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Ce soir, j'irai voler les étoiles | feat. Archibald De bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) Steven BrownDe bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) De bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) Disparu Ma gorge était aussi sèche qu'un après-midi de juillet en plein Texas et, j'étais certain qu'aucun breuvage n'allait pouvoir y remédier. Toutefois, cela ne m'empêchait pas de tenter quelques regards en direction de la bouteille d'eau nonchalamment posée dans le porte-boisson. Il était évident que c'était une mauvaise idée ! J'avais déjà fait l'expérience d'une vessie trop remplie au cours d'un gala de charité et, une fois me suffisait amplement. Je déglutis et détournais la tête pour me concentrer sur le paysage défilant à vive allure. Les vitres teintes reflétaient les lueurs de la lune et les lumières des lampadaires. Dans l'air de la nuit, les Queens pleuraient. J'avais fermé les yeux pour profiter du voyage quand une voix me fit sursauter :
Hey, mec, tu as préparé ton discours ?
Je me retournais et, aussitôt mes pupilles carmines plongèrent dans ces yeux plus intenses que tous les océans. Un petit rire nerveux étrangla mon larynx déjà bien sec.
Qu'est-ce que tu racontes ? Quel discours ?
Sans bruit et gare, le héro rejeta la tête en arrière, lâchant un rugissement craquant comme les braises et chaud comme un feu de joie. Ses flammes mauves léchaient le cuir sans le brûler.
Toujours prêt à déconner ! Allez mec, plaisante pas avec ça : la moitié sont des personnes de la Haute et l'autre, une armée de journalistes. Tu as intérêt à assurer !
Puis, il abattit une large paume sur mon épaule avec cette force qui lui était propre. Je réagis à peine... L'incertitude enflait peu à peu dans ma poitrine et, je pouvais sentir un filet de sueur couler entre mes omoplates. Il n'avait jamais été question d'aller m'exprimer devant la presse ou qui que soit d'autre ! Peut-être que je pourrais m'inspirer du discours de remerciement datant de mon précédente remise de prix. Il était certain que les journalistes allaient le remarquer mais, je doutais qu'ils puissent m'en tenir rigueur. Toutes ces déclaration n'étaient-elles pas toutes identiques au fond ? Mes lèvres s'écartèrent en un sourire gêné.
Hum... J-je ne savais pas qu'il y avait une occasion spéciale. D'autres personnes seront invitées au micro ?
Il ne répondit pas. Le doux ronronnement du moteur sur le bitume nous emportant en loin était la seule mélodie qui résonnait à mes oreilles. Parfois, un bruit de clignotement ponctuait cette monotonie. C'était étrange... j'étais certain que la radio était allumée. L'attention de mon compagnon était fixée sur un point invisible et, je me demandais alors s'il m'avait entendu. Légèrement, je tendis une main pour le tirer de sa torpeur.
Ses doigts se refermèrent sur mon poignet avec fermeté. Je tentais de me dégager mais, la poigne se resserra douloureusement.
Voyons, qu'est-ce que tu racontes ? Tu es l'invité d'honneur. S'il te plaît, tu me fais mal...
Les mots avaient été chuchotés mais, je savais que mon interlocuteur les avait entendu. Je pouvais le voir à sa manière de sourire. Ses dents blanches ressortaient au milieu de ces flammes améthyste. Je ne pouvais me débattre, je ne pouvais que le fixer. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine. Dehors, les villes défilaient à vive allure. Trop vite. Beaucoup trop vite. Tout n'était que contours flous dans une myriade de couleurs irréelles et, impassible le chauffeur roulait jusqu'au bout de la nuit plus vite qu'une comète.
Soudain, en un crissement de pneu, la limousine s'arrêta. L'homme se pencha au dessus de moi. Son souffle était glacial.
Après toi...
Je me retournais vers la portière. Des voix retentissaient à l'extérieur mais, même en me concentrant, je n'arrivais pas à comprendre ce qu'elles disaient.
J-je ne comprends pas. Où sommes-nous ?
Une main me poussa vers la poignée. Je refusais de la saisir. Dehors, les exclamations indistinctes faisaient monter en moi un élan de panique. Je ne voulais pas sortir. Je ne devais pas sortir ! La main insista.
Où sommes-nous ?!
Le bouhaha se rapprochait et, rapidement, on frappa à la vitre. Une fois. Deux fois. Une multitude de doigts s’agrippaient à la voiture, claquaient sur la ferraille. Horrifié, j'hurlais. La carrosserie grinça. Elle se déformait sous le poids de ces inconnus qui cherchaient à rentrer. Un visage se colla au creux de mon cou. Des flammes plus froides que la mort et la solitude réunies caressèrent ma peau brune.
A ton procès, Kitty... Je me réveillais en sueur, le cœur au bord des lèvres et les muscles tremblant. Je m'assis contre mes oreillers avec une envie de crier qui me déchirait les entrailles. Cependant, je ne le fis pas. J'avais toujours été de ceux qui souffrent en silence à la manière des poètes torturés d'un autre temps. Je respirais avec difficulté, croyant ne jamais réussir à reprendre mon souffle... Lentement mais, sûrement, je repris le contrôle sur mes émotions. Fébrilement, j'attrapais un verre d'eau sur ma table de chevet. Il était impossible que je me rendorme après un cauchemar pareil alors, je me rallongeais. Mes yeux étaient rivés sur les ombres du plafond. J'avais emménagé depuis peu dans cet appartement et, ce nouvel environnement me mettait inconfortable. J'avais l'impression d'être observé mais, n'était-ce pas le tourment de tout nouveau propriétaire ? Je me concentrais sur les divers bruits de la nuit pour me rassurer ou laisser mon esprit vagabonder. Soudain, un bruit étrange attira mon attention. C'était léger mais, j'étais certain de ne pas l'avoir imaginé... Je tendis l'oreille mais, seul le silence retentit. Le temps passait et, j'étais définitivement sûr que je n'allais pas réussir à me rendormir ! Alors, passablement agacé, je décidais à me lever. Je tâtonnais pour atteindre l'interrupteur et, finalement alluma la lumière. Ambitieux cambrioleur 42 ans Dash Cambrioleur 2150 D 1412 53 OC (Wes) By Nelnal Moi Archibald BowerAmbitieux cambrioleur 42 ans Dash Cambrioleur 2150 D 1412 53 OC (Wes) By Nelnal Moi Ambitieux cambrioleur 42 ans Dash Cambrioleur 2150 D 1412 53 OC (Wes) By Nelnal Moi Disparu DIMANCHE 3h
Alors que la lune luit doucement sur Starfish, un étrange petit nuage avance dans le noir, semant sur son passage des petits flocons de neige. Il s’agit d’une météo très localisée autour d’un homme au cœur lourd. Ses pas crissent sur l’herbe alors qu’il avance prudemment à travers un petit parc. Son attention est partout. Si quelqu’un le voit disparaître dans la nuit ça pourrait sembler louche.
Archi était déjà venu quelques heures plus tôt pour repérer les lieux mais il manque encore de beaucoup de préparation. A vrai dire, il n’avait eu que le visuel du salon depuis l’une des collines du parc, juste à côté de l’appartement choisi. La situation ne lui plait pas du tout. Il déteste agir de nuit et avec autant d’empressement. Cependant, les événements récents l’y ont poussé.
QUELQUES HEURES PLUS TÔT, SAMEDI 11h
Archi fumait depuis la fenêtre de sa chambre, le regard rivé sur la ruelle. Le quartier était calme c’est vrai, sauf la nuit. Il avait bien mal dormi à cause de jeunes dans la rue. A bien regarder il y avait aussi beaucoup de monde de jour en fait… Il tapota sa clope contre le bord de la fenêtre en se penchant un peu plus. Des badauds de toutes sortent marchaient gaiement allant d’une attraction à une autre. C’est drôle il y avait même un gars avec une ombrelle… et des cheveux violets.
*Merde Vuk !*
Archi se baissa précipitamment. Il venait de voir son créancier. Son cœur battait à tout rompre. Si Vuk le remarquait il était fichu. Mieux vaut que ce soit le voleur qui le trouve plutôt que l’inverse. Autrefois, Vuk l’avait sorti d’un mauvais pas en l’aidant à échapper aux policiers et aux héros à New York. Mais sa contrepartie était chère…
En fait, il avait demandé la totalité des économies d’Archi. Le quadragénaire n’étant guère en position de négocier avait vite accepté l'offre. Il avait juste réussi à retarder la moitié de la somme qu’il avait promis de verser une fois à l’abri. Bien sûr, il ne pensait jamais régler cette partie. Mais ça, c’était avant de revenir dans le secteur.
Archi releva très doucement la tête pour jeter un coup d’œil furtif à la rue. Vuk discutait avec une femme, il ne semblait pas l’avoir vu. Si son créancier ne savait pas déjà qu’il était là, ça n’allait pas traîner. Celui-là a tendance à ne pas laisser s’éterniser les dettes. Il serait compliqué de l’esquiver longtemps étant donné qu’il a pour réputation de vite filer ses proies grâce à son alter. A ce que l’on dit il peut parler avec les animaux, voir même les contrôler. Ayant dépenser une bonne partie de ses ressources, il allait devoir vite retrouver de l’argent s’il ne voulait pas se faire casser la gueule…
RETOUR AU PRÉSENT, DIMANCHE 3h
Ça y est. Il est tout proche de l’immeuble. Rien que la façade sent le pognon. Il aurait peut-être même une petite avance avec les dollars qu’il allait se faire. S’il gérait bien. Mister Weaser gonfle le torse, tentant de prendre une posture confiante. Sans grand succès. Il fixe alors le balcon qu’il avait sélectionné, claque des doigts et apparaît dessus. La sensation d’effort associé à son alter l’envahit. Il inspire une grande bouffé d’air frais, il y est presque. En se retournant il fait face à des volets électriques qui masquent l’intérieur de la demeure. Nulle importance, il l’avait déjà vu. Il ferme un court instant les yeux pour le visualiser et active une nouvelle fois son alter. CLAP !
Et sans un bruit il apparaît dans un salon cossu. Bon, il y avait un tas de cartons qui encombré le passage… Mais bien emménagé, l’intérieur ferait aussi clean qu’une illustration de Mood&Maison. Est-ce que sa maison de vacance ressemblerait à ça ? Il fronce les sourcils et passe sa main sur son menton nuageux en réfléchissant. Qu’importe le décor du moment qu’il avait un grand écran plat et un bar à cocktails. Et aussi une énorme cuisine pour confectionner des pâtisseries. Les riches aussi ont besoin de passe-temps. Sans même qu’il s’en rende compte son visage se transforma et se mit à s’illuminer d’envie.
En allant vers les placards il butte sur une chaise en passant qui couine légèrement sur le sol. Terrifié, il s’arrête net et perd aussitôt son faciès d’astre. Il jette un regard vers un couloir de pièce sans oser bouger un muscle. Il laisse passer quelques secondes.
Rien. Rasséné, il poursuit son chemin et ouvre le plus délicatement possible les tiroirs en négligeant les objets sans valeur ou trop lourd. Il n’a pas encore trouvé de porte-monnaie ou de portable. Nulle trace de veste non plus. Peut être que la personne qui habitait là l’avait déposé dans sa chambre. Il serait plus dangereux de s’y risquer mais il gagnerait plus gros.
Il s’avance alors vers l’espace nuit, toujours à pas de chat. A travers la porte ouverte il voit le bas du lit. Il fait un pas de plus pour franchir la porte quand soudain… CLIC. La lumière s’allume. Il a juste en face de lui deux yeux rouges. CLAP ! Un nouveau claquement et Archi recule d’un dash en arrière. Le regard exorbité il fixe la silhouette cornue qui lui parait si familière…
- Lord Gloom ! De bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) Steven BrownDe bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) De bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) Disparu Ce serait mentir si je n'avais jamais songé à déménager. Malheureusement, je ne pensais pas devoir le faire dans ces circonstances. Vous aussi vous les connaissez. Ces petites folies que l'on chasse dans un coin de notre tête avec un rire gêné d'avoir pu seulement y avoir pensé. On les caresse en secret mais, on ne franchi jamais le pas. Cependant, ce genre de fantaisie était devenu ma réalité. En moins d'une semaine, j'avais emballé mes biens les plus importants et plié bagages. Je n'avais même pas attendu que la maison soit vendue que déjà j'appelais diverses compagnies de décoration pour embellir cet appartement que j'avais acquis la veille. Les paparazzis n'avaient rien vu venir. Je leur étais passé au nez et à la barbe, laissant derrière moi une traînée de souvenirs entre quatre murs trop vides pour le supporter. J'avais vu Bloomfield Hills s'éloigner sans aucun remord. Ces collines me rendaient maussades depuis trop longtemps et Starfish paraissait être une ville idéale pour construire une nouvelle vie. Je voulais fuir où l'on me confondrait dans la foule. Parmi des gens parmi lesquels je pourrais me noyer, disparaître et oublier. Un mois, ce n'est presque rien dans une vie et pourtant, c'était le temps qu'il m'avait fallu pour me décider à partir... Tu me manques. Mes doigts avaient frôlé brièvement l'interrupteur et, ils repassèrent dessus avec davantage d'assurance. Déjà, je plissais les yeux en précaution de la lumière qui allait jaillir de l'ampoule grossièrement suspendue au plafond. Je n'avais pas encore décoré la pièce et, je ne pouvais que subir le manque flagrant d'abat-jour. Encore un objet que je n'avais pas emporté... Le plastique était neuf et, il fit un bruit sec lorsque j'appuyais enfin dessus. La chambre s'éclaira. Un claquement retentit. Je portais mes mains au visage pour frotter mes yeux encore endormis avant de distinguer une silhouette dans le couloir. Qu'est-ce que...Le cri me fit sursauter et, je m'écartais brusquement. Soudain, j'étais parfaitement réveillé. Toute envie de bailler s'était éclipsée tandis que je réalisais la situation : il y avait quelqu'un dans mon appartement ! Je ne savais que faire. Le parfait inconnu me fixait avec des yeux exorbités et la bouche ouverte d'émotion. J'avais peur de savoir de laquelle il s'agissait. Je n'osais bouger. Comme si cela allait pouvoir me protéger ou me cacher, mes mains étaient figées sur mon visage, cachant qu'importe l'expression que je pouvais afficher à ce moment. Puis peu à peu, mes sourcils se froncèrent. Mon imitation de la biche au milieu d'une autoroute se changeait en un rictus d’exaspération : il m'avait réellement appelé Lord Gloom ! ...Dites moi que je rêve.Le grognement fut étouffé par mes paumes alors, je laissais retomber mon front entre mes mains. J'avais changé d'état et dès mes premiers jours dans une métropole moderne et en évolution constante, je tombais sur un fan pervers. C'était pour cela que je ne jouais jamais au loto... Je croisais les bras en soupirant. Le bas de pantalon de pyjama traînait légèrement sur le sol tandis que mes orteils frissonnaient sur le sol froid. Il était certain que cet individu sortait de l'ordinaire avec son faciès cotonneux qui ressemblait à un nuage. J'observais d'un regard abstrait son habit qui ressemblait à un costume artisanal. Il devait vraiment avoir eu du cœur à l'ouvrage pour venir jusqu'ici déguisé. En temps normal, je l'aurais félicité mais, nous n'étions pas dans une convention. Bon, je suis touché par votre soutien mais, un commentaire sur Ukato ou une lettre aurait été amplement suffisant. J'aurais pu passer l'éponge mais, c'est une violation de domicile et, il est...Je me penchais sur le côté pour apercevoir l'horloge holographique qui projetait son cadran sur le mur du salon. ...Deux heure du matin. Alors, si vous me le permettez...Sur ces mots, je remontais mes manches et montais à genoux sur le matelas pour atteindre mon téléphone qui était en train de charger sur le sol de l'autre côté. Je me penchais jusqu'à presque avoir la tête sous le lit pour essayer de l'atteindre avant de me redresser et de composer le numéro de la police. J'espère que vous n'avez pas casser une fenêtre ! Je viens d’emménager.Ambitieux cambrioleur 42 ans Dash Cambrioleur 2150 D 1412 53 OC (Wes) By Nelnal Moi Archibald BowerAmbitieux cambrioleur 42 ans Dash Cambrioleur 2150 D 1412 53 OC (Wes) By Nelnal Moi Ambitieux cambrioleur 42 ans Dash Cambrioleur 2150 D 1412 53 OC (Wes) By Nelnal Moi Disparu Archi cligne plusieurs fois des yeux pour réaliser qui lui fait face. Il rêve ou bien… ? Sur des milliers d’habitations il faut qu’il tombe sur celui de son acteur fétiche… Il n’a aucune pitié pour voler qui que ce soit mais ce gars ce n’est pas pareil… C’est un peu une sorte de mentor pour lui. Quand certain espère devenir All Might ou Le Batisseur lui projette de devenir Lord Gloom !
Bon, bien sûr Archi n’est pas naïf, il sait très bien que là il s’agit d’un personnage de fiction… Le cambrioleur ne l’a jamais rencontré en vrai… Pourtant il a tant appris de son charisme, ses répliques de super vilain… C’est un peu comme son modèle ! Ce serait pire que la traîtrise de voler ainsi son senpai. Mais alors qu’il est en prise avec son dilemme intérieur, il s’aperçoit que l’autre lui parle.
Bon, je suis touché par votre soutien mais, un commentaire sur Ukato ou une lettre aurait été amplement suffisant.
Mais lui ce n’était pas un vulgaire fan ! D’ailleurs, il n’en était pas à épier sa vie… Il ne connaissait même pas son nom d’acteur. Archi, révolté pousse une sorte de borborygme étouffé.
- Non mais… Vous ne comprenez pas !
Son message ne semblait pas être passé car il n’eut pas le loisir de s’expliquer. Son "hôte" enchaîne aussitôt.
J'aurais pu passer l'éponge mais, c'est une violation de domicile et, il est... Deux heures du matin. Alors, si vous me le permettez...
Il se fait dégager comme un vulgaire insecte un peu trop gênant… Archi mâchonne ses lèvres avec hargne. L’effigie de son méchant préféré voulait le mettre à la porte. Il lui tournait même le dos sans crainte comme si l’homme nuage ne pouvait pas représenter une menace sérieuse.
J'espère que vous n'avez pas casser une fenêtre ! Je viens d’emménager.
Il fait un bond vers l’intérieur de la chambre pour l’intercepter. Il le voit, la main sur le téléphone. Archi voit rouge. Son doux visage se transforme en nuage de cendre. Toute sa peau est grise et ses pupilles émettent de petites lueurs rouges. Les plus observateurs peuvent même remarquer que ses boucles d’oreilles étoiles forment à présent des éclairs alors que l’orage gronde en lui.
- Lâche ça tout de suite ou je fais feu !
Il dresse sa main devant lui en guise de menace. Sa bouche se tord en une grimace. Si sa cible bouge il va devoir réagir très vite, ne sachant pas de quoi l’autre est capable. L’alter de l’acteur doit être fulgurant ! Si ça se trouve certains montages de ses films n’en sont pas et proviennent de ses propres capacités… Archi avec sa posture de prédateur espérait ainsi faire peur à sa proie sans avoir à se battre. Il grogne :
- Aller ! Les mains en l’air ! C’est un holdup !
Il ne sait pas encore ce qu’il va faire de cette intox mais au moins les éclairs sur sa tête doivent lui donner un sacré style. De bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) Steven BrownDe bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) De bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) Disparu Mes doigts pianotaient sur l'écran tactique pour le déverrouiller tout en gardant un œil attentif sur l'homme au visage de nuage. Ma posture était incroyablement désinvolte mais, comment pouvais-je m'expliquer autrement ? J'avais été tiré d'un sommeil déjà bien léger et, mon énervement de ne pas réussir à remplir ces heures d'insomnie accumulées par mes cauchemars et ces pensées qui tournaient en boucle dans ma tête ne m'aidaient aucunement ma patience. Sans parler qu'il m'était impossible de m'habituer à ce nouvel environnement ! Ainsi, tous ces cours de self-défense et d'écoute active que j'avais attentivement suivi passaient aux oubliettes plus rapidement qu'un bout de papier perdu dans un caniveau. Mon agence s'en serait mordu les doigts ! Douze ans après mon enlèvement, j’enchaînais les pires erreurs possibles : tourner le dos à un possible agresseur et l'ignorer. J'allais appuyer sur le bouton d'appel pour joindre le numéro de la police quand mon admirateur un peu trop envahissant se mit à crier. Je relevais la tête, haussant un sourcil en me demandant ce qu'il lui arrivait. Mes yeux s’agrandir de stupeur, voyant le nuage blanc s'obscurcir, se changeant en une masse orageuse et inquiétante. L'homme me foudroyait du regard, tendant une main devant lui à la manière d'une arme. Je le fixais désabusé. Il me menaçait ouvertement. Je déglutis, ressassant mes souvenirs pour chercher un moyen d'apaiser l'homme. Enfin, je prenais conscience des fautes que j'avais commises... Malheureusement, seuls des bégaiements sortirent d'entre mes lèvres trop sèches. Je ne pouvais que fixer ce visage aveuglé par la colère. Je n'osais pas détourner le regard ne voulant pas attiser davantage ses foudres. Une terrible réalisation se fit à moi : je connaissais rien de son alter. J'eus le désagréable présage que c'était en lien avec la météo et ses émotions et, je n'avais aucune envie de tester cette théorie. Selon moi, le simple fait qu'il ait arrêté de me vouvoyer en disait long sur son état d'esprit. Je levais les mains à mi-hauteur, tout en gardant mon téléphone dans la main droite comme un enfant timide en plein cours qui ne saurait comment prendre la parole. Les questions se bousculaient dans ma tête mais, contrairement à une certaine petite oiselle que je connaissais que trop bien, je savais garder ma langue dans ma poche. Ce n'était pourtant pas l'envie qui me manquait : cette personne n'était pas clair ! Était-il vraiment là pour me cambrioler ? Devais-je poser mon téléphone ou devais-je lever les mains ? Que cet homme était perturbant ! Cette histoire était de plus en plus vaseuse et, j'avais l'impression d'y être enfoncé jusqu'aux hanches ! A force d'exercices intenses des méninges, je parus enfin retrouver un semblant d'intelligence et, me raclais pour prendre la parole. Vous êtes en colère, Monsieur mais, je suis certain que nous pouvons régler cette affaire à l’amiable.Je lui souris doucement prenant sur moi pour user de mon timbre le plus doux pour ne pas agacer davantage mon agresseur. J'évitais de trop fixer ses doigts pointés, m'attendant presque à voir des éclairs en jaillir tels des feux d'artifices du nouvel an. Dites moi votre... prix, et je ferai en sorte de vous le donner. Intérieurement, j'usais de toute le contrôle dont j'étais capable pour ne pas me mettre à paniquer. C'était dans ce genre de moment que les situations dérapaient et qu'un meurtre avait lieu. Il fallait simplement rester sûr de soit et, après une petite discussion peut-être que l'individu allait accepter de quitter mon plancher. En théorie, c'était ce que j'espérais qu'il se passe. Dans les faits... Il suffit que l'inconnu esquisse subitement un mouvement et, toute notion de calme disparut de mon être entier. Avant même que je puisse arrêter mon bras, je lui balançais mon téléphone au visage. Le cri de douleur qui s'en suivit me fit savoir que j'avais fait mouche. J'eus à peine le temps de glapir avant de m'écraser au sol pour éviter une quelconque attaque en représailles. Aussi vite que je pus, je sortis de la chambre, traversant le couloir pour me jeter vers la porte d'entrée. La poignée claqua dans le vide. Un grognement de frustration m'échappa. Moi et ma manie de fermer la porte à clé de l'intérieur ! Un craquement sec retentit. Le cœur battant, je jetais un regard derrière mon épaule. Ambitieux cambrioleur 42 ans Dash Cambrioleur 2150 D 1412 53 OC (Wes) By Nelnal Moi Archibald BowerAmbitieux cambrioleur 42 ans Dash Cambrioleur 2150 D 1412 53 OC (Wes) By Nelnal Moi Ambitieux cambrioleur 42 ans Dash Cambrioleur 2150 D 1412 53 OC (Wes) By Nelnal Moi Disparu Le bluff semble fonctionner. L’attention de l’acteur est maintenant mobilisée sur lui. Archi sourit intérieurement. Il avait beau se moquer les autres… S’ils le voyaient maintenant ; fier et tempétueux ! Ses injonctions semblent avoir eu l’effet escompté sur sa cible. Et ce changement de rapport de force n’est pas pour lui déplaire.
Vous êtes en colère, Monsieur mais, je suis certain que nous pouvons régler cette affaire à l’amiable.
Il se retient presque de hocher la tête.
Dites-moi votre... prix, et je ferai en sorte de vous le donner.
Parfait ! Archi perd peu à peu sa concentration pour se réjouir, certain de sa victoire. Il avance d’un pas conquérant. C’est dans la poche ! Maintenant, plus qu’à partir sans demander son reste et retrouver Vuk. Ensuite il pourra…
- Aïe !
Un objet lourd lui percute le crâne. Une sorte de bosse grise commence à se former au niveau du point d’impact. Il baisse les yeux au sol et aperçois le petit pavé d’électronique qui vient de le frapper. Sans réfléchir il s’écrit :
- Putain mais ça fait mal !
Finalement, les négociations sont loin d’être terminé. A demi étourdit il met quelques secondes à comprendre que l’acteur a déjà quitter la pièce. Il bondit à son tour hors de la chambre. Le martèlement des pas éclatent sur le sol. Devant lui, le propriétaire a les mains sur la poignée de l’entrée.
PAM ! La porte est fermée. Pas de chance pour le voleur, il aurait préféré finir sa fouille et s’enfuir avant l’arrivée de représailles. Tant pis ! Il lui faut agir tout de suite. Si Steven se retourne pour lui faire face, ce dernier va pouvoir stopper une arrivée de front. Pourtant, Archi a conscience qu’il doit se rapprocher car à part lancer des objets, il n’a aucune chance en l’affrontant à distance.
Son cœur palpite avec l’adrénaline. Il fixe alors la droite du palier et clac des doigts. En un millième de seconde il apparaît subrepticement à côté de Steven. Sans attendre, il lance son poing en direction de... Ho ce qu'il est grand. De son corps. Le coup manque de force mais il compte sur la vitesse et l’effet de surprise pour faire mouche. Il sent un choc. Mais avant même d’avoir constaté le résultat de son action, le quadragénaire déclame d’un ton hautain.
- Tsss... Ce n'est pas poli de partir sans…
… Sans avoir le temps de terminer la réplique. Car soudain… De bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) Steven BrownDe bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) De bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) Disparu Seigneur, pardonnez-moi de blasphémer mais, mon agresseur vint d'apparaître juste devant moi et, mon premier instinct fut de cacher mon visage derrière mes doigts. Si la puérilité de mon geste ne m'avait pas déjà mortifié, le cri que je poussais l'aurait fait. Mon dos se cogna contre la porte. Je ne pouvais pas reculer. Un poing vola... ... et me frappa le milieu du torse. Le choc me fit serrer les dents mais, alors que je m'attendais à une douleur fulgurante, rien ne se passa. Ce coup manquait cruellement de vigueur. Alors, je tentais, incertain, un regard en direction du cambrioleur. Entre mes doigts écartés, mes deux orbes carmines s'ouvrirent. Je dus baisser mes mains jusqu'à mon menton pour le voir complètement, cet homme face à moi, poing tendu. Ma première pensée fut qu'il était terriblement petit. Ma deuxième, qu'il tapait comme un octogénaire. Un nouveau vent d'adrénaline me parcourut de la tête au pied. Aurais-je simplement la force de la faire car, ici, pas de seconde prise ni de script : les acteurs de la pièce sont en roue libre ! Alors, profitant d'un instant d'inattention de mon adversaire, je n'hésitais pas. J'attrapais le premier objet à ma portée et, frappais ce nuage qui lui servait de visage. Attaquer l'unique partie physique de son opposant qui paraissait être insensible n'était pas la meilleure défense mais, cela sembla porter ses fruits. Je ne le vis pas. Malgré l'adrénaline qui gorgeait mes membres, je ne pus m'empêcher de cligner des yeux au moment de l'impact. Le seul obstacle qui m'empêcha d'user toute ma force fut la longueur du fil. Ce dernier stoppa net mon arme et, je tirais dessus avant de considérer de la lâcher. Le combiné de l'interphone rebondit sur le mur tandis que je grognais : ... avoir remercier son hôte, je sais ! Qu'il cesse de me citer sans réfléchir parce que cela devenait de plus en plus gênant. D'autant plus qu'il ne les utilisait pas à bon escient : c'était moi l'hôte ! J'espérais vivement qu'il n'usait pas les répliques de Lord Gloom à tord et à travers habituellement car, je refuserai d'être associé à un tel personnage. Pourtant, une petite voix me disait que j'étais tout aussi pathétique que lui. Seize ans à répéter des chorégraphies de rixe élégantes et dynamiques et, tout ce que j'avais trouvé était de fracasser le crâne de mon adversaire avec un téléphone. A deux reprises ! Cependant, j'allais devoir juger mes choix de self-defense plus tard. J'avais d'autres priorités plus importantes comme sortir le plus rapidement de cet appartement ! Mes doigts tapotèrent sur le bois de la porte, faisant cliqueter mes ongles dessus. Je ne trouvais rien. Un court instant, je détournais le regard du cambrioleur et vis avec effroi que les clés n'étaient pas dans la serrure. Je gémis de la tournure que prenait les événements. Cependant, j'avais trop tardé et, l'admirateur s'était redressé et, à son regard, il était furibond ! Je déglutis. Il était trop tard pour s'excuser... Je levais mon avant-bras pour me protéger. N'importe quelle personne ayant un jour reçu des cours d'arts martiaux se serait aperçu que ma position était mauvaise en tout point. J'étais trop angoissé pour le voir. Mon cœur, ce traître, battait si fort dans ma poitrine que j'étais certain que l'homme au visage de nuage pouvait l'entendre. Toutefois, il fallait que je me concentre. J'avais les connaissances et, il me fallait simplement en user pour sortir vainqueur. J'espérais du plus profond de mon être pour que mon adversaire ne voit pas à travers mon voile de fausse bravoure et, que mon précédent constat sur ses coups de poing n'était pas de la poudre aux yeux. Vous avez d'autres citations comme ça ? Ou vous avez besoin de quelqu'un pour vous donner la réplique ?Était-ce pour me rassurer ou à cause d'un excès de confiance en moi, mais, je l'avais charrié. Je n'avais pas besoin de recul pour pouvoir assurer que c'était complètement stupide et inutile. C'était peut-être pour cela que c'était aussi jouissif. Ambitieux cambrioleur 42 ans Dash Cambrioleur 2150 D 1412 53 OC (Wes) By Nelnal Moi Archibald BowerAmbitieux cambrioleur 42 ans Dash Cambrioleur 2150 D 1412 53 OC (Wes) By Nelnal Moi Ambitieux cambrioleur 42 ans Dash Cambrioleur 2150 D 1412 53 OC (Wes) By Nelnal Moi Disparu POOM. Un second objet lui cogne la tête dans un choc sombre. Il recule, fléchis. Des petits morceaux de nuage se détachent et flottent devant ses yeux avant de disparaître. La collision le sonne un instant. Quand sa vision s’éclaircit, ses prunelles ont un temps d’arrêt sur le combiné de l’interphone qui pend du bout de son fil. Il rehausse son regard pour l’attacher à celui de son adversaire.
.. avoir remercier son hôte, je sais !
La différence physique entre les deux combattant est évidente. Archi n’y prend pas attention. Il ne veut pas l’admettre : ce combat il a toujours cherché à l’éviter par crainte de perdre ou par facilité. Pourtant il rêve depuis toujours de l’emporter. Il le sent jusque dans ses nerfs glacés qui se tendent. Il se plie et se précipite à nouveau vers l’avant. Il lance encore une fois son poing droit en remontant vers le haut du corps de l’acteur. Il a mis la vitesse de sa course dans cet assaut…
Cependant, Steven semble avoir anticipé une attaque bien en amont en adoptant une posture défensive. Il ressert vers lui sa main gantée de noir, plus méfiant cette fois d’une contre-attaque.
Vous avez d'autres citations comme ça ? Ou vous avez besoin de quelqu'un pour vous donner la réplique ?
Le cambrioleur ne prend pas attention à ses paroles, trop concentré pour réagir. Son uppercut maladroit n’a pas eu de réel impact, frappant la garde de l’autre, pourtant Archi se sent rassurer. Depuis le début, Steven se contente d’éloigner Archi. Soit car il n’a pas l’intention de se battre, soit il n’a pas d’alter adapté au combat, tout comme lui. Un petit sourire narquois point sur son visage boursouflé. Qu’est-ce que je suis con… C’est un acteur pas un catcheur. Il doit avoir un alter pour faire des confettis ou des yeux phosphorescents. Il ne percute que quelques secondes plus tard les paroles qui lui étaient adressé et réplique d’une voix aigre.
- Si tu n’aimes pas les hommages alors je vais utiliser les miennes !
Il examine rapidement la salle, cherchant l’inspiration qui pourrait lui servir. Rien. Seulement un long couloir vide. Archi inspire exaspérer. Quand il n’y a pas la main d’un scénariste pour placer les rebondissements au bon endroit ça complique toute suite les choses… Une idée le traverse. Il lui suffit de profiter de la gravité ! Il prévoit un dash au-dessus de Steven en laissent ses pieds heurter violemment la figure du géant. Il lève sa main pour claquer ses doigts dans l’espoir de réaliser son Down Kick.
Ce qu’il se produit… De bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) Steven BrownDe bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) De bon augure 46 ans Succubus Sans-emploi 7000 D 499 49 Grimm (Hollow Knight) Disparu Les paroles avaient volé de la barrière de mes crocs sans que je puisse les arrêter. Aussitôt, je les regrettais mais, le mal était fait. Quiconque me connaissant aurait su que cet élan d’insolence n’était pas dans ma nature mais, malheureusement, la colère embrouillait mon bon sens. Intérieurement, je me demandais si je ne venais pas de découvrir un nouvel aspect de ma personnalité… J’avais l’impression de toucher du doigt cette parcelle d’émotions que les adolescents masqués dans leurs films à gros budget peuvent ressentir au milieu d'un combat. Était-ce ce que tu ressentais lorsque tu me provoquais ?Cette pensée me fit sourire tandis que mes pupilles se plissèrent à la manière d'un félin mesquin. Mon expression faciale ne ressemblait en rien à l’innocent amusant que ton souvenir me procura. Elle pouvait davantage passer pour de l’arrogance car, il fallait avouer que mon physique n’aidait en rien. Ce que mon agresseur pensa aussitôt. L’aigreur visible dans ses regard peignait un tableau des plus prometteurs. Son visage constitué de cet unique visage s’éclaira de petites particules… que je devinais être des éclairs de rage. Il avait donc l'intention de ne pas lâcher l'affaire ! Mes épaules se relâchèrent tandis que je roulais des yeux. Certaines personnes pouvaient être tellement obstinées que cela en devenait gênant… Il lança avec amertume que je ne méritais pas son respect. Malgré les menaces évidentes, je ne pus empêcher un brin de curiosité de faire lever un de mes sourcils. Bien entendu, je ne me permettrai pas de le sous-estimer un étranger mais, étrangement, je doutais fortement que ce voleur puisse concevoir ses propres répliques. Après tout, il semblait être davantage un grossier usurpateur qu'un véritable innovateur d'envolée lyrique. Pourtant, il ne fallait pas juger la couverture d’un livre et, j’attendis sa réplique. Il n’en sortit aucune mais, cela ne l’empêcha pas d’attaquer. Il ne fallut qu’une seconde pour me le faire réaliser. Un simple claquement de doigts. Je clignais des yeux et, l’instant suivant, l’homme avait disparu. Je n’eus même pas le temps de m’étonner. Le choc sur le haut de mon crâne me fit chuter en avant. Mon visage heurta de plein fouet le parquet poussiéreux et, je sentis mon front claquer sèchement. Ma vue vacilla et l’impact résonnait comme mille cloches dans mon crâne. Quelque chose craqua et, j’espérais de tout mon être que c’était le bois et, non quelque chose m’appartenant. Cependant, lorsque je me redressai péniblement sur les coudes, les gouttes écarlates qui perlaient délicatement sur le sol me firent déchanter. Je pouvais presque entendre ta voix murmurer une insulte car, oui, j’étais dans la merde ! Ma première pensée cohérente fut que j’allais m’évanouir. Le rouge dansait devant mes yeux. Je crûs entendre la voix du fanatique mais, les sons se mélangeaient. J’étais sourd et victime d’hyperacousie en même temps… Je clos mes yeux avant qu’une envie de rendre me prenne aux tripes. Quel idiot avais-je été ! Bien sûr que la vie n’était pas une série… Il n’y a que dans la fiction que les ennemis ne s’exclament avant de passer à l’offensive. Pas de rire machiavélique ou de monologue sur la domination du monde… Je grognais lourdement, ne sachant guère si le poids à l’arrière de mon crâne était réel ou s’il s’agissait de la poigne ferme de la douleur qui m’appuyait dessus. Je ne saurais expliqué comment le voleur m’avait atteint aussi violemment. Je n’avais même pas eu le temps de réagir. C’était comme s’il s’était téléporter… Sujets similaires | |
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