l'oiseau de plein fouet et la caméra volante éclata en mille morceaux métalliques. Au moins, leurs ennemis ne pourront pas les suivre à la trace et avec un peu de chance ils n'étaient pas encore au courant de leur nombre ni leur visage.
Par contre, leur présence était désormais certaine.
Depuis les hauts-parleurs, la mélodie grésillante de Twinkle Twinkle Little Star retentit à travers tout le labyrinthe. Choix de mélodie étrange pour une alarme se dit Valentine, mais après les baby-phones, cela restait dans le thème après tout.
Loncillus approuva le plan de Mint et leur ordonna de récupérer le manteau du garde. Ce que Valentine s'empressa de faire. Il était trop grand pour elle évidemment, lui arrivant jusqu'à mi-mollet, mais au moins il la camouflait complètement. Elle redressa le col du manteau pour se rendre encore plus discrète et rentra sa longue chevelure blonde à l'intérieur également.
Alors qu'ils allaient décamper, Numéro Un leur annonça qu'il avait un plan. Il se mit alors à escalader la paroi du labyrinthe sous les yeux incrédules de Valentine. Qu'est ce qu'il foutait ? Ils n'avaient clairement pas de temps à perdre s'inquiétait-elle... Lorsqu'il redescendit, le blond leur exposa son plan. Faire marche arrière et escalader les murs pour atteindre le centre plus rapidement et potentiellement sans rencontre d'ennemis sur le chemin. Il s'était assuré que le haut du labyrinthe n'était pas surveillé donc il pourrait agir en toute discrétion. Il proposa également que l'un d'entre eux joue l'appât et aille à la rencontre des gardes qui venaient sûrement vers eux. Ce n'était pas bête se dit Valentine...
Helena approuva l'idée et Valentine enchaîna :
▬ Je pense que ça devrait le faire aussi. J'ai vu personne passer devant le premier groupe qu'on a croisé, donc le chemin arrière devrait être libre. En plus, si quelqu'un joue les appâts et file à l'avant, ça pourra faire diversion et ça ralentira l'arrivée des ennemis jusqu'à ceux qui partiront dans l'autre sens. Ca devrait leur laisser le temps de grimper en haut des murs comme ça. D'autant que dans la partie "déchets" du labyrinthe, ça avait pas l'air trop dur à escalader... Donc on devrait pouvoir s'en sortir.
Si le reste du groupe était d'accord, il ne leur rester plus qu'une chose à faire...
▬ Qui va jouer les appâts du coup ? Si quelqu'un veut se lancer la-dedans... Perso, avec mon niveau au combat, je n'arriverais pas à les ralentir assez longtemps...
Ni à m'en sortir vivante en fait, se dit-elle, mais elle préféra garder cette pensée pour elle.
▬ Par contre je peux confier au volontaire un miroir pour qu'on puisse suivre sa progression au moins ains que la balise et le briquet que je viens de trouver sur la meuf là...
C'était une maigre consolation pour la personne qui allait risquer sa vie dans ce plan, mais c'était toujours mieux que rien... Non ?
En attendant la réponse, elle fouilla dans les poches du manteau qu'elle venait d'enfiler pour voir si elle ne trouvait pas d'autres objets plus ou moins utiles...
En résumé : - Valentine prend le manteau du garde et l'enfile. Il est trop grand pour elle mais au moins ça la camoufle bien. - Elle se demande ce que fout Numéro Un puis une fois son plan expliqué, elle l'approuve. - Elle ajoute qu'elle a vu personne passer devant le groupe précédent, donc le chemin arrière devrait être libre. - Elle demande qui veut jouer les appâts si quelqu'un veut le faire en disant que nope elle le fera pas, mais qu'elle donnera un miroir, la balise et le briquet à celui qui le fera. - Elle fouille les poches du manteau qu'elle vient d'enfiler.
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Mer 13 Mai - 8:47
Les murs ont des yeux. Et des bouches.
Sur un fond de berceuse qui résonne toujours dans le labyrinthe, vous vous concertez au sujet de votre prochaine manoeuvre. Les suggestions de Numéro Un sont accueillies par un tour de cercle approbateur, auquel Loncilius ajoute le point final.
« Je servirai de diversion. »
Devançant la discussion qui risque de suivre cette annonce, il vous explique qu'il a pleine confiance en son Alter, aussi versatile que puissant. Du groupe, il s'estime le mieux placé pour faire cavalier seul afin de vous faire gagner un peu de temps. En son absence, les capacités offensives dont Numéro Un et Helena ont déjà fait la démonstration devraient suffire à vous soutenir si besoin d'ici à ce qu'il vous rejoigne. Il récupère une fusée de détresse et un briquet auprès de Valentine, noue à sa ceinture le collant enveloppant le petit miroir qu'elle lui avait confié plus tôt. Il vous tend son talkie-walkie en échange, pour vous permettre de contacter les autres groupes en cas de besoin, et vous vous séparez.
Votre coéquipier s'élance d'un pas lourd, tandis que vous rebroussez discrètement chemin. Grâce à Télémir, Valentine garde un oeil sur la progression de Loncilius, et le voit allumer la fusée de détresse après quelques mètres dans le couloir dont vous venez de vous détourner. Vous ne tardez pas à entendre au loin le sifflement de la cartouche propulsée dans les airs, et en vous retournant vous pouvez apercevoir une nouvelle colonne de fumée rouge s'élever dans les airs, indiquant la position de votre leader. Le ballotement de la course reprend dans le reflet renvoyé par Télémir, et à la façon dont Loncilius se retourne occasionnellement, vous comprenez qu'il a bien été pris en chasse. Avec l'aide de son eau, il détruit un morceau de mur, bloquant le passage derrière lui grâce aux ordures qui s'effondrent de façon désordonnée. Et c'est dans les secondes suivant cette action, alors que vous escaladez la première paroi qui se dresse sur la route tracée par Numéro Un, que vous sentez des secousses.
Comme un tremblement de terre. Les murs de la déchèterie qui s'ébranlent, oscillent comme prêts à s'effondrer sous votre prise... Non, les murs qui bougent. Vous observez le dédale s'animer, changer sa disposition, comme s'il avait pris vie. Vous vous empêtrez dans les tissus qui vous soutenaient l'instant d'avant mais qui maintenant vous enserrent, et vous voyez le sol onduler, comme un flot agité qui entraîne les déchets dans son courant. Il y en a de toutes sortes, venus des différentes zones de la décharge : épluchures, bouts de ferraille, sciure de bois, bouteilles de produits ménagers... C'est le labyrinthe qui se mélange à lui-même dans sa métamorphose. Ceux qui, dans ce chaos nauséeux, penseraient à consulter Télémir peuvent assister à la même débâcle du côté de Loncilius, avant que l'image ne s'obscurcisse totalement sous les rebuts. Une partie des décombres s'amasse devant vous, jusqu'à former une sorte de visage hideux, dont vous identifiez surtout la gigantesque gueule qui ne tarde pas à s'articuler, pour faire résonner une voix caverneuse.
« Qui m'a tapé ? Je sais que j'ai le sommeil lourd, mais c'est pas une raison pour s'en prendre à mes parois ! Qu'on me lance un caillou dessus ça va j'ignore, mais pas les murs qu'on m'a tout bien fait ranger ! Je vais le dire au Fesseur ! »
Une large paupière s'agite dans les décombres, dévoilant un oeil un peu vitreux qui se braque sur vous.
« Et vous, on ne vous a pas dit de ne pas escalader ? Vous êtes qui, des nouveaux ? Vex, Kowalski, c'est vous qui leur apprenez à être méchants avec moi ? »
Il s'échappe du gouffre qui parle une odeur putride qui vous attaque l'odorat. Difficile de rétorquer dans ces conditions, et de toute façon, le labyrinthe ne vous écoute pas. Dubitatif, il fixe Mint et Valentine, dont les dégaines lui semblent familières dans leurs vêtements d'emprunt. Des nouveaux, ça ne fait pas vraiment de sens. La masse animée semble lentement recoller quelques morceaux, grâce à la sonnerie d'alarme qui boucle toujours.
« AH ! Ils se sont échappés, c'est ça ? Fallait le dire plus tôt. Je vais vous les renvoyer là-bas, que vous puissiez les remettre dans leurs cellules. Mais je le dirai quand même, qu'on a encore été méchant avec moi. »
La gueule béante vous englobe et, une fois de plus, le tas qui vous soutient se dérobe petit à petit, vous fraie un chemin. Et, cette fois-ci, vous engloutit. C'est le flux de détritus qui vous entraîne dans une sorte de galerie qui se forme au fur et à mesure dans le sol insalubre, jusqu'à vous lâcher, vous et une flopée de déchets, dans une salle sombre et fraîche. Le tunnel dans le plafond se referme après votre passage.
Vous êtes dans un nouveau couloir, mais cette fois-ci en intérieur, les murs rejoignant le plafond. Pas de fenêtres, mais des fleurs et des papillons maladroits peints un peu partout sur les murs. Il y a six portes métalliques réparties le long du couloir, espacées de plusieurs mètres. Les portes sont fermées à clef et sont suffisamment résistantes pour ne pas flancher sous votre force brute, mais elles sont pourvues d'une trappe qui s'ouvre de votre côté. L'une des extrémités du couloir est un cul de sac. A l'opposé, l'éclairage aux néons blancs vous dévoile un escalier qui monte.
Vous n'entendez pas le moindre son. Vous réaliserez que vous ne pouvez pas non plus en produire.
Félicitations, vous voilà dans la prison.
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@Valentine Maddox : en fouillant les poches du manteau, tu trouves un inhalateur, un fer à cheval, et un rouleau de scotch blanc.
Informations
Vous voilà enfin dans la prison, et relativement libres de vos mouvements pour l'instant grâce à l'échange de vêtements qui a beaucoup mieux fonctionné qu'il n'aurait dû. Vous n'avez plus de contact visuel avec Loncilius, et le miroir laissé vers le début du labyrinthe a bougé quand celui-ci s'est réveillé, il pointe désormais vers le ciel. L'endroit est plongé dans le silence le plus total, vous ne pouvez plus produire/percevoir le moindre son. Maintenant que vous êtes à l'intérieur, vous n'avez plus de plan des lieux, alors n'hésitez pas à explorer !
Désolée pour le retard de cette intervention PNJ. La prochaine est prévue pour le mardi 19 mai. N'hésitez pas à poker @Sully E. O'Connor en cas de besoin.
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Dim 17 Mai - 23:01
Les membres du groupe semblèrent un à un s’accorder sur la marche à suivre pour la suite de la mission. Le plan de Numéro Un fut accepté à l’unanimité, et alors que le héro s’apprêtais à se proposer pour faire diversion, c’est Loncilus qui pris la parole, sur un ton n’acceptant pas la contradiction. Le blond acquiesça. Loncilus était sans aucun doute meilleurs que lui, aussi aurait-il préféré le voir avec le groupe… Mais au final, ses compétences se retrouvaient sans doute plus bridées qu’autre chose lorsqu’il accompagnait les autres. Samuel comprenait cette décision, et se contenta de hocher la tête. Le début commença sans soucis. Le groupe se sépara, les uns revenant sur leurs pas (numéro un récupérant son sac au passage) et Loncilus, se dirigeant à pas rapide vers la suite du trajet normal.
Quelque temps plus tard, alors que Numéro Un arrivait avec le reste de son groupe, sur le mur du labyrinthe, une fusée de détresse put être aperçue, suivie d’un grand fracas… Loncilus n’y allait pas de main morte ! Alors que Samuel se demandait si oui ou non, il aurait le courage d’aider les autres à descendre sans problèmes, un tremblement ébranla les murs du labyrinthe, suivis d’un vacarme assourdissant. La terre trembla, les murs changèrent de forme, et le groupe se retrouva à moitié empêtrer dans les ordures. Samuel eut un mauvais pressentiment. Il tenta d’atteindre le sabre posé à sa ceinture, mais s’il n’eut aucune peine à l’empoigner, embourbé comme l’était l’arme, il allait être difficile de la tirer de la, encore plus d’en retirer la protection. Occupé, à chercher une solution, Samuel sursauta lorsqu’il se retourna tant bien que mal, pour constater qu’ils étaient nez à nez avec une gigantesque face plus ou moins humaine. Le jeune homme s’immobilise, alors que la voix caverneuse s’adresse a eu. Le fesseur ? Des nouveaux ? Méchant avec lui ? Numéro un était trop sous le choc pour répondre a ces questions, et il avait aussi du mal à comprendre exactement ce que disait cette chose. Il se mit à réfléchir pendant que la créature parlait. Tout ce labyrinthe, toute cette épreuve… C’était un monstre de cette taille ? Maintenant qu’il y pensait, cette disposition des ordures était étrange, mais au point d’avoir été l’œuvre d’une seule personne ? À quel point cet alter était-il puissant ? Et jusqu’où s’étendait son champ d’action ? Pourquoi uniquement les ordures ? Étaient-ce simplement ces dernières qu’il contrôlait ? Non, c’eut été trop étrange… Étrange. Maintenant qu’il y pensait, cette chose malgré son ton caverneux, et son allène nauséabonde, avait une manière de s’exprimer plutôt intrigante. La chose parlait littéralement comme un enfant… Un gamin avec un alter un peu détraqué pouvait-il faire preuve d’une telle démonstration de force ? Le groupe, devait-il jouer sur cette carte pour essayer de profiter de l’éventuelle naïveté de cette chose ? Samuel voulut prendre la parole, mais un peu tard. Quand il sortit de ses pensées, le monstre portait déjà le groupe à sa gueule. Vraisemblablement, il avait reconnu les costumes, par miracle… Soit il était complétement aveugle, soit parfaitement stupide, mais Samuel ne pris pas le temps d’y réfléchir. La gueule du monstre d’ordure se referma sur le groupe, et Numéro un se retrouva balancer au hasard dans un torrent d’ordure. Le flot les poussa un instant plus avant dans le gênant. Le blondinet se cogna contre des plaques de fer ses cheveux se coincèrent un instant entre deux gros objets, et ces mouvements chaotique dans une obscurité totale lui firent perdre son sac, et commencèrent à lui donner des nausées. Le coin d’un gros objet de bonne taille heurta l’avant du crâne du héros, qui vit blanc durant un moment. Numéro un se recroquevilla tant bien que mal sur lui-même, tachant de couvrir son visage. Puis, après un moment, les remous cessèrent. Et plus rien. Un frisson parcourut le corps du jeune homme, qui ouvrit les yeux, tâchant de comprendre où il se trouvait. Le monde semblait tourner autour de lui, les odeurs de miasmes et de déchet lui montaient à la tête, et le souvenir d’être gobé par un géant aussi immonde lui donnait l’impression d’avoir été souillé, encore, même si le contexte était différent.
Péniblement, le blondinet se redressa, l’air bien moins sûr de lui qu’auparavant. Une fois debout, un voile lui passa devant les yeux. Le jeune homme tituba, secoué d’un haut-le-cœur, et à peine eut-il le temps de baisser la tête et de s’appuyer contre un des murs de la prison qu’il fut pris d’un haut le cœur. Il appuya une main contre un mur de la prison, et régurgita au sol une bonne partie de son dernier repas. Sans aucune élégance... La bouche entrouverte, le teint pâle, un long filet de salive acide dégoulinant de son gosier, le jeune homme frappa faiblement de son poing libre contre le mur. Ce n’était pas vraiment le moment de flancher… Il cracha par terre, tachant de faire sortir de sa bouche le goût du vomi, et se redressa non sans mal pour adopter une posture droite. Garder l’équilibre ainsi était compliqué, et il comprit pourquoi en observant ses jambes tremblantes. Le premier effet négatif de son alter venais de prendre effet, sans doute à cause du moment de relâchement de tantôt. Cet effet ne durerait pas bien plus de quelques minutes… Mais ça n’arrangeait pas tout à fait l’état du garçon du nez duquel s’écoulait déjà un léger filet de sang. « Tout le monde va bien ? » Voulut-il dire. Mais bien qu’il sentît l’air s’échapper de sa gorge, bien qu’il eût bien l'impression de parler, aucun son ne sortait de la bouche du jeune homme. Sa main passa sur son cou, son regard parcourus les environ… Il avait perdu l’ouïe ? Pour un coup à la tête ? Non, impossible. Son regard parcourut péniblement ses camarades, et le héros constata aux mimiques des autres qu’eux non plus n’entendaient rien… Doucement, sa main se posa sur l’arme à sa ceinture. Peut-être était-il temps de retirer le tissu qui l’entravait encore ?
De nouveau, le grand personnage tituba, et après quelques pas maladroits pour se rattraper, s’assis sur son séant en poussant un soupir désespérément silencieux. Son visage affichait un stress qu’il ne parvenait à dissimuler, et il se mordilla l’ongle du pouce pendant une seconde avant prendre un air dégoûte et de cracher de nouveau un peu plus loin. Ses mains étaient terriblement sales et son ongle avait un goût amer. Son regard parcourut nerveusement les environs de nouveau ? Que faire ? Il venait de mettre ses compagnons dans un sacré pétrin, à cause de ses idées stupides. Et maintenant ? S’ils mouraient tous ? Aucun moyen de crier, d’appeler a l’aide, de prévenir d’une attaque… Et leurs capacités olfactives étaient aussi bien gênées par l’odeur désagréable que portaient leurs vêtements... Le regard de Numéro Un reprit un peu de sérieux, retenant avec succès les larmes qu’il avait été sur le point de lâcher, laissant le jeune homme les yeux humides, mais le regard lourd. Il ne pouvait pas se laisser aller à la panique. Pas maintenant. Mais qu’est-ce qu’il aurait donné pour une petite dose de ses médicaments, la tout de suite... Malheureusement, son sac avait été perdu durant le "voyage"... Décidément, dénué de sa fragile assurance, une fois que ses plans avaient échoué, Numéro Un se trouvait bien démunis. L'impression d'avoir mené le groupe dans la pire situation possible, l'environnement angoissant, son ventre qui lui faisait mal, ses jambes flageolantes, et la désagréable sensation de ne pas trouver de plans... Et maintenant? Que pouvait-il faire ?
tltr:
Num se fait manger avec vous, se prend des trucs dans la gueule, il se prend le contrecoup de son alter (celui la est pas trop long donc ça vas) et la il panique en mode "aled". Bon courage a vous, je vous laisse l'initiative pour un ou deux postes, le temps qu'il décide de choper ses couilles.
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En fouillant dans les poches de son manteau bien trop grand, Valentine trouva un inhalateur, un fer à cheval, et un rouleau de scotch blanc. La blonde comprit mieux pourquoi l’habit lui semblait si lourd et se demanda pourquoi diable ce type gardait ça sur lui ? Peu importe, elle n’eut pas le temps d’y accorder plus d’attention, Loncillus se dévoua pour jouer les appâts en expliquant qu’il avait largement confiance en ses capacités pour en réchapper. Elle acquiesça d’un hochement de tête. Pour elle il n’y avait que lui ou Numéro Un pour remplir ce rôle. Se retrouver séparé de l’Aquaforce ne l’enchantait guère cependant, mais il n’y avait pas le choix s’il voulait accomplir lui mission. Valentine lui tendit alors le briquet et la fusée de détresse, ils récupérèrent le talkie-walkie et finalement se séparèrent.
Le petit groupe rebroussa donc chemin. Valentine sur son mirroir surveillait l’avancée de Loncillus. Rapidement elle le vit allumer la fusée de détresse qu’elle put apercevoir s’envoler dans son propre champ de vision. Elle vit alors les mouvement s’accélérer du côté de l’Aquaforce.
▬ On dirait que Loncillius vient d’être pris en chasse, ça y est…
Elle essaya de ne pas trahir dans sa voix son inquiétude. Elle espérait de tout son coeur qu’il s’en sortirait… Mais elle savait qu’elle ne devait pas laisser son esprit trop s’en soucier, eux aussi avait une mission à accomplir et rien ne devait les en dévier. En plus, Loncillus semblait s’en être sorti en traversant un mur et en bloquant ses poursuivants de l’autre côté.
L’esprit peu plus tranquille, Valentine enfila ses gants et commença l’ascension du mur devant lequel ils venaient d’arriver. À peine avait-elle commençait l’escalade qu’elle sentit des secousses, de plus en plus violentes. Que se passe-t-il ? Un tremblement de terre ? Valentine essaya de s'agripper de toutes ses forces aux déchets qui composaient le mur pour ne pas tomber mais ce dernier commença à s’effondrer, ou plutôt à… bouger ? Tout le labyrinthe semblait se mouvoir. Les murs, le sol, les déchets… Tout se mélangeait dans un flot perpétuel d’immondices dans lequel chacun finit par se faire emporter. La blonde ne comprenait rien, elle commençait à sérieusement paniquer. Elle jeta un regard du côté de Télémir qui la suivait en flottant, chacun de ses écrans montraient le même chaos putride. Une masse de déchets finit par se former devant, créant un odieux visage d’ordures. Et, chose encore plus étrange, il se mit à parler d’une voix caverneuse à l’haleine putride.
Il se plaignait qu’on venait de le taper, parla de sa sieste, de ses murs et d’un certain Fesseur. Valentine avait du mal à suivre. Cet être étrange était-il le labyrinthe ? Etait-ce son Alter ? Et c’était qui ce Fesseur ? Le chef du coin ?
Il s'adressa ensuite à Vex et Kowalski et fixa la blonde et la rose. Valentine jeta un coup d’oeil perplexe à Mint… Les déguisements avaient vraiment marché ? Sérieusement ? Le visage immonde sembla s’illuminer :
« AH ! Ils se sont échappés, c'est ça ? Fallait le dire plus tôt. Je vais vous les renvoyer là-bas, que vous puissiez les remettre dans leurs cellules. Mais je le dirai quand même, qu'on a encore été méchant avec moi. »
Ils n’eurent rien le temps de rétorquer, sa gueule immense les goba tous et le flux de déchets les emporta.
Ce ne fut pas une expérience des plus agréables à vivre. Loin de là. L’odeur était infecte, la notion de haut et de bas avait disparu, les objets s’entrechoquaient avec chacun de ses membres, la griffant, la cognant… Heureusement pour la blonde, l’immense manteau qu’elle portait la protégeait un minimum et surtout ses cheveux étaient cachées à l’intérieur, les empêchant de s’entremêler de plus belle avec la rivière d’immondices.
Finalement, le géant les largua dans une salle sombre, avec une belle flopée de déchets.
Valentine atterrit sur les fesses. Elle n’essaya pas de se lever tout de suite. Elle sentait bien que son corps n’était clairement pas remis de cette monstrueuse balade. Sa tête tournait et son ventre n’avait qu’une envie, dégobiller tout ce qu’il contenait. Elle se contenta de ramper pour s’éloigner des déchets et de leur horrible odeur, elle avait besoin d’air un peu plus frais. Juste un peu, pour se remettre. Elle se laissa rouler et s’allongea sur le dos. Peu lui importait d’avoir l’air ridicule, elle avait besoin de se remettre. Et elle se doutait que le reste de ses compagnons n’en menait pas large non plus…
Elle prit de grandes inspirations et essaya de vider ses poumons de l’air infect qu’ils avaient avalé. Elle sentait bien que l’odeur était maintenant sur elle, mais cela restait plus supportable. Au bout de quelques instants, elle se redressa doucement, pour s’asseoir. Télémir dans l’agitation avait disparu. Elle le réinvoqua sans mal et vit que le miroir de Loncillus ne reflétait plus rien et celui qu’elle avait laissé au début du labyrinthe pointait le ciel. Elle supprima alors le lien avec ce dernier mais garda le contact avec celui de Loncillius, dans le doute. Elle espérait que cette coupure de vision n’était pas mauvais signe...
Elle poussa une dernière inspiration et se releva en s’appuyant contre le mur. Son corps lui faisait mal, elle était probablement couvertes de bleus, mais rien d’insurmontable. Elle voulut demander si tout allait bien aux autres, mais aucun son ne sortit de sa bouche. L’adolescente fit les yeux ronds, elle se tourna vers Télémir pour lui parler mais de même, les mots restaient muets dans sa gorge. Elle vit la petite bouche du miroir s’agiter mais n’entendit rien. Elle n’entendait même absolument rien. Un silence complet. Elle observa ses compagnons, eux aussi semblaient ne pas trop comprendre ce qu’il se passait.
Le lieu était sûrement sous l’influence d’un Alter, c’était la conclusion la plus simple et rassurante à laquelle elle parvint et décida de l’adopter plutôt que de paniquer.
Elle finit par observer le lieu dans lequel ils étaient tombés. Il s’agissait d’un couloir sans fenêtre où sur les parois étaient dessinés maladroitement des fleurs et des papillons, comme si un enfant avait gribouillé les murs. Les baby-phones, l’extérieur tout rose, l’attitude enfantine du visage-déchet et maintenant ça… Clairement la thématique de l’enfance semblait chère au maître des lieux…
Le couloir menait d’un côté à un cul de sac et de l’autre à un escalier. Et enfin six portes étaient alignés sur le mur d’en face. Lourdes et métalliques, sûrement des portes de cellules puisque la tête-ordure en avait évoqué… Il ne restait plus qu’à savoir ce qu’elle pouvait bien contenir… Des ennemis de Big Bang probablement se dit Valentine, sans savoir s’il pouvait s’agir d’une bonne ou d’une mauvaise nouvelle. Chaque cellule possédait une petit trappe sur la porte, il serait assez facile de voir qui pouvait bien être à l’intérieur. Elle réfléchit quelques secondes. Les geôliers utilisaient sûrement ces trappes pour observer l’intérieur des cellules en toute sécurité, les potentiels prisonniers n’avaient sûrement pas entendu leur arrivée mais il pouvait avoir senti les secousses… Peut-être soupçonnaient-ils quelques chose. Mieux valait se montrer méfiant.
Avant d’agir elle observa ses compagnons. Ils avaient été tout aussi secoué qu’elle durant le voyage, mais au moins ils étaient tous là et en vie. Elle leur fit alors signe, se pointant tout d’abord puis pointant la dernière cellule du couloir, côté cul-de-sac.
Elle se dirigea donc vers la dernière cellule, prépara un de ses miroirs, se mit sur le côté de la porte. De là elle ouvrit la trappe un tout petit peu et plaça son miroir devant la petite ouverture. Elle observa le retour sur Télémir.
En résumé : - Bon, elle donne le briquet et la fusée à Loncillus, ils se séparent, tombent face à la tête géante se font giber et voyage dans un courant de déchets jusqu'à atterrir dans la prison. - Valentine met un peu de temps à se remettre, elle a le tournis et envie de vomir. Donc elle s'éloigne un peu des déchet qui ont atterri avec eux et reprend son souffle et ses forces doucement. - Elle réinvoque Télémir et voit que le miroir de Loncillus ne renvoie plus rien et que celui qu'elle a laissé avec les deux vilains du début pointe le ciel. Elle coupe la communication avec ce dernier mais garde le lien avec le miroir de Loncillius, sait-on jamais. - Elle essaye de parler, mais n'y arrive pas. Elle remarque que Télémir non plus ne fait pas de bruit et qu'il n'y a en fait AUCUN bruit. Bref elle préfère conclure que le lieu est surement sous l'influence d'un Alter - Elle regarde le lieu où ils sont tombés et commence à se dire en voyant les dessins aux murs que ça fait beaucoup de choses en lien avec l'enfance... - Elle indique aux autres qu'elle va regarder dans la cellule tout au bout côté cul de sac. - Elle observe à l'intérieur via un miroir et Télémir, en ouvrant la trappe au minimum, histoire de prendre le moins de risques possibles, ne sachant pas trop sur quoi elle peut tomber.
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Mer 20 Mai - 11:50
Sans grande surprise, ce fut le leader du groupe qui choisi de servir de diversion. Tant mieux, c’était aux héros de se sacrifier pour le bien commun, ils étaient payés pour ça. Helena était là avant tout pour empêcher que son business s’écroule, faute de client ou de victimes pour les dits clients. Le sacrifice héroïque, très peu pour elle. Et puis honnêtement, elle préférait s’économiser. Pour l’instant l’alcool suffisait et l’apothicaire n’avait guère envie de passer au stade supérieur. Résister aux effets de l’alcool c’était une chose, résister aux effets de poisons potentiellement mortels…c’était une toute autre paire de manche et une option que l’empoisonneuse préférait ne pas trop envisager pour l’instant.
Quelques temps après que le groupe se soi séparé de son meneur, une fusée de détresse fut tiré par celui-ci suivi d’un grand bruit de fracas. Au moins quant-il faisait diversion, il ne faisait pas les choses à moitié. Il était clair que Loncilius préférait l’action à la discrétion, il venait de le confirmer, et pas qu’un peu. Mais soudain la terre se mit à trembler et, plus étrange encore, les parois du labyrinthe se mirent en mouvement. Il était peu probable que ce soit Loncilius qui soit à l’origine de cette action…encore que cette hypothèse allait bientôt être contredite. Les ordures composant le labyrinthe venaient en effet de s’arranger de telle façon qu’un visage apparaissait désormais face au groupe. Plus surprenant encore, le « nouveau venu » se mit soudain à parler. Le labyrinthe était donc vivant ? Etait-ce une personne dont l’alter lui permettait de se transformer une décharge géante ? Ou bien alors, à la manière de Télémir, était-il une entité découlant de l’alter d’une tierce personne ? Tant de question qu’Helena se posait, bien que la situation semble quelque peu désespérée. Monsieur le labyrinthe ne sembla en effet pas très content d’avoir été ainsi…blessé. Cependant, une chose assez inattendue se produisit. Les déguisements de Mint et Valentine semblaient avoir l’effet escompté, le labyrinthe les prenait pour ses collègues. Quant au reste du groupe, il sembla croire que c’étaient des prisonniers.
Ce coup de chance apparent allait toutefois être de courte durée, la décharge vivante ne tardant pas à avaler l’intégralité du groupe. C’est sous un flot de détruit qu’Helena et les autres furent entrainer sans pouvoir résister, on dirait presque un tobogan dans une aire de jeux pour enfants…mais en moins ludique et en plus insalubre. Helena finie sa course sur les fesses, elle regretta que l’arrivée ne fût pas sur un matelas bien rembourré. Passé les sensations de vertige et la douleur au Coccyx, Helena porta soudainement son attention à sa ceinture. Sa bouteille comme sa sacoche étaient toujours bien fermées et avec elle. Heureusement qu’elle n’avait rien perdu dans sa chute, sans ses poisons, l’apothicaire est aussi inoffensive qu’un enfant sans alter.
Rassurée, elle analysa l’endroit ou le groupe avait atterri. Sans grande surprise, c’était la prison comme l’avait annoncée la décharge vivante. Une prison américaine on ne peut plus cliché, un long couloir avec de cellules, le tout éclairé par des néons bon marché. Chose plus atypique, les murs étaient recouverts de gribouillis enfantins. Entre ça, les babyphones et le rose à l’extérieur, L’apothicaire commençait à se demander si leur adversaire était un grand méchant ou une petite fille capricieuse. Cette remarque qu’elle souhaitait émettre à voix haute ne se fit toutefois pas entendre. Essayant de répéter une nouvelle fois, toujours aucun son ne sortit de sa bouche. Après un regard avec les autres, tout le monde semblait aussi désemparer. Visiblement, un alter rendait la notion de son totalement inexistante entre ces murs. Bien que cela ne semblait pas bien grave de prime abord, cela pourrait compliquer l’élaboration d’un plan.
Résumé:
Aucune action particulière, Helena se contente de subir les événements
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Jeu 21 Mai - 1:30
Intervention
Valentine
Grâce à tes miroirs, tu scrutes prudemment l'intérieur de la cellule du fond, faiblement éclairé par un néon similaire à ceux qui se trouvent dans le couloir.
Au sol, tu distingues un matelas, une bouteille d'eau à moitié vide, et des plumes noires. Les murs sont recouverts d'une multitude de gribouillis, de flèches et d'annotations, griffés dans la paroi. Les graffitis sont difficiles à déchiffrer dans leur intégralité de là où tu te trouves, et ne font pas tous sens à tes yeux, mais tu parviens à identifier quelques éléments. Le mot « SON » est écrit en gros, au centre de nombreuses flèches et inscriptions pour la plupart raturées, à l'exeption de « champignon » et « ondes ?? ». Ailleurs, tu devines sans peine le nom de « Big Bang », au milieu de schémas incompréhensibles. Des nombres à trois chiffres dans les 600 et 700 apparaissent un peu partout, ainsi que des dessins de rats. Les mots « traître » et « Preston » reviennent à plusieurs reprises, clairement identifiables. Dans un coin, tu repères finalement un schéma assez propre :
Il n'y a personne dans la cellule.
Helena
En détaillant les dessins atypiques des murs de la prison, tes yeux finissent par suivre un nuage de papillons peints jusqu'au plafond, et repérer une petite caméra de surveillance tournée vers l'escalier. Vous ne vous trouvez pas dans son champ de vision.
Numéro Un
Assis par terre, tu fouilles la pièce du regard, à la recherche de la moindre idée, de la moindre piste. C'est bien une sorte de piste que tu finis par remarquer malgré l'éclairage blafard. Ces traces sombres sur le sol, ce ne serait pas... du sang ? A bien y regarder, certaines semblent plus prononcées, et se traînent depuis le fond du couloir jusqu'à l'escalier.
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Pas de nouvel incident, profitez bien de ces instants de calme pour vous remettre de votre chute, continuer de découvrir les lieux et décider de vos prochaines actions. Je tâcherai de surveiller vos réponses pour vous donner rapidement des informations si besoin en cours de route.
Sinon, la prochaine intervention PNJ se fera le jeudi 28 mai. N'hésitez pas à poker @Sully E. O'Connor en cas de besoin.
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Lun 25 Mai - 23:47
Plan & gribouillis
New York Novembre 2099
Le reflet que lui montrait Télémir ne faisait pas de doute, la cellule était vide. Valentine fut soulagée et commença à l'observer plus en détail. Peu d'éléments s'y trouvent, simplement un matelas posé au sol, une bouteille d'eau à moitié remplie et de nombreuses plumes noires provenant probablement du corps d'un ancien détenu se dit-elle. Les murs étaient quant à eux bien plus parlants. Recouverts de gribouillis, la plupart restaient indéchiffrables aux yeux de la jeune fille, elle réussit cependant à en lire certains. Le nom de Big Bang revenait plusieurs fois, ainsi que des nombres allant de 600 à 700 un peu partout et des dessins de rats. Y-avait-il des rats dans ces lieux ou s'agissait-il d'autre chose ? L'adolescente resta perplexe. Le mot "SON" était écrit en gros, entourés de nombreuses inscriptions raturées, à l'exception de "champignon" et "ondes ??". Il ne fallut pas longtemps à la jeune fille pour supposer que l'ex-prisonnier avait sûrement conclut que le silence du lieu était provoqué par des ondes ou des champignons. Deux autres noms revenaient également à plusieurs reprises "Traître" et "Preston".
Finalement, Valentine remarqua dans un coin un schéma très clair. Six pièces, un couloir, une flèche, une croix. Il s'agissait très clairement d'un plan de l'étage ! La blonde examina une dernière fois la cellule à la recherche de derniers indices puis arrêta. Elle s'installa par terre, posa son miroir de poche et sortit de son sac le carnet et le stylo qu'elle gardait toujours avec elle pour noter les différents miroirs auxquels elle s'était lié. Sur une page vierge elle y nota toutes les informations qu'elle avait pu repérer:
Citation :
- Cellule vide plumes noires au sol - Gribouillis sur les murs : - "SON" < "champignon" / "ondes ??" - Dessins de rats - "Big Bang" - Des chiffres de 600 à 700 - "Traître" - "Preston"
Elle ajouta finalement le schéma qu'elle avait repéré. Clairement, la salle avec le point d'exclamation l'intriguait. Il restait ensuite deux cellules barrées, et trois laissées vides. Comme la cellule qu'elle venait de regarder était dessiné sans indications, Valentine supposa que les deux autres "vides" abritaient bien un prisonnier et que les cellules barrées étaient en réalité vides. Elle n'en était pas sûre cependant... De plus, allez savoir depuis combien de temps ce plan avait été réalisé, il n'était peut-être plus d'actualités... La croix dessinée près de la flèche, qui correspondait sûrement à l'escalier, l'intriguait également. Elle jeta un coup d'oeil à l'endroit indiqué, rangea son style, récupéra son miroir puis se releva et se dirigea vers le reste du groupe.
Elle fit de grands signes pour attirer leur attention et leur montra la page qu'elle venait de remplir. Elle montra de son doigt sa page, la cellule du fond et ses yeux successivement pour leur faire comprendre que c'était ce qu'elle y avait vu. Elle pointa ensuite le plan du lieu et notamment la cellule marquée d'un point d'exclamation. Elle n'arrivait pas à savoir si jeter un coup d'oeil dans cette salle était une bonne idée ou non... Mais clairement elle était importante, d'une façon ou d'une autre. Elle poussa un long soupir pour se donner du courage, déchira la page pour la laisser à ses compagnons et se dirigea vers la troisième cellule en partant du fond.
Comme pour l'observation précédente, Valentine joua la carte de la prudence. Elle se plaça sur le côté, ouvrit un tout petit peu la trappe, juste assez pour placer son miroir, et commença à observer l'intérieur via Télémir qui flottait devant elle.
- Valentine observe donc l'intérieur de la cellule puis note tout ce qu'elle y a repéré dans son carnet - Elle regarde vers là où la croix est dessiné sur le plan - Elle montre au groupe la feuille où elle a tout noté en leur faisant des signes pour qu'ils comprennent que c'est ce qu'elle a vu dans la cellule. - Elle indique ensuite la cellule marquée d'un "!", leur laisse la feuille, et s'y dirige. - Elle observe l'intérieur via un miroir et Télémir, en ouvrant la trappe au minimum, histoire de prendre le moins de risques possibles, ne sachant pas trop sur quoi elle peut tomber.
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Mar 26 Mai - 17:59
Être rendue aphone, voilà qui était embêtant pour l’apothicaire. Elle qui était une commerçante dans l’âme, ne plus pouvoir parler pour venter les qualités mortelles de ses produits était bien embêtant. Cela étant, cette remarque n’aurait été valable que dans une situation normale. Or, il ne s’agissait pas en l’espèce d’une situation normale. Un groupe mélangeant héros et vilains venaient de se faire avaler par un labyrinthe-décharge géant qui venait de le transporter dans une prison ou la notion de son était inexistante et ou des gribouillis, enfantins au possible, étaient dessinés partout sur les murs. Dit comme ça, cette description sonnait d’avantage comme le début d’une mauvaise blague plus que comme une mission d’intérêt national.
Tandis que l’empoisonneuse à cornes balayait du regard les nombreux gribouillis dessinés sur le mur, son regard se posa finalement sur une nuée de papillons, tout aussi mal dessinée que le reste. Cependant, un détail nettement moins enfantin capta l’attention de l’apothicaire. Plissant les yeux, celle-ci remarqua qu’au milieu des papillons était placée une caméra. Bien évidemment, ils étaient dans une prison, or dans un tel endroit, garder les prisonniers à vue en toute circonstance était primordial. Utilisant par réflexe sa voix pour signaler la présence de la caméra au reste du groupe, aucun son. Seule option restante pour l’apothicaire, la gestuelle. Tandis que Valentine montrait une feuille au groupe, probablement le contenu la cellule qu’elle venait de visiter, Helena fit de grands gestes avec les bras pour capter l’attention de ses coéquipiers. S’assurant que tous le monde l’avait bien remarquée, l’apothicaire pointa la nuée de papillons dessinée au plafond et la caméra qui se trouvait en son centre. Par chance, personne n’était encore entrée dans le champ de vision de ladite caméra. Il ne fallait pas oublier que le groupe était arrivé ici grâce au déguisement de certains d’entre eux, s’il se faisait repérer tout en étant libre alors tout ça n’aurait servit à rien. Tant qu’à avoir un avantage, autant le garder.
L’apothicaire ne savait pas réellement quoi faire de plus, maintenant qu’elle avait signaler la présence de la caméra au reste du groupe, elle réfléchissait à quelle était la meilleure option. Pouvaient-ils sortir de la prison sans passer par le champ de la caméra ? Et si tel n’était pas le cas, fallait-il alors la détruire ? Choix compliqué, l’arrivée d’une troisième option ne serait pas de trop au goût de la demoiselle.
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- Helena fait de grands mouvement pour signaler la présence d'une caméra au reste du groupe - Helena réfléchit à quelle est la meilleure option au vue de la situation actuelle
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Ven 29 Mai - 0:16
De nouvelles clefs en main... ou presque
Valentine interprète rapidement le plan qu'elle a sous les yeux, et jette un coup d'oeil en direction de l'emplacement marqué bien en évidence près de l'escalier. La lumière pâle et inégale du couloir, ainsi que la distance qui la sépare de la seule issue de la pièce, ne permettent pas une visibilité optimale ; mais quand on sait où regarder certains détails deviennent plus visibles. Il y a quelque chose d'accroché au mur, à l'endroit indiqué sur le croquis. Quelque chose d'assez petit, composé d'un anneau auxquels sont suspendus plusieurs éléments qui captent les reflets comme du métal le ferait. Ca ressemble à s'y méprendre à un... trousseau de clefs !
Grâce à la réalisation d'Helena, vous comprenez néanmoins que vous approcher à portée de main vous placerait dans le champ de vision de la caméra, qui englobe aussi, en plus de l'escalier lui-même, les portes des deux cellules les plus proches de celui-ci.
Tandis que les autres se remettent encore de leurs émotions ou réfléchissent aux informations qu'ils viennent de recueillir, Valentine poursuit son exploration vers la cellule marquée d'un point d'exclamation sur le schéma.
Cette fois-ci, le reflet de Télémir lui renvoie nettement la silhouette d'une personne. Un homme dans la vingtaine, avec des cheveux blonds et cicatrice orangée (peu crédible, visiblement dessinée) tout autour de son oeil gauche. Par-dessus un combo jean/t-shirt tout ce qu'il y a de plus banal, il porte un long manteau sombre un peu usé et un haut de forme noir flambant neuf sur lequel reposent de larges lunettes d'aviateur, elles aussi en partait état. Une petite serviette de toilette blanche est nouée autour de son cou comme un foulard. Ignorant tout de votre présence, l'individu est assis au centre de sa cellule, occupé à lire un manga. Autour de lui sont éparpillés deux autres tomes, ainsi qu'une multitude de feutres et de feuilles de papier. Certaines sont recouvertes de dessins de protagonistes populaires, caractéristiques d'un amateur mais plutôt bien exécutés. D'autres sont parsemées de phrases en désordre, illisibles à cette distance, mais dont se distinguent deux écritures différentes. Quelques dessins supplémentaires, d'une qualité beaucoup plus professionnelle, sont scotchés aux murs de la cellule.
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Et c'est reparti pour un tour ! Poursuite du tour précédent pour vous laisser un peu de manoeuvre, vous avez pas mal d'actions possibles et d'informations à étudier, have fun !
Prochaine intervention PNJ prévue pour le vendredi 5 juin... ou plus tôt, qui sait. N'hésitez pas à poker @Sully E. O'Connor en cas de besoin.
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Jeu 4 Juin - 19:01
Otaku prisoner
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Cette fois-ci, la cellule comporte bien un prisonnier. Assis au milieu de la pièce, il ne semble pas avoir remarqué la présence du miroir, bien trop occupé à lire son manga. Il a une dégaine pour le moins étrange se dit Valentine en le voyant. Etait-ce une sorte de "cosplay" ? La blonde n'y connaissait pas grand chose sur le sujet mais vu le nombre de dessins de mangas qu'elle pouvait observé dans la cellule, elle en déduisit que c'était peut-être le cas. Elle continua d'observer un peu la cellule jusqu'à remarquer un curieux détail. Parmi les nombreux dessins exposés, certains étaient d'une bien meilleure qualité. Comme si un professionnel les avait dessiné. Etait-ce ses dessins également ? Ou bien quelqu'un d'autre, en contact avec le prisonnier, les avaient-ils fait ?
Valentine n'arriva à aucune conclusion logique. Elle arrêta son observation et rejeta un oeil au trousseau de clés suspendu qu'elle avait repéré tout à l'heure. Il était clairement dans le champ de vision de la caméra, pareil pour les deux cellules les plus proches de l'escalier... L'adolescente soupira sans un son. L'individu dans la cellule n'avait pas l'air spécialement dangereux. Et s'il se trouvait dans une cellule de Big Bang, c'était probablement qu'il en était un ennemi. Mais cela ne garantissait en rien qu'il puisse être un allié pour autant... Fallait-il le libérer ? Communiquer avec lui ? Deuxième soupir. Elle nota sur son carnet ses observations, arracha la feuille et la montra à ses coéquipiers en faisant de grands gestes pour attirer l'attention sur elle :
Citation :
Cellule "!" : - Y a quelqu'un dans la cellule, il m'a pas vu - Un fan de manga - Il a pas l'air dangereux, mais bon...
///
- Trousseau de clé dans le coin marqué d'une croix. Mais il est dans le champ de vision de la caméra. Je sais pas comment le récupérer...
Valentine leur laissa à nouveau la feuille et décida d'observer l'intérieur de la troisième cellule en partant de l'escalier, de la même manière que les fois précédentes.
- Valentine observe l'intérieur de la cellule puis note tout ce qu'elle y a repéré dans son carnet - Elle montre au groupe la feuille où elle a tout noté en leur faisant des signes pour qu'ils comprennent que c'est ce qu'elle a vu dans la cellule. - Elle va observer la troisième cellule en partant de l'escalier - Elle observe l'intérieur via un miroir et Télémir, en ouvrant la trappe au minimum, histoire de prendre le moins de risques possibles, ne sachant pas trop sur quoi elle peut tomber.
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Ven 5 Juin - 15:47
Helena tapait nerveusement du pied sur le sol, ce n’est pas comme si quelqu’un pouvait l’entendre de toute façon. Elle avait pu remarquée la présence d’une caméra, mais c’était à la fois tant une aubaine qu’une mauvaise nouvelle. Pour récupérer les clefs et sortir de cette prison, il semblait à priori nécessaire de s’exposer à la caméra et donc aux probables ennemis qui ont accès aux informations visuelles que leur fournie celle-ci. Personne ne semblait capable de se rendre invisible dans le groupe, récupérer le trousseau de clefs sans être vu semblait donc compliqué. Détruire la caméra n’était cependant pas une option envisageable selon l’apothicaire. Certes, le groupe serait invisible aux yeux de tous, mais une caméra qui se coupe comme ça subitement était clairement le meilleur moyen pour indiquer implicitement sa position. Rien à faire, la demoiselle à corne ne trouvait aucune option capable de pleinement la satisfaire. Elle en était presque rendu à se dire que l’infiltration dénuée de toute discrétion dans un labyrinthe composé de déchet n’était pas si mal finalement.
Tandis qu’elle ruminait intérieurement, son attention fut captée par les grands mouvement de Valentine. S’approchant de la blondinette, Helena regarda les indications qui y étaient écrites. Le groupe n’était donc pas seul dans la prison, il y’avait au moins une autre personne qui y était enfermée. Grâce ou à cause de l’absence de son, il n’avait pas remarqué que le nombre de codétenus avait considérablement augmenté depuis quelques minutes. L’apothicaire passa outre le fait que le prisonnier était fan de manga, jugeant l’information peu pertinente sur le coup. La blondinette semblait également penser qu’il n’était pas méchant, information à prendre avec de grosses pincettes étant donné qu’en dehors de l’aspect visuel, aucune autre réelle information n’était disponible sur le prisonnier. S’il était là, alors c’était très surement un ennemi de Big Bang. Bien que l’expression « l’ennemi de mon ennemi est mon ami » soit très agréable à l’oreille, rien ne dit qu’elle pouvait s’appliquer ici. Avec de la chance, cela faisait un potentiel allié supplémentaire et avec moins de chance, quelqu’un de prêt à tout pour s’évader et qui n’aurait que faire d’une alliance temporaire.
Entre l’angle peu avantageux de la caméra et la présence d’une tierce personne dont il n’était pas possible d’évaluer concrètement la dangerosité…la situation était encore pire que dans le labyrinthe. L’empoisonneuse ne voyait que des culs de sac partout, aucune piste ne parvenait à se dessiner dans son esprit. A l’heure actuelle elle n’espérait qu’une chose, que l’exploration de Valentine soit plus fructueuse ou que quelqu’un dans le groupe puisse régler le problème de cette maudite caméra.
Résumé:
- Helena rage intérieurement de ne pas pouvoir faire avancer la situation - Elle lit les notes de Valentine, peut rassurée de la présence d'un prisonnier dont on ne sait rien
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Ven 5 Juin - 23:32
Quelques minutes furent nécessaires avant que Numéro un se remette de ses émotions. Malgré ses incertitudes, il se rendait bien compte de sa situation, et savait pertinemment qu’il ne pouvait pas encore se laisser submerger par son stress. Ce moment de faiblesse passé, il observa les alentours et ses compagnons d’infortune. L’une regardait derrière des portes, et prenait des notes sur un cahier, l’autre observait une camera avec insistance comme si elle allait la faire disparaître en la fixant intensément. Les choses semblaient au point mort, mais pour l’instant au moins, aucune mauvaise nouvelle.
Le jeune homme finis enfin par se redresser en quelques mouvements lents. Les traces de sang sur le sol avaient attiré son attention plus tôt, mais il ne voyait pas encore quoi en tirer. L’idée qu’il pourrait en apprendre plus en passant l’escalier lui sembla évidente, mais pour le moment, il n’en déduisait rien. Même s’il n’y avait pas beaucoup réfléchi…
Ceci fait, une fois debout, il prit de nouveau un instant pour réfléchir. Se remettre les idées en place. S’imprégner de l’ambiance. Une idée lui vint rapidement. Mais l’intérieur de la première cellule. À pas lent, il s’approcha de la jeune fille blonde en lui faisant des mouvements pour s’annoncer et éviter de la surprendre. S’arrêtant à son niveau, il lui fit tout d’abord un pouce, par principe. La scène qui suivit fut un peu bizarre. Elle consistait en un jeune homme couvert d’ordure faisant de grands signes a une adolescente tentant de déchiffrer le message qu’il voulait communiquer. Numéro un commença donc par sortir de sa poche son miroir, puis centra, dans un cadre fait avec ses mains, l’escalier, avant de pointer le miroir de la blondinette, puis la caméra. Une chose était sûr, Numero Un ne ferait pas un très bon mime malgré ses origines. Devant la stoïcité de la jeune fille, il pencha la tête, et après quelques signes de main, et surtout quelques mots gratter sur le carnet de la plus jeune, il apparut qu’elle ne pouvait pas modifier les images qu’elle montrait. Numéro un baissa lentement les mains. Forcément, vus sous cet angle, son plan ne paraissait pas vraiment bon. Finalement, il soupira, et frustré de ne pas entendre le son de sa plainte, mis les mains dans ses poches. Et tout de suite, il se sentit parfaitement idiot. L’air bête, il sortit de sa poche son téléphone. Et répéta l’opération en attirant l’attention de ses compères. L’idée était simple, mais il fallait être deux pour atteindre la caméra. Et le jeune blond n’était vraiment pas prêt pour un tel exercice physique. Pas près mentalement, cela va de soi. Il parvint à faire comprendre aux autres, que ce soit par des notes dans le carnet, ou des gestes, qu’il ne pouvait pas faire la courte échelle, et s’il sembla désolé, il ne donna aucune justification. Son plan était exposé, et de toute façon, il ne semblait pas avoir mieux sur le moment. Bien sûr, un coup d’œil aux écritures de la blondinette lui permit de comprendre les mêmes choses que les autres… Il supposa que les chiffres avaient peut-être rapport avec les fréquences de son soustractifs, et peut être les champignons, provoquaient-ils des ondes sinusoïdale contraire aux son environnant. Mais ce n’était pas certain… Et probablement tiré par les cheveux. Il pensa à faire part de ses découvertes au groupe, et faillit s’en passer. Mais chaque information était bonne à prendre. Au cas où quelqu'un saurais quoi en faire. Il nota avec désinvolture ses suppositions sur le papier, ajoutant le mot rat vers lequel pointait une flèche notée de « alter ennemis ? »… Mais globalement, il avait peu de choses à dire.
tltr:
Num il demande a des gens de faire la courte pour poser un tel avec une photo de l'escalier devant la camera, le temps de prendre les clefs, et de les reposer une fois les portes ouvertes =w=
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Sam 6 Juin - 1:13
Le fugitif captif
Nouvelle porte, nouvelle geôle. Dans l'aperçu que Valentine observe de la quatrième cellule en partant du fond du couloir, le premier détail frappant est justement l'absence de détails. Contrairement aux deux autres compartiments jonchés d'informations diverses, celle-ci est d'une pauvreté remarquable : un matelas, une bouteille d'eau vide et froissée comme si on l'avait serrée trop fort, rien que le minimum et strict nécessaire. Et puis, accroupi contre le mur opposé à la porte, tapi dans le fond de la cellule, la silhouette d'un adolescent au regard vague. De longues mèches d'un blond vénitien, et surtout, un costume abîmé aux dominantes rouges, qui semble familier. Enfin, posé à quelques pas de lui, le casque assorti, impossible à manquer pour qui avait été en contact avec le moindre média d'informations au cours des derniers mois. Sa photo avait circulé dans tout le pays, avec celles de ses acolytes, et pour Valentine, l'identité du prisonnier ne fait pas le moindre doute. Il s'agit de Noah Spencer, le terroriste.
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L'intervention MJ de fin de tour la plus courte ever, mais qui ne manque pas d'importance pour autant !
A ce sujet, les posts courts ne sont pas un problème, au contraire, n'hésitez pas à tenter des interventions rapides avec une ou deux actions clefs si vous ne voyez pas comment développer, ça facilite les interactions ;)
D'ailleurs, on tente un tour un peu plus rapide pour voir ce que ça donne, prochaine intervention PNJ prévue au plus tard pour le mercredi 10 juin au soir. Comme toujours si vous avez des questions faites signe à @Sully E. O'Connor.
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Mer 10 Juin - 20:05
Panic
New York Novembre 2099
La cellule ne présente aucun élément particulier sur lequel les yeux verts de la blonde pourraient s'attarder. Non, elle ne peut faire autrement que d'observer Noah Spencer, l'un des terroristes responsable de l'attentat. Responsable de la mort de sa soeur. La jeune fille en lâcha son miroir de poche qui sans un bruit tomba sur le sol. Elle tremblait. Impossible qu'elle ait pu le confondre avec quelqu'un d'autre. Son costume si particulier, les nombreuses photos qui avaient circulé de lui et ses complices de lui... C'était bien lui, assis à quelques mètres de Valentine, séparé par cette lourde porte métallique.
L'avait-il vu ? Probablement pas, il n'avait pas eu la moindre réaction. Et la blonde ne s'en préoccupa guère.
Bien qu'il ne puisse produire aucun son, Télémir semblait inquiet. La blonde ne bougeait plus. Elle ne s'inquiétait même pas de ramasser le miroir, abandonné sur le carrelage froid. Des milliers de pensées jaillissaient dans son esprit. Comme lorsqu'elle s'était retrouvée devant Timer. Timer, maintenant Noah... C'était bien trop de terroristes pour elle en moins de 24h... Il ne restait plus qu'à croiser April et... Son cerveau s'illumina. Elle repensa alors aux plumes noires de l'autre cellule, aux chiffres allant de 600 à 700 dessinés sur les murs... Stan. Stan D. Order était certainement le prisonnier de la première cellule, avec ses ailes noires et son Alter si particulier, lui offrant une réussite critique toutes les 777 actions entreprises...
Cette révélation la sortit de sa torpeur. Tremblante encore de tous ses membres, elle saisit son carnet et son stylo, et marqua :
Citation :
- Il y a Noah Spencer dans cette cellule. Le terroriste - Le prisonnier de la première cellule était surement Stan D. Order. L'autre terroriste...
Elle allait continuer lorsque Numéro se présenta à elle en faisant de grands gestes. Elle comprit qu'il voulait utiliser ses miroirs pour leurrer la caméra en utiliser une image fixe, mais Valentine le coupa court dans son idée en marquant sur son carnet : "Je peux pas montrer autre chose que du temps réel avec mes miroirs... Ca va pas marcher".
Déçu dans un premier temps, il se reprit et expliqua alors son nouveau plan: prendre une photo de la zone que filmait la caméra via un téléphone et le placer devant la caméra grâce à une courte échelle le temps de prendre les clés et inspecter le reste des cellules.
La jeune fille était dubitative. Comment prendre une photo exacte de ce que la caméra filmait sans en voir le retour ? La photo ne ressemblerait peut être pas à la partie qu'elle filmait... Si quelqu'un observait le retour caméra au moment où ils placeraient le téléphone devant, ils étaient grillés... Par contre, si la photo n'était pas trop éloignée et que le potentiel surveillant n'y prêtait pas trop attention, ça pouvait passer... La blonde grâce à son utilisation excessive de miroirs comme caméra de surveillance, avait une vague idée de ce que la caméra pouvait filmer et de ce à quoi la photo devrait plus ou moins ressembler. Rien de précis, mais clairement de tous ceux présents dans la salle, elle se sentait la plus à même de prendre la photo avec le cadre le plus ressemblant. Et en attendant, elle n'avait guère d'autres plans pour déjouer la surveillance de la caméra...
Valentine soupira en silence. Au moins les agitations de Numéro Un lui avait permis de remettre les pieds sur terre. Elle marqua quelques mots dans son carnet, se leva, sortit de son sac son téléphone et montra aux autres sa page de notes :
Citation :
- Il y a Noah Spencer dans cette cellule. Le terroriste - Le prisonnier de la première cellule était surement Stan D. Order. L'autre terroriste...
///
Pour le plan de Numéro 1, je pense pouvoir prendre une photo un peu ressemblante. Je vais avoir besoin de quelqu'un pour me faire la courte échelle par contre. Je prendrais la photo, puis je poserais mon téléphone devant la caméra. C'est risqué mais ça peut passer;
Il ne restait plus qu'à attendre qu'un volontaire se présente dans le groupe pour l'aider à mettre en place le plan de Numéro Un.
- Valentine voit Noah dans la cellule, elle panique. - Elle suppose que le prisonnier de la première cellule devait être Stan D. Order (à cause des chiffres et des plumes) - Numéro Un vient la voir et lui explique son plan, mais Valentine lui écrit qu'avec ses miroirs ce sera pas possible. - Numéro Un explique alors son plan de courte échelle pour poser un téléphone devant la caméra. - Valentine est dubitative mais elle n'a pas d'autres idées. - Elle montre aux autres les notes concernant ses découvertes sur les prisonniers des deux cellules, se propose pour prendre la photo et poser le téléphone devant la caméra et attend maintenant que quelqu'un l'aide à faire la courte échelle.
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Jeu 11 Juin - 1:04
Mint avait simplement suivit le groupe, emportée dans les événements qui s’enchaînaient, se déroulaient un peu trop vite pour son cerveau d’adolescente ayant jusqu’à présent grandi paisiblement dans son quartier résidentiel. Loncimachin avait approuvé son idée et ils eurent le temps de déguerpir avant l’arrivée de leurs ennemis. Vu que les dés semblaient être de leur côté, le plan que le blond proposa ensuite put être mis en place en moins de deux, le chef du groupe ayant pris les avants pour se proposer au rôle d’appât, et c’est ainsi qu’ils se retrouvèrent, Mint, blondine, blondin et madame aux cornes alcoolique, devant un… Hum… Une créature ?
Le sol se relevait, se regroupait, attirant vers un point central les masses non-identifiables et les parois qui s’écroulaient au fur et à mesure. Les tissus se tortillent, des formes semblent se dessiner, se nouent puis se dénouent, et bientôt, deux yeux fixaient le petit groupe. Deux yeux d’aveugles visiblement, vu que l’entité appelèrent les deux jeunes filles « Vex » et « Kowalski ». Mais… Pourtant Mint n’est pas russe, si ? Le regard de cette dernière firent deux allers-retours entre elle et blondine. Qui était la russe ici ? Les cheveux blonds de celle-ci ne font-ils d’elle pas une meilleure russe que ne l’est Mint ? Probablement. La rose se tournait laborieusement les méninges à la recherche d’une réponse à la question de la créature, mais ce dernier semblait leur trouver une meilleure qu’excuse que toutes celles qu’elle aurait pu inventer.
« AH ! Ils se sont échappés, c'est ça ? Fallait le dire plus tôt. Je vais vous les renvoyer là-bas, que vous puissiez les remettre dans leurs cellules… »
Ah oui, bien sûr qu’ils se sont échappés, bien sûr, comment n’aurait-elle pas pu y penser plus tôt ? … Juste, s’échapper de quoi ? Par reflexe, Mint s’apprêtait à poser la question à la créature, mais à peine eut-elle le temps d’ouvrir la bouche que la gueule les dévora. Les mangea. Ils furent mangés. Sans être prévenus. Et ils tombèrent, tous, emportés dans un flot de déchets. Peut-être qu’elle cria. Elle ne savait plus vraiment, elle n’entendait pas vraiment non plus et elle ne voyait pas grand-chose. Juste des masses molles qui se collaient contre sa peau à découvert ; ses manches s’étaient retroussées durant la chute.
A-allô ? C’est ce qu’elle aurait voulu dire. Mais les syllabes s’étaient comme étouffés avant même de pouvoir rencontrer l’air frais. Enfin, frais… Certes fraîches, mais malodorante. La puanteur des déchets qui les avaient accompagnés durant leur chute jusqu’à là ne s’étaient pas dissipé comme par magie, loin de là. Mint grimaça. Elle porta une main à sa bouche par habitude, mais réalisa qu’il ne s’agissait sûrement pas de la meilleure solution. Alors elle fixait ses doigts, les uns après les autres, pendant que son cerveau essayait d’imaginer malgré elle tous les détritus avec lesquels ses membres avaient pu entrer en contact durant les cinq dernières minutes. Beaucoup trop. Elle essayait d’expirer un bon coup, mais se retrouva à toussoter, sans pour autant que les sons ne veuillent sortir. Des larmes lui montèrent aux yeux, elle eut l’impression de s’étouffer. Ses sens se bousculaient.
Elle parcourut la pièce des yeux. Où se trouvaient les autres personnes ? Blondine ? Dans la pénombre, Mint ne parvint pas immédiatement à identifier les différentes masses qui semblaient bouger. Toujours sur les fesses, elle recula jusqu’à se coller contre un mur, peu rassurée par l’endroit où elle venait d’atterrir. Elle. Ou ils ? Elle cligna des paupières, à plusieurs reprises. Il lui fallut un moment pour que sa vision s’adapte au nouvel environnement. La première chose qu’elle aperçut fut les barreaux. Des barreaux, trop de barreaux. Elle réprima un frisson, réalisant où elle se trouvait à présent. Dans un élan de panique soudain et inexplicable, elle se retourna, se retrouva face à un mur. Elle se leva, les jambes engourdies, tourna sur elle-même quelques fois. Elle n’entendait rien. Absolument rien. Et dans ces conditions, elle ne pouvait avoir aucune idée de ce qui pourrait se passer dans son dos. Aucun pas qui résonne, aucun froissement de tissus, aucun bruit de respiration, rien. Rien. Alors elle recula de quelques pas, afin de se coller au mur autant que possible, pendant que ses mains palpaient cette paroi, afin de décider si oui ou non celle-ci était digne de confiance. Peu à peu elle put distinguer quelques silhouettes qui apparaissaient dans son champ de vision. Ou plutôt surtout Blondine. Celle-ci pointa du doigt le fond du couloir avant de se diriger dans cette direction. Mint l’observa s’éloigner avant de regarder encore une fois dans le sens opposé, mais il n’y avait aucune trace d’ombre suspecte, hormis les déchets jonchant le sol toujours et encore.
Blondine semblait être celle ayant le plus cœur à explorer cette nouvelle zone. Son calepin qu’elle avait sorti un peu plus tôt avait déjà plusieurs pages recouvertes de notes diverses ; des dessins, des mots, qu’elle avait retrouvé dans la cellule qu’elle venait d’explorer. Sur le plan que cette dernière avait recopié, un point d’exclamation était visible dans une des cellules, la troisième en partant du fond pour être précise. Et c’est ainsi que Blondine décida sans trop d’hésitation d’aller explorer cette cellule en question. Mint voulut la retenir, mais ne trouvant aucune réelle excuse, et surtout aucun moyen d’exprimer une éventuelle explication à son geste, elle se retint, se contentant une fois de plus de regarder tout autour d’elle, peu rassurée à l’idée qu’à tout moment une silhouette pourrait surgir de nulle part. À peine eut Blondine tourné le dos que la madame à corne fit de grands gestes pour attirer l’attention du reste du groupe. La rose eut un mouvement de recul, dans l’environnement où ils se trouvaient désormais, il s’agissait désormais de la dernière chose à faire pour rester discrets. Mais ce que celle-ci leur montra fut en effet plutôt intéressante. Une caméra, une lentille, accroché en hauteur, dirigé sur ce qui lui sembla être des escaliers. En plissant un peu les yeux, elle parvint à distinguer ce qui lui sembla être divers éléments métalliques, un trousseau de clés pour être plus précis.
Blondine revint rapidement, leur apprenant qu’ils n’étaient pas seuls dans ces lieux. En effet, un certain monsieur se trouverait dans une des cellules. Voilà ce qui rassurait un peu plus la rose… (non). Une troisième expédition vers une cellule lui apprit la présence d’un certain Noah Spencer. Mais si Mint, sisi, le fameux monsieur pas gentil qui avait inondés le journal de vingt heures de toutes les chaînes télévisées pendant trois mois ! Sisi, nous parlons bien de lui. Ah bah tu vois, quand tu le veux… Il s’agit juste d’un petit criminel bien entendu, rien de bien méchant. Bon, de toute manière tu n’as nulle part où t’enfuir. Bref, pour en revenir au trousseau de clé – car il s’agissait effectivement d’un trousseau de clés – le blond proposa une idée pour pouvoir s’en emparer le temps d’ouvrir les portes qui les intéressaient. Blondine sembla, une fois de plus, être la personne la plus investie dans ce nouveau projet. Oh tiens, mais en parlant de téléphone, l’adolescente s’empressa de sortir de sien avant de vérifier la présence de réseau dans cet endroit. Elle jeta également rapidement un coup à l’heure, calculant combien de temps cela faisait qu’ils se trouvaient dans ces lieux. Elle tint son téléphone bien contre elle, afin que le moins de lumière possible ne se reflète sur les murs. Ne serait-il pas possible de contacter Loncimachin de cette manière ?
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Double Compte : Hedwige Johansen
Jeu 11 Juin - 18:31
L’apothicaire en avait assez d’être frustrée, entre la caméra avec un angle plus qu’embêtant, le silence forcée et la présences d’autres prisonniers…beaucoup trop d’impasses et de question pour peu de réponses et de solutions. Attention toutefois à ne pas parler trop vite, car un des nombreux mystère de cette prison allait bientôt être résolu. En effet, dans son travail d’investigation, Valentine trouva enfin une information intéressante, et pas des moindres puisqu’il s’agissait de l’identité de nos chères compagnons de cellule. C’était loin d’être de petits vauriens, c’était même plutôt des terroristes dont la réputation allait bien au-delà des frontières américaines. Spencer et Order…que du beau monde en somme.
Etant du coté des vilains, Helena avait une sorte de…sympathie naturelle pour ces hommes. Elle n’était pas spécialement fan du chaos, mais une société qui part de travers et ou le mal prolifère et bien plus avantageux pour son business. Il était en effet bien plus simple et moins risqué de vendre du poison à une raclure peu scrupuleuse plutôt qu’à un homme à qui tout réussi et qui est doté d’une morale et d’un sens de la justice irréprochable. Mais trêve de spéculation, il était nécessaire de déterminé si s’allier à des terroristes était une bonne ou une mauvaise chose aux vues du contexte actuel. La question méritait réflexion, mais Helena s’abstient de donner son avis. Avant de déterminer le sort qu’il fallait réservé aux deux prisonniers VIP, il était nécessaire d’être un minimum en position de force. Pour cela, s’emparer de ce maudit trousseau de clefs serait un bon début.
Ce fut Numero un qui apporta la solution au problème épineux de la caméra qui avait mis les nerfs de l’apothicaire à vif. Prendre une photo de l’angle de la caméra pour tromper ceux qui sont derrière et pouvoir agir en toute tranquillité. C’était un bon plan, Helena s’en voulait de ne pas avoir envisagée une alternative aussi simple. Valentine se dévoua pour prendre la photo et déjouer la vision de la caméra, il lui fallait simplement quelqu’un pour lui faire la courte échelle. D’ordinaire l’apothicaire aurait refusé, mais elle avait besoin d’agir, même un peu, pour apaiser sa frustration. Elle n’était pas un géant, mais le plafond n’était pas spécialement haut, il ne devrait donc pas y avoir de problèmes pour atteindre la caméra.
Allant se positionner au bon endroit, l’apothicaire s’accroupie pour laisser la blonde lui grimper sur les épaules. Elle se releva non sans quelques difficultés, elle n’était pas dotée d’une force physique exceptionnelle. Heureusement pour elle, les jeux de courte échelle avec sa petite sœur avaient un minimum préparé la demoiselle cornue à ce genre de situation.
Résumé:
Helena fait la courte échelle à Valentine pour lui permettre d'atteindre la caméra
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